L'été de tous les records pour la TV ... Médiamétrie publie le détail de son étude : le sport, médaille d'or des programmes. (le 05-10-2024) |
"Il n’ y a que ça à la TV !" Voilà ce que se sont dit l’été dernier des Français qui ne sont pas fans de sport … En réalité, de l’Euro de foot à la fin des jeux Para, en passant par le Tour de France et les JO, les programmes dédiés au sport n’ont représenté que 2% de l’offre totale de émissions proposées par l’ensemble des chaînes ! Mais ces 2 % ont séduit un nombre record de téléspectateurs !!! C’est l’un des enseignements de l’étude très détaillée publiée en cette fin de semaine par Médiamétrie.
Pour Isabelle Maurice, Directrice "études, veille et prospective" ... "L'audience de la télévision cet été a nettement dépassé celle des étés précédents où l’on observe généralement un retrait en raison des vacances, de la météo et d’une programmation moins attractive. L’audience des 15-24 ans est même en augmentation par rapport à la période de janvier à mai, ce qui démontre l’attrait du sport à la télévision pour les jeunes adultes".
L’étude démontre surtout l’évolution du mode de consommation … Les évènements ont été massivement suivis hors du domicile, c’est à dire pas devant le téléviseur. Les écrans géants sur les lieux de vacances, les fan-zones, les terrasses de café et surtout les smartphones ont détrôné le petit écran traditionnel.
Premier événement sportif de l’été du 14 juin au 14 juillet, l’Euro de football en Allemagne a séduit 54,3 millions de personnes sur TF1 et M6, sans compter ceux qui l’on suivi sur BeIN Sports.
Sur à peu près la même période 43,2 millions de fidèles ont suivi la grande boucle sur FTV. Le Tour de France augmente significativement l’audience des chaînes lors des diffusions les après-midis : elle est multipliée par trois sur France 2 et par deux sur France 3 par rapport aux chiffres enregistrés toute l’année.
Mais le plus impressionnant ce sont évidemment les records enregistrés grâce aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. FTV a proposé environ 50 heures de programmes par jour diffusés sur la 2, la 3 et la 5, en live puis en rediff la nuit. A cela s’ajoutent plus de 250 heures sur la plateforme numérique. Au total 59,6 millions de téléspectateurs ont été en contact avec l’événement. D’emblée, succès phénoménal de la cérémonie d’ouverture le vendredi 26 juillet qui a réalisé la meilleure audience historique du Médiamat : 24,4 millions de téléspectateurs en moyenne l’ont regardée, soit une part d’audience de 83,1%.
La natation et le roi Léon Marchand ont réalisé les meilleures performances aussi bien sur le plan sportif qu’en termes d’audience : 5,7 millions de personnes les ont regardés en moyenne, soit 38,1% de part d’audience. 4,4 millions ont regardé le judo (40,4% de part d’audience), 4,3 millions le VTT (36,6%), 3,6 millions l’escrime (25,6%) et 2,7 millions le ping-pong (25,5%).
La meilleure audience des Jeux Paralympiques a été réalisée en athlétisme par la finale du 100 mètres T13 le 1er septembre : 4,9 millions de téléspectateurs l’ont regardée (27,9% de part d’audience). La finale du cécifoot masculin se place deuxième avec 4,2 millions de téléspectateurs (24,4% de part d’audience). Enfin, en troisième position, 4 millions de téléspectateurs (26,3% de part d’audience) ont regardé la finale 100 mètres nage dos S13 pour la médaille de bronze d’Alex Portal.
Sur l’ensemble des chaînes, l’audience de Paris 2024 hors domicile a été en nette augmentation par rapport à la normale : en moyenne 20%, allant jusqu’à 23% de l’audience totale les derniers jours. 99% des 15-49 ans ont suivi les Jeux Olympiques !
Isabelle Maurice de Médiamétrie conclut : "Un ensemble d’éléments ont contribué au succès des compétitions à la télévision : la ferveur suscitée par le fait d’être le pays hôte pour les Jeux Olympiques et Paralympiques qui s’ajoute à l’absence de décalage horaire, l’enthousiasme pour le visionnage à plusieurs hors domicile, les sessions en prime-time, le parcours des athlètes nationaux, surtout lorsqu’ils vont loin dans la compétition, la perspective de records, l’attractivité des disciplines, et l’importance de l’offre sportive proposée par les diffuseurs".
