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18 juin ... L'appel gaullien en 40 à la radio a-t-il un écho dans l'allocution macronienne d'il y a 9 jours en mode crossmedia ? (le 17-06-2024)

 

Gravité dans le ton,

faciès en mode tragique …

 

Sorry its not set :(

 

Un certain 18 juin en 1840, puis 28 ans plus tard au moment d’annoncer également la dissolution de l’Assemblée nationale,

Charles de Gaulle est le premier responsable politique de notre histoire contemporaine à dénoncer face au micro d’abord,

puis face à la caméra,

des menaces pour l’avenir de la nation :

la probable victoire de l’armée nazie, puis le danger communiste…

 

Sorry its not set :(

 

Il y a 9 jours,

selon certains observateurs,

le Président de la République choisi au soir de sa défaite aux Européennes la même posture pour mobiliser la population

et l’appeler à s’exprimer démocratiquement sur son destin.

 

Sorry its not set :(

 

En 1940,

peu de gens entendent en direct à la BBC l’appel du 18 juin,

mais le texte légendaire est repris dans la presse les jours suivants et touche surtout ensuite clandestinement sa cible rapidement :

il devient pour beaucoup d’historiens l’acte fondateur de la résistance. Enregistré sur un disque qui a ensuite disparu, la scène a été immortalisée plus tard par le Général,

et a été reconstituée récemment pour le cinéma par Lambert Wilson dans le film de Gabriel Le Bomin.

 

 

En 1968,

Il n’ y a que quelques 9 millions de petits écrans chez les français.

L’allocution du général qui annonce des législatives anticipées 3 semaines plus se déroule alors que le quartier Latin s’embrase depuis quinze jours.

Charles de Gaulle s’adresse solennellement aux Français, rivés devant leur poste de télévision.

Comme le rappelle Le Parisien "il ratiocine, annonce un référendum… et rate complètement son coup".

.Il lui faudra encore une semaine, une disparition et un discours, pour reprendre la main. Au final, des urnes sortira tout de même une vague gaulliste !

 

 

En 2024, comparaison n’étant pas forcément raison,

les français ont souvent plusieurs téléviseurs à la maison et chacun à son smartphone en poche.

L’effet de surprise, pour ne pas dire de sidération, créée par l’allocution d’Emmanuel Macron ce dimanche 9 juin est également exceptionnel.

 

Sorry its not set :(

 

A 21 heures, ce sont quelques 15,3 millions de Français soit 49,7% du public qui y assistent

dont 7,8 millions de téléspectateurs sur TF1 et quasiment 4 millions sur France2.

Du coté des chaînes info, c’est BFM TV qui gagne la bataille devant CNews.

Devant le petit écran ce sont évidemment en large majorité des adultes,

il faudrait bien sur additionner l’audience via les réseaux sociaux pour connaître le réel impact de la séquence puisque chez les 18-24 ans,

puisque Twitter, Facebook, YouTube ou TikTok constituent leur première source d’information.

 

 

L’allocution ou pourquoi "l’appel" demeurent des exercices exceptionnels évidemment,

réservées aux heures perçues comme graves…

Mais de manière générale, la télévision ou plutôt l’image n’est plus seulement un moyen de faire passer un message politique,

elle est devenue un moyen de présenter un spectacle aux Français, futurs électeurs,

et les interventions solennelles sont une technique de scénarisation.

"La réalité n’a aucune importance, c’est la perception qui compte",

confie le porte-parole du candidat Sarkozy en 2007.

La politique est bel et bien devenue une téléréalité,

les électeurs des "télésp-électeurs"

et la présidentielle comme tous les combats électoraux des formes de "Koh-Lanta".

 

Loin de toute solennité,

les Guignols ont su évoquer ce type de discours, à leur manière,

avec un autre Président concerné par une dissolution !

 

 

En France le 18 juin est journée nationale commémorative ...

"de l'appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi".

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 18 juin 2024.

 

 

 

 

 

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Sportifs, artistes dans les médias tradis et sociaux : les voix de ces "influenceurs" comptent-elles en vue des législatives ? (le 17-06-2024)

 

"Nous nous demandons souvent : comment agir ?

Aujourd'hui, nous sommes menés au score, sur le point de perdre le match.

Mais il nous reste quelques jours de prolongation pour réagir. 

Les 30 juin et 7 juillet prochains : votons pour l'espoir !

Votons contre l'extrême droite,

qui vient de réaliser un score historique aux élections européennes."

 

Sorry its not set :(

 

En quoi ce type de tribune de personnalités peut-il encore influencer ?

Voici en tous cas l’appel de quelques 160 sportifs publié à la Une de l’Equipe ce lundi …

Les prises de positions se multiplient sur les réseaux sociaux et dans les médias depuis quelques jours pour tenter en premier lieu de mobiliser les électeurs

en vue des législatives anticipées,

ou carrément pour faire barrage au RN,

voire aux 2 extrêmes.

