2026 sera-t-elle l’année des "solutions", pour répondre aux "dissolutions" politiques et sociétales ? Les médias, tradis et "nouveaux", sont au cœur du réacteur : explosif !

 

Sorry its not set :(

 

 

Depuis la "dissolution" de l’Assemblée nationale

il y a 1 an et demi,

l’incertitude politique

en plus du contexte mondial

gangrène la société française.

 

 

Les médias n’y échappent pas.

Comme tous les secteurs d’activité et les partis politiques, ils sont fragilisés.

Nombres de projets lancés,

ont été freinés. 

Cette crise est d’autant plus aigüe que la révolution digitale conduit à une autre forme de dissolution,

celle des recettes publicitaires qui profitent au web

au détriment des journaux, radios et chaînes de télévision.

 

Sorry its not set :(

 

"Dissolu" également …

Le ressenti critique des publics,

leurs nouvelles attentes qui s’affirment.

Cela nécessiterait un renversement de table.

Mais c’est une forme de statu quo qui s’installe,

la situation s’avère globalement figée.

En mode "sauve qui peut",

le monde des médias oscille entre attentisme face aux incertitudes de son devenir,

et conservatisme.

Pour épouser l’air du temps,

c’est pourtant une révolution culturelle qu’il faudrait assumer de conduire,

alors que les pros des "vieux médias" semblent s’accrocher aux pratiques

qui ont fait leurs jours heureux.

 

Sorry its not set :(

 

"Dissolution" des audiences,

aussi …

Les médias traditionnels perdent toujours plus de terrain

au profit du web et des réseaux sociaux.

La radio :

avec 36,8 millions d'auditeurs quotidiens, 

perd plus d'un million de paires d'oreilles en un an,

Elle est fragilisée même si son influence demeure forte.

 

 

La télévision :

les moins de 50 ans passent de moins en moins de temps devant leur poste :

de 1 h 35 par jour en moyenne en janvier 2024,

ils ne l'ont regardée qu'1 h 19 le mois dernier.

Mais ils ne délaissent pas les écrans, ni l’audio

pour autant.

Début 2025

ils consultaient pendant plus d'une heure chaque jour leurs réseaux sociaux

et passaient presque 30 minutes sur les services de streaming

comme Netflix, Prime

ou Disney +.

 

Sorry its not set :(

 

Les marchés "se dissolvent"

avec la profusion des offres accessibles par le web.

Les publics y trouvent

de manière plus souple que sur les vieux médias

des mises à jour immédiates,

des analyses

et de l’interaction,

à des vidéos,

de l’audio

et du texte.

 

Sorry its not set :(

 

"Dissolus" dans leurs pratiques ...

Ils souhaitent autant des contenus courts

que des formats longs,

quand ils veulent

et où ils veulent.

 

En quelque sorte,

ils inventent la complémentarité des supports

que les médias traditionnels peinent à mettre en place !

 

Sorry its not set :(

 

 

Au-delà de la diffusion linéaire traditionnelle,

il s’agit désormais de penser multi diffusion,

déclinaisons sur le web …

Autrement dit,

gérer un nouveau "mix-éditorial".

 

Mais le digital ne devrait-il pas 

surtout servir aux médias traditionnels : 

teaser, 

valoriser les contenus, 

donc recruter de l'audience ? 

Plutôt que de devenir des médias propres, 

et parallèles

qui ne profitent qu'à la notoriété de la marque. 

 

Sorry its not set :(

 

Il s’agit surtout aussi pour les médias "pros",

dans ce nouvel espace hyper concurrentiel,

d'estampiller leur différence,

avec les publications "fake" qui pullulent…

 

Sorry its not set :(

 

Tout un chacun prétend pouvoir challenger les pros de l’info,

sans aucune notion de vérification des faits,

simplement armé de son smartphone

en publiant sur les réseaux sociaux.

L’internaute détient autant de pouvoir de diffusion

que les entreprises de presse dignes de ce nom.

Et par ricochet,

les fondamentaux des pros des radios télévisions ou de la presse écrite

sont questionnés,

voire régulièrement remis en cause.

 

Sorry its not set :(

 

C’est l’avènement des fake-news,

des complots

des dérives partisanes,

et du dégagisme.

Cela vise autant les responsables politiques

que les journalistes

ou les animateurs dits "humoristes",

perçus comme des élites.

Comme tout un chacun,

les médias professionnels en sont la cible via les réseaux sociaux.

Même si les pouvoirs publics tentent en Europe de limiter les dégâts.

Si bien que le français,

ex-commissaire européen qui a livré la bataille

contre les plateformes étasuiennes, 

est désormais "persona non grata" outre atlantique . 

 

 

En 2025 notre PAF,

à l’image de l’ensemble de la société,

a continué à muter en mode "dissolution" avec le digital !

63% des Français interagissent sur leurs RS, surtout évidemment le jeune public. 

Facebook et YouTube qui fidélisent plutôt les adultes dominent toujours,

mais TikTok et Instagram plébiscités par les Gen Z

et les Millennials

continuent à progresser.

Un tiers des utilisateurs consultent les réseaux sociaux tout en consommant un autre média (TV, radio, podcast).

Chez les jeunes gens la tendance est encore plus forte :

71%.

 

Sorry its not set :(

 

 

 

"Dissolues" aussi ...
Les premières auditions sur l’audiovisuel public

à l’Assemblée nationale.

 

Sorry its not set :(

 

Comme l’écrivait il y a quelques jours

le Canard enchaîné :

"C’est l’une des pires séries du moment,

tournée dans un palais de la République,

avec tout un tas de chouettes acteurs connus ou non (élus, hauts fonctionnaires, journalistes, etc.).

Le pitch :

l’audiovisuel public est-il vendu à la gauche ?

Pour la droite et la droite de la droite, relayées en continu par les médias Bolloré, aucun suspense.

Surtout depuis que deux journalistes du service public ont été filmés à leur insu

en train de parler boulot avec deux élus socialistes."

 

Sorry its not set :(

 

"Dissolu" est donc,

pour résumer et conclure,

le bilan des 2 dernières années.

 

Et "dissoutes" sont pour les pros,

la confiance et l’envie d’avoir envie.

Pourtant,

les dossiers en attente ne manquent pas, 

tant dans le secteur privé que pour le service public :

 

Sorry its not set :(

 

Et si 2026 amenait les médias à redevenir volontaristes,

proactifs,

et inventifs ?

 

Sorry its not set :(

 

Et si pour sortir du contexte de "dissolution",

c’était la "solution" ?

 

Sorry its not set :(

 

Souhaitons que l'année 2026 soit ...

nouvelle ! 

 

Thierry Mathieu

e-crossmedia

le 29 décembre 2025.

 

Logo d'e-crossmedia Pour découvrir nos autres actualités cliquez ici !