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 5 octobre 2024. |
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Tout Shuss vers de nouveaux records d’audience ? Les JO d’hiver de 2030 seront bien organisés dans les Alpes françaises ! (le 02-10-2024) |
Cette fois, les caméras et les micros du service public sortiront couverts ! France Télévisions déjà détenteur des droits de diffusion, et peut-être Radio France qui n’est jusqu’alors engagée que pour les JO d’hiver de Pékin dans 2 ans, ne tarderont sans doute pas à remobiliser leurs équipes pour préparer ce nouveau challenge … Les JO d’hiver, dans 6 ans, seront en effet bel et bien organisés en France. Même si le dossier doit encore être ratifié par le parlement au printemps prochain, le premier ministre s’est en effet engagé dès ce mardi auprès du Comité International Olympique à garantir leur organisation d’un point de vue budgétaire.
Co organisateur, avec Jean-Claude Killy, des Jeux d’Albertville en 92, Michel Barnier n’allait évidemment pas manquer de disputer cette épreuve, malgré le contexte budgétaire. La Haute-Savoie et la Savoie accueilleront les épreuves de ski de fond, de biathlon, de luge, de bobsleigh, de ski alpin et de saut à ski. Plus au sud dans les Hautes-Alpes et à Nice seront disputées les épreuves de snowboard, de ski acrobatique et les sports de glace.
Comme l’a écrit Télérama … Cet été les médailles d’or ont été récoltées en pagaille par France Télévisions. Diffuseur exclusif des JO de Paris 2024 en clair, le groupe public a battu tous les records d’audience, dépassant les prévisions les plus optimistes.
Côté budget, France Télévisions a su monétiser Paris 2024 : recettes records pour la régie publicitaire dues, au-delà des audiences, au travail en amont avec les annonceurs, dont les marques partenaires. Le chiffre d'affaires net de 107 millions d'euros correspond au cumul de la publicité des spots classiques, du parrainage, des opérations sur mesure et de la communication digitale. Mais l’hebdomadaire Le Point précise … "L'ardoise atteint en réalité entre 40 millions et 60 millions d'euros. Delphine Ernotte, pédégère de France Télévisions, rétorque que les chaînes de service public n'ont pas vocation à être rentables".
Au-delà des réformes envisagées pour l’audiovisuel public, et des efforts qui lui seront demandés sans doute comme à toutes les entreprises, le défi d’accueillir à nouveau les Jeux Olympiques en France sera prise en compte dans les perspectives budgétaires.
Pour décrocher à nouveau des médailles en termes d’audience et de rentabilité, briller et performer, il faut tout de même, et tout compte fait, assurer les moyens.
Au-delà du montagnard Michel Barnier qui s’engage donc aujourd’hui depuis Matignon, son compagnon de cordée, sénateur de la Savoie, Cédric Vial saura sans doute y veiller. Il y a peu encore , il était partisan de la fusion des entreprises, ce qui selon la Ministre Rachida Dati n’est plus une priorité. Il est désormais désigné rapporteur sur les contrats d'objectifs et de moyens des sociétés de l'audiovisuel public.
Que la fierté ressentie cet été réchauffe à nouveau les esprits, et mobilise le public comme les médias à leur service ... Quelques mois avant les JO d’Alberville les Inconnus en témoignaient !
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 2 octobre 2024. |
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Politique Générale du déploiement des matinales Bleu sur la 3 ... 37ème station ce mardi matin, à Châteauroux . (le 01-10-2024) |
Comme le dit un célèbre proverbe berrichon ... "La vie est un changement permanent et la seule chose qui ne change pas, c'est que tout change tout le temps !"
Comment mieux accompagner nos aînés, les maisons de retraites et le manque de personnel, ou encore la fin de vie et le suicide assisté … L’actualité Vu du Berry ce mardi est lourde et sensible mais ce qui fait vibrer la vie locale aussi ce matin c'est la télé !
C’est en effet la 37ème station du réseau France Bleu dont la matinale filmée depuis son studio est co-diffusée localement par France Télévisions. C’est une nouvelle étape de déploiement qui a débuté à Toulouse et Nice en janvier 2019: à terme les 44 stations doivent en bénéficier.
Radio France conserve la responsabilité éditoriale de ce programme et France Télévisions en est l’éditeur et finance l’ensemble des coûts additionnels. Ce modèle économique, basé sur la mutualisation des savoir-faire vise à favoriser une meilleure exposition de l’offre de proximité du service public sur tous les supports. Techniquement, au-delà de la captation d’images en studio en direct et de l’illustration de plus en plus généreuse des sujets par des images, les zones de diffusion TV sont aménagées pour correspondre à celles des radios locales. Comme l'explique en direct ce mardi matin aux habitants de l'Indre et du Cher, le directeur de France Bleu Berry.