C’est pour beaucoup le sens de l’intervention de Killian MBappé qui s'apprête en Allemagne à disputer ce soir le 1er match de l'Euro.

 

Réaction de Jordan Bardella sur Europe 1 :

"Quand on est multimillionnaire, qu’on a la chance de se balader en jet-privé,

je suis un peu gêné de voir ces sportifs donner des leçons à des gens qui gagnent 1400 € par mois,

qui n’arrivent pas à boucler les fins de mois,

qui ne sentent plus en sécurité et qui ont le sentiment de perdre leurs valeurs."

 

Sorry its not set :(

 

Sur les réseaux sociaux des artistes ont aussi pris position ...

comme les rappeurs Georgio, Akhenaton du groupe I AM, Médine, mais aussi le chanteur pop Voyou, ou le jeune acteur Ben Attal.

De nombreuses personnalités ont également appelé au rassemblement de la gauche, avant même qu’intervienne l’émergence du "Nouveau Front Populaire"

parmi lesquelles l'autrice de BD Pénélope Bagieux, les auteurs Pierre Lemaitre, Annie Ernaux et Marie Darrieussecq,

des acteurs et actrices tels Ariane Ascaride, Anna Mouglalis ou Romane Bohringer...   

 

Sorry its not set :(

 

Sans oublier les influenceurs auxquels e-crossmedia a déjà consacré un article, dès ce samedi :

https://www.e-crossmedia.com/actualites/squeezie-appelle-a-sqeezer-le-rn-quand-les-influenceurs-ont-plus-d-impact-sur-la-cible-jeune-que-les-journalistes-398?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR2dg6YNnj_dzFsGVG87r9sDdTefaCzdjepBkZMzSvXEEsWIz9YRTRoiFuA_aem_ZmFrZWR1bW15MTZieXRlcw

 

Poids médiatique et culturel,

le choix des célébrités a-t-il vraiment une prise sur le vote des électeurs ?

Comme le disait déjà au JDD il y a 2 ans au moment de la Présidentielle Frédéric Dabi, patron de l’IFOP :

"L’influence réelle des appels au vote sur le choix des Français est extrêmement marginale, pour ne pas dire nulle. 

À l’époque de François Mitterrand en 1981,

ou de Valéry Giscard d’Estaing,

en 1974,

dans une société "très politisée et formatée",

cela pouvait avoir un rôle !

 

Exemple içi en 88 avec de nombreuses personnalités à un meeting de François Mitterrand.

 

 

"Aujourd’hui, l’appel d’un artiste, d’un politique, c’est un coup d’épée dans l’eau,

et ce n’est que très rarement décisif",

concluait sans détour le sondeur dans son interview au Journal Du Dimanche. 

 

 

"Avant, une élection était un concours de soutien d’artistes  ...

En 1974 et 81, Giscard avait De Funès, Johnny Halliday ou Sylvie Vartan, quand Mitterrand avait Piccoli ou Guy Bedos.

Aujourd’hui, les prises de positions sont devenues plus difficiles et risquées pour les artistes",

rappellait également en 2022 Jamil Jean-Marc Dakhlia, ex-Président de Sorbonne Nouvelle,

avec l’exemple du chanteur Faudel, dont la carrière ne s’est pas vraiment remise de son soutien à Nicolas Sarkozy en 2007.

 

 

En tous cas dès ce lundi matin,

le RN ciblé par nombre de personnalités leur répond sur BFM TV,

et en premier lieu à Killian MBappé,

via l’un de ses portes paroles André Kotarac.

 

 

Pour Gabriel Attal en revanche,

tête de file de Renaissance

et 1er ministre,

le numéro 1 des Bleus est dans son rôle, comme il l'a expliqué ce lundi également sur RTL :

 

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 17 juin 2024.

 

 

 

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"Dis moi ce que tu écoutes, je saurai pour qui tu votes …" Une étude publiée par Marianne caractérise les radios françaises avec l'opinion de leurs auditeurs ... (le 16-06-2024)

 

Voilà un tableau, qui n’est pas le 1er du genre,

mais qui ne manquera pas d’émouvoir, sinon d’interroger, au sein de nombre de rédactions.

Il conforte beaucoup de points de vue, quotidiennement publiés sur les réseaux sociaux.

 

Sorry its not set :(

 

Globalement les stations affichent une volonté de pluralisme,

la perception des auditeurs est manifestement bien différente !

Cette étude de l’Ifop pour Marianne a été menée sur un échantillon représentatif de près de 3000 personnes

de 18 ans et plus,

inscrites sur les listes électorales.

 

Sorry its not set :(

 

L’hebdo écrit …

"Vous êtes un inconditionnel du JT de TF1 ?

Il y a quasi une chance sur deux que vous votiez RN.

Vous écoutez tous les jours France Inter et vous trouvez ce