La station est créditée d’une audience de près de 40 000 auditeurs quotidiens sur sa zone de service, elle est même la deuxième radio la plus écoutée sur l’agglomération de Châteauroux,
Historiquement appelée RBS, "Radio Berry Sud", elle est l’une des radios historiques créées il y a plus de 40 ans par Radio France. Dès l'origine l'ADN de ces stations locales est plus marqué par la notion de proximité que ne l'étaient auparavant les antennes produites par fr3 .
Désormais, avec la création de la marque unique ICI, c'est évidemment une nouvelle ère qui s'ouvre. La directrice de France 3 Val de Loire :
Le rapprochement de France Bleu et France 3 poursuit donc sa montée en puissance et les offres de programmes et d’info côté télé comme coté radio sont valorisées par des auto-promos sur tous les supports : en audio, vidéo , et aussi sur le web.
Déjà présente sur le web avec l'appli, la marque commune ICI continue à s’installer pour préparer l’ensemble des auditeurs-téléspectateurs et internautes à l’émergence de cette nouvelle race de média global.
Pour Rachida Dati, reconduite à la Culture, la fusion de l’ensemble des 2 groupes France Télévisions et Radio France n’est désormais plus une priorité. Elle souhaite d’abord "sanctuariser" le financement de l’audiovisuel public, qui n’est pour l’heure qu’en phase transitoire depuis la suppression de la redevance. Cela n’empêche donc pas les 2 entités dédiées à l’action régionale de poursuivre leurs collaborations. Même si sur le terrain partout dans l’hexagone et en Corse les équipes doivent continuer à s’organiser pour réaliser au quotidien ce qu’elles savent depuis longtemps faire occasionnellement.
Reste que la question centrale de la gouvernance et du financement demeure d’actualité. C’est bel et bien une affaire de politique générale, et à cet égard nombre de salariés dans le Berry comme partout ne manqueront pas le discours attendu cet après midi à l’Assemblée nationale … En attendant surtout le budget, et donc les efforts demandés à toutes les entreprises : présentation la semaine prochaine. Et si l'info continue avec franceinfo: et l'action régionale avec France Bleu France 3, 2 dossiers de rapprochement des entreprises de l'audiovisuel public bien "amorcés" avaient valeur d'exemplarité ?
Ici, notre publication du 25 septembre concernant l'audiovisuel public, après la reconduction de Rachida Dati : e-crossmedia, le 1 er octobre 2024.
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Mylène Farmer : la superstar la plus rare dans les médias... Fan, elle-même, de sa discrétion bien calculée ! (le 28-09-2024) |
Même désenchantée par les médias, la plus discrète des stars françaises fait l'actualité ce samedi, au lendemain du 1er de ses 3 concerts au stade de France. Presse écrite, radios, télévisions, et réseaux sociaux ... Tous les supports relaient la magie de son spectacle …
Pourtant... depuis 35 ans déjà Mylène Farmer a décidé de limiter ses interventions publiques. Lorsqu'en novembre 1991, un de ses fans tue d’un coup de fusil le réceptionniste de sa maison de disque, parce qu’il refuse de lui donner l'adresse de la chanteuse. Le forcené monte même ensuite dans les étages des locaux de Polydor, s'apprête à faire feu de nouveau, mais heureusement son arme s'enraye… Mylène Farmer prend alors beaucoup de distance vis-à-vis de son personnage public, et se fait donc de plus en plus discrète. 4 ans plus tard, elle s’en explique sur le plateau de Jean-Luc Delarue.
Un an plus tard, le discours évolue face à Paul Amar. Il faut dire qu'une certaine presse devient assez critique, que ce soit à propos de ses disques, de ses spectacles, que sur son comportement personnel. Beaucoup lui reprochent surtout une démarche dictée en réalité par une stratégie de markéting …
Même argumentaire en 2013, face à Laurent Delahousse. Mylène Farmer revendique son droit à la discrétion …
Une de ses amies, l’écrivaine Amélie Nothomb explique cette discrétion calculée : "Je pense qu’elle cultive l’inaccessibilité qui la caractérise. Mais je crois aussi qu’une part lui échappe. J’ai pu m’apercevoir que, lorsqu’elle est cordiale, et elle peut assurément l’être, on sent quand même, quelque part, une muraille de glace. Il semblerait qu’elle n’y puisse rien. Attention, loin de moi l’idée de présenter Mylène Farmer comme une victime. Mais cette muraille de glace, sans doute, la rend prisonnière de quelque chose".
Comme le note ce samedi Le Parisien : "Douze ans qu’une artiste francophone n’a pas rempli le Stade de France trois soirs. Le dernier c’était Johnny Hallyday en juin 2012. Qui d’autre que Mylène Farmer pouvait le faire ? En conclusion de sa tournée des stades, lancée à Lille le 3 juin 2023, qui dépasse les 700 000 spectateurs. Ce vendredi soir, étions 80 000 fidèles au poste pour le premier de ses concerts !"
"Plus jamais" … C’est le titre du spectacle à Saint Denis qui conclue la série de concerts donnés déjà dans treize autres stades. "Never more" … Faut-il comprendre que ce serait le dernier ? Voilà la question qui mobilise ses fans et la presse ! est-ce à nouveau un suspens organisé, un mystère entretenu, un nouveau coup de marketing ?
Alors ... Quel média décrochera l’interview de l’artiste pour infirmer ou valider cette rumeur ? Reste dans tous les cas 2 concerts au Stade de France et l’album live, disponible depuis hier, CD et Vynil à promouvoir !
Ce qui est certain, c’est que Mylène Farmer s’implique fortement dans la gestion de ses affaires, faisant de son nom de scène une véritable marque. Femme d'affaires dont les revenus annuels dépasseraient en moyenne les 5 millions d’euros, elle détient depuis 1997 la quasi-totalité des droits sur ses chansons à travers ses propres sociétés, et est également productrice.
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 28 septembre 2024. |
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Les Restos : une histoire de radio ! Nouvelle édition sur le web de "Radio Restos", tout ce weekend. Réécoutons Coluche improviser son idée il y a 39 ans sur Europe 1. (le 26-09-2024) |
C’est l’histoire d’un appel improvisé à l’antenne il y a 39 ans aujourd'hui, sur l’une des radios de France les plus puissantes à l’époque : Europe 1. Au micro rue François 1er, à 2 pas des Champs Elysées, Coluche y anime quotidiennement "Y’en aura pour tout le monde". Ce 26 septembre 1985 il se lance dans une tirade improvisée..
"Si, des fois, il y a des marques qui m'entendent, s'il y a des gens qui sont intéressés pour sponsoriser une cantine gratuite qu'on pourrait commencer à faire à Paris et puis qu'on étalerait après dans les grandes villes de France, nous on est prêts à aider une entreprise comme ça, qui ferait un resto qui aurait comme ambition au départ de faire 2.000 ou 3.000 repas par jour gratuitement".
Rien n'est pourtant vraiment prévu ce jour là, comme le rappelle quelques mois avant son décès Philippe Gildas, directeur de l’antenne à l’époque, et grand ami de Coluche.
"Coluche ne partait pas avec l'idée exacte des Restos, il faut rendre justice à ceux qui l'ont eu, mais que l'on ne connaît pas : ce sont les gens, les auditeurs d'Europe 1 de l'époque, qui n'arrêtaient pas de dire qu'il fallait faire quelque chose. Au même moment, il y avait une énorme campagne pour l’Ethiopie. On avait des appels en permanence, y compris sur Europe 1, pour dire qu’il y avait des problèmes alimentaires également en France. Dans cette affaire, Coluche s'est révélé comme une grande personne, d'une grande générosité et d'une charité incroyable, qui faisait que de toute façon il n'écoutait même pas les critiques. Sa force, c’est qu’il était d’un entêtement incroyable".
La Chanson des Restos, est écrite en 3 jours par Jean-Jacques Goldmann pour épauler Coluche qui lui a passé un coup de fil. Il cherche un premier financement et un slogan pour lancer et promouvoir l’association qui se crée. Avec les moyens du bord, certaines interventions sont même simplement enregistrées par Laurent Cabrol au Nagra, une pléiade de stars participent : Yves Montand, Nathalie Baye, Michel Drucker, Michel Platini, et Catherine Deneuve.
Une seconde version studio de cette chanson, dite "symphonique", est enregistrée en 2001, avec toujours la voix de Coluche qui prononce les premières paroles et Garou qui interprète le texte . Interviennent ensuite … Zinédine Zidane, Thierry Lhermitte, Charlotte Gainsgourg, David Douillet, MC Solaar, et Aimé Jacquet. Avec de nombreux autres artistes qui participent aux chœurs et apparaissent dans le clip.
Dès les premiers jours il y a 39 ans en tous cas, Goldmann s’engage, mobilise les artistes et défend la cause, comme lors de cette émission animée par Josiane Balasko durant laquelle il s’écharpe avec Romain Goupil .
39 ans après la création, les artistes et une quarantaine de pros de la radio se mobilisent à nouveau c omme chaque année pour un weekend, sur une antenne éphémère à ne pas manquer sur le web.
Pour cette édition 2024, Radio Restos met toute son énergie au service des tout petits. Les fonds collectés permettront de financer des kits bébés pour les 0-3 ans.
La Radio des Restos, dès ce vendredi soir, à ne pas manquer, ici : https://radio.restosducoeur.org/en-direct/
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 26 septembre 2024.
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"Média" indépendant, ou publication sur le web qui tombe sous le coup de la loi ? L'interview diffamatoire hier mardi d'un attaché parlementaire pose bien des questions. (le 26-09-2024) |
"Emmanuel Macron est un nervi, une ordure, une saloperie, un criminel, une crapule"... Voilà ce que déclare Ritchy Thibault, attaché parlementaire d’une députée LFI, à l’occasion de la sortie de son livre. Un entretien diffusé hier sur les réseaux sociaux, par un "média" sur le web, qui se dit "indépendant" ... En découle un tsunami de partages sur le web !
Au-delà des propos répréhensibles proférés à l’endroit du Président de la République, comme ce serait le cas pour tout à chacun, la question de la responsabilité de l’éditeur et du diffuseur de ce type de contenu est une nouvelle fois posée … En quoi ces publications peuvent-elles se revendiquer du statut de "Média" ? Comment la profession, les pros de l'info, pensent-ils dorénavant exister en parallèle de ces immondices en ligne ?
La vidéo demeure disponible sur le web. e-crossmedia se refuse, évidemment, à la relayer.
Voici, pourtant, la promesse du diffuseur, à la Une de son site Internet : "C'est ensemble que nous pourrons créer le monde de demain, en commençant par un journalisme libre, juste et indépendant".
Et l'éditeur de préciser ... "Créé en décembre 2018 pour suivre le mouvement des Gilets Jaunes, le média indépendant Civicio s'est rendu sur le terrain à travers la France pour suivre ces actes de mobilisation pendant près d'un an. En parallèle, Civicio a accompagné de nombreuses luttes sociales pour donner la parole aux citoyens brimés par les médias traditionnels. Convaincu que le peuple doit se faire entendre pour faire changer les choses, Civicio souhaite diffuser une information au visage humain."
"Information au visage humain " ... ? "Journalisme" ... ? "Média", digne de ce nom ... ?
L’incitation à la haine, la calomnie, les propos diffamatoires ou injurieux sont interdits sur Internet, comme dans la vie ! Nuire à l’honneur ou à la réputation d’une personne peut être punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé peuvent être puni d’un an d’emprisonnement et d’une amande pouvant aller jusqu’à 45000 euros.
La responsabilité des plateformes ou des réseaux sociaux, qui laissent diffuser ce type de publications, est également engagée. Depuis août 2021, ils ont des obligations de moyens et de transparence en matière de lutte contre la haine en ligne, et s'exposent à des sanctions de l'Arcom.
Quant aux internautes … Il n’existe pas de régime spécifique, le régime général de responsabilité leur est donc applicable. Un internaute peut voir sa responsabilité engagée pour toutes ses actions causant un dommage à autrui ou déterminant une infraction pénale. Tout usager du web doit prendre garde à ses engagements sur la toîle. Lorsqu’il s’inscrit sur un réseau social par exemple, il s’engage à respecter les conditions d’utilisation de celui-ci.
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 26 septembre 2024.
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"J'voudrais bien, mais j'peux point". Rachida Dati, reconduite à la Culture met un point d'orgue à la fusion de FTV et RF : la priorité c'est la sanctuarisation du budget de l'audiovisuel public. (le 25-09-2024) |
"Ce n'est plus une priorité. Il y aura des consultations pour envisager la suite ... "
Voilà le communiqué sybillin comprenez "dont le sens est obscur, mystérieux, symbolique comme celui des oracles", publié par la rue de Valois ce mardi soir, et diffusé par l'Agence France Presse : la ministre reconduite à la Culture communique sur ses priorités.
Pour beaucoup, la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron avait en effet enterré le projet porté par la ministre. C’était sans même imaginer la crise politique qui allait s’ouvrir et surtout sa reconduction rue de Valois. Mais donc aussi, in fine, le retour à une forme de "pragmatisme", compte tenu de la fragilité politique ambiante. Porter ce projet à nouveau serait sans doute synonyme, pour le gouvernement, de tensions dans les entreprises concernées : les temps ne s'y prêtent manifestement pas !
Sans aller donc jusqu'à la fusion, reléguée manifestement aux calendes grècques ... Les 2 opérations boostées depuis quelques mois de rapprochement de la télé et de la radio sur l'info continue et sur l'action régionale seront-elles mises en sommeil pour autant ? Elles osent des expérimentations qui, pas à pas, tendent à construire l'actualisation des services publics de l'audiovisuel, pour faire que leur union fasse, à terme, encore plus leur force, en épousant l'époque et les nouveaux modes de consommation des médias !
La ministre au printemps dernier assurait qu’il fallait faire la réforme au plus vite, avant la fin du mandat de la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, en 2025. Comme le 22 mai, au Sénat :
Pour beaucoup, c’était alors aussi pour elle un moyen d’avoir "un bilan" à la culture avant de briguer la mairie de Paris en 2026. Ambition à la baisse ? En attendant , déjà les temps changent ...
Donc : réécriture de la partition avec plusieurs bémols à la clé et un point d'orgue ... " J'voudrais bien, mais j'peux point ... "
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 25 septembre 2024.
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BFM 2 : une chaîne d'info continue en plus, dès ce mercredi. Souvent décriées, les offres d'actu gagnent pourtant toujours plus de terrain. (le 24-09-2024) |
"Structurellement ... disait Marc Olivier Fogiel alors qu’il portait l’an dernier ce nouveau projet, "les gens consomment moins la télévision en linéaire, et davantage à la demande. Mais ils se retrouvent devant le téléviseur pour les événements en direct que sont le sport et l’information." Et, comme les réseaux sociaux abreuvent les téléspectateurs de tweets et de posts à longueur de journée, ils s’en remettent toujours plus aux chaînes d’info pour répondre à leur "besoin d’une référence éditoriale, certifiée".
D’où l’idée de doubler son offre avec la création de BFM 2, une nouvelle chaîne digitale pour suivre des événements en direct en plus de ceux déjà proposés sur la chaine prémium sur la TNT et déja largement suivie aussi en streaming sur les smartphones.. Politique, international, culture, sciences, sport… BFM2 proposera dès ce mercredi aussi une sélection de vidéos de la rédaction digitale de BFMTV.com ainsi que des podcasts filmés.
En réalité, les deux chaînes se veulent complémentaires : quand BFMTV se consacre à un événement en direct, BFM2 propose simultanément d’en suivre un différent. L’ambition est donc claire : deux canaux pour suivre encore plus d’événements et toutes les actualités.
Une toute nouvelle équipe dédiée a été créée pour réaliser BFM2. Au-delà de ces nouvelles personnalités, les reporters et les éditorialistes de BFMTV y interviendront aussi pour commenter des événements depuis la rédaction ou directement sur le terrain.
Pointées du doigt comme modèles de la "mal-information", les chaînes TV d’info continue concentrent pourtant nombre de critiques : information spectacle, remplissage, prééminence du commentaire sur le reportage ou l’analyse de fond… Pour beaucoup, l’info en continu apparaît comme le miroir grossissant des travers du système médiatique.
Pour le sociologue et journaliste au Monde Diplomatique Pierre Rimbert ces offres apparaissent comme le miroir grossissant des travers du système médiatique : "Écrans divisés, bavardages d’experts et joutes d’invités politiques, simulacres de débat, directs sans contexte, faits divers crapoteux érigés au rang de déflagrations cosmiques, injonctions à réagir à chaud, saucissonnages des petites phrases postées sur les réseaux sociaux et reprises en bandeau des commentaires qu’elles suscitent …"
Pascal Boniface fondateur du think tank l’IRIS, regrette quant à lui que les chaines soient friandes de débats fleuves ... "car ils sont peu coûteux, nettement moins qu’un reportage, et encore moins qu’un documentaire. La polémique devient l’objectif de l’offre, les positions extrêmes sont privilégiées parce qu’elles accrochent plus le téléspectateur. L’explication et la pédagogie sont considérées dès lors comme ternes et ennuyeuses, de nature à faire chuter l’audimat. Les propos excessifs sont eux source de tensions qui captent l’audience et font le buzz, les diatribes, effets de manches et joutes sont plus facilement repris sur les réseaux sociaux, et renforcent la notoriété de la chaine. On assiste ainsi à des surenchères, se couper la parole devient une impérieuse nécessité pour se faire remarquer, adopter un langage guerrier une ardente obligation pour capter l’attention. ».
Pour autant, le succès des chaînes d’info, boostées depuis le début de la crise sanitaire, ne s’est pas démenti. Comme le montre ce graphique publié en juillet dernier par le site Statista …
La popularité de CNews n'a cessé de croître ces dernières années. La chaîne s’est hissée à la seconde place devant LCI en 2020 ; sa part d'audience s'établissait alors à 1,4 %, mais elle a atteint 3,5 % en juin dernier. BFMTV, jusqu'alors la chaîne d'info en continu la plus populaire en France, a vu sa part d'audience se maintenir autour de 3 % ces dernières années : elle était de 3,4 % en juin. LCI et franceinfo ont également vu leurs audiences augmenter légèrement mais de manière constante depuis 2017. Elles représentaient 2 % et 1 % des audiences en juin, respectivement.
La nouvelle offre "BFM2" propriété du groupe CMA CGM est donc disponible dès ce mercredi: sur le site & l’appli BFMTV, les box (sur SFR canal 92, sur Free canal 161 et prochainement sur Bouygues canal 243) et les télévisions connectées (Samsung TV+, Molotov et TCL).
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 24 septembre 2024.
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Action régionale, service public : Quid d'ICI en ces temps de disette budgétaire ... On reblochonne et on se détend ? (le 22-09-2024) |
Michel Barnier à Matignon, comme dorénavant Antoine Armand aux finances ... Savoyard, et Haut-Savoyard, fidèles à la fontaine des Quatre Sans Cul de Chambéry, sauront-ils avec Rachida Dati réformer l’audiovisuel public sans faire les 400 coups ?
Comme le souligne le magazine Capital … "Michel Barnier plaide pour une administration plus efficace avec pour objectif d’éliminer les doublons administratifs et de maîtriser la dette. Il met l’accent sur la nécessité d’une gestion rigoureuse des finances publiques. Il prône une réduction du nombre de fonctionnaires et une modernisation des services publics afin de diminuer le coût de l'Etat tout en améliorant son efficacité. La réduction des dépenses publiques est au cœur de sa stratégie pour rétablir l'équilibre budgétaire".
Souvent considérée comme la variable d’ajustement budgétaire, l’action régionale du service public de l’audiovisuel fera-t-elle les frais de la réforme déjà envisagée et portée par la ministre de la Culture qui conserve donc son portefeuille rue de Valois ? C’est l’une des questions qui agite à nouveau France Télévisions et Radio France dont le rapprochement en holding, puis la fusion, sont prévus dans le projet de loi, mis en suspend par la dissolution de l’Assemblée nationale.
S'agissant de l'action régionale ... Fiers de leurs pays de Savoie, Michel Barnier et Antoine Armand revendiquent leur attachement aux services publics de proximité. Avant même la finalisation de son gouvernement, le 1er ministre est d’ailleurs revenu sur ses terres il y a quelques jours pour saluer la mission des maisons France Services, créées sur tout le territoire pour faciliter l’accompagnement des citoyens, singulièrement pour les démarches administratives : un maillage du territoire conçu pour optimiser et rentabiliser l’action des services de l’état.
L’idée de constituer, sur ce même modèle de guichet unique, un pôle réunissant les 44 radios locales de France Bleu et les 24 stations régionales de France 3 connaîtra-t-il rapidement, un nouveau coup d’accélérateur ?
Les 80 000 auditeurs quotidiens de la station locale de leur territoire dont ils connaissent bien les micros, France Bleu Pays de Savoie, constatent l’évolution déjà en marche. Comme sur leurs écrans des émissions régionales de France 3, le label ICI identifie désormais les programmes. Cette marque unique, appelée à monter en puissance, préfigure le rapprochement au sein d’une seule entité : radio, télévision et web unis pour renforcer l’offre publique de proximité, à l’instar, depuis des années, des 9 stations du pôle Outremer La 1ère.
Nombre d’équipes ont manifestement acté cette évolution, pour ne pas dire "révolution", même si certains pros de la FM revendiquent leur droit à l’image, et que le rythme et les coûts de production de la télévision s’avèrent délicats à marier avec l’instantanéité et la sobriété budgétaire de la radio.
Depuis son arrivée au gouvernement en janvier dernier, Rachida Dati, aujourd’hui reconduite à la Culture, a fait de ce dossier l’un de ses fers de lance. De nombreux rapprochements portés dans chaque région, ainsi que certaines impulsions déjà données par les têtes de réseaux toujours distinctes, se multiplient. Mais au-delà des matinales de France Bleu déjà co-diffusées par France 3, la prochaine sera ouverte à Châteauroux dans quelques jours, la difficulté est de réussir au quotidien ce qui est déjà réalisé occasionnellement …
"Tôt ou tard pour vraiment avancer, la question de la gouvernance et du pilotage global du projet par une seule autorité sera incontournable". Voilà ce que déclarent, off, nombre de dirigeants !
En tous cas, au-delà des enjeux financiers qui priment … L’intérêt général, le service à rendre au public en épousant l’air du temps et les nouveaux modes de consommation des médias, et donc l’ambition éditoriale doivent prévaloir. C’est le souhait des professionnels : que la qualité des antennes linéaires et numértiques soit au cœur de la réflexion, et que l’évolution ne soit pas pauvrement opérée qu’en vertu d’objectifs budgétaires.
Comme le dit une proverbe savoyard ... I fâ prindre lo tin kmin a vin, lou-z-omo kmin i son, l'ardzin pè cin k'a vâ.
"Il faut prendre le temps comme il vient, les hommes comme ils sont et l'argent pour ce qu'il vaut."
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 22 septembre 2024.
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Dati-Dite-Date ! "Dati", tjrs rue de Valois … La messe est-elle "Dite", faut-il prendre "Date" quant à la fusion de FTV et RF ? (le 20-09-2024) |
Pour beaucoup, la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron avait enterré le projet porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati, devenue ensuite "démissionaire" comme tous les membres du gouvernement. C’était sans imaginer la crise politique qui allait s’ouvrir et surtout sa reconduction ce samedi soir.
Autrement dit : Après Belotte, puis Re Belotte ... Ce pourrait être "Dix de der", cette fois ?
A 2 reprises déjà cette réforme a semblé passer par pertes et profits. La première fois, c’était en 2019. Le texte imaginé à l’époque par Franck Riester, n’avait pas survécu à la crise du Covid.
Ensuite Roslyne Bachelot à la Culture n'a pas souhaité porter le projet, ne cachant d'ailleurs pas ses réserves, pour ne pas dire son désaccord.
Mais dès son arrivée rue de Valois en janvier dernier, Rachida Dati, elle, en a fait l'un de ses fers de lance.
Parmi les autres personnalités aux postes clés du gouvernement Barnier, Bruno Retailleau, à l’Intérieur : le 15 mai dernier sur "franceinfo:" il n’avait pas d’état d’âme.
Le projet de loi sur l'audiovisuel public, qui peut resurgir rapidement à quelques virgules près, à l’aune des nécessaires économies à opérer du côté de l’état, concerne en réalité 2 entreprises. France TV : France 2, 3, 4 et 5, France info, le réseau outre-mer La 1re et ses 9 stations locales avec son siège à Paris : 2,57 milliards d'euros de dotation en 2024 et 8 825 salariés.
Et Radio France: France Inter, France Culture, France Musique, FIP et Mouv', France Bleu avec ses 44 stations locales, et la chaîne d'information continue "franceinfo:" 668 millions d'euros de budget et 4 400 salariés.
Le projet de loi dit "de réforme de l'audiovisuel public", dans sa dernière mouture, exclut les autres sociétés France Média Monde, TV5 Monde, Arte et l’INA.
Avant même la dissolution décidée par le Président de la République au soir de l’élection européenne, le débat prévu le 23 mai à l'Assemblée nationale avait été retiré de l'ordre du jour par le gouvernement.
L'ensemble des syndicats s'y montraient fermement opposés, inquiets pour l'avenir des salariés, ils s'interrogeaient sur l'intérêt d'une fusion "qui s’annonce longue, complexe, anxiogène pour les salariés et sans réel objectif éditorial". Les syndicats de France Télévisions demandaient même "la mise en place rapide, au plus tard à l’automne 2024, d’un dispositif de financement pérenne et dynamique du service public audiovisuel", garantie d'indépendance.
La veille de la date prévue pour le débat au Palais Bourbon, une tribune a été publiée par l’ensemble des sociétés de journalistes dans les colonnes du quotidien Le Monde : "Non, les médias audiovisuels publics ne seront pas plus forts ensemble car les marchés, les usages, les modèles de production de la télévision et de la radio de service public ne sont pas les mêmes", Les journalistes craignaient "un appauvrissement de l'offre d'information", et le risque "d'être plus sensibles aux pressions, notamment politiques, une fois réunis sous une seule et même direction."
La proposition de loi, telle qu’amendée par le gouvernement prévoyait notamment : la création d’une holding publique au 1er janvier 2025, avant une fusion, programmée un an plus tard. Dans tous les cas aujourd'hui, ce calendrier ne pourrait manifestement pas être tenu …
Dans la dernière version du projet, ni le coût de cette fusion, ni le mode de financement de l’audiovisuel public, ne sont précisés. Depuis la suppression de la redevance télé par la loi de finances rectificative pour 2022, les chaînes publiques fonctionnent via une fraction de la TVA. Cette mesure était donc programmée pour être temporaire jusqu’à la fin de l’année 2024. La proposition de loi précisait seulement que "la principale source de financement" de France Média devrait être constituée "par une ressource publique de nature pérenne suffisante, prévisible et prenant en compte l’inflation" comme, par exemple, un "prélèvement sur les recettes de l’Etat". Le retour d’une redevance n'était donc pas envisagé.
Au mois de mai dernier en tous cas, Rachida Dati assurait toujours qu’il fallait faire la réforme au plus vite, avant la fin du mandat de la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci en 2025.
Mais, pour beaucoup, c’était aussi un moyen pour la ministre d’avoir un "bilan" à la culture, avant de briguer la mairie de Paris en 2026. Sur ce calendrier en tous cas, il n’y a toujours pas d’interrogation, ni d'inquiétude !
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 21 septembre 2024.
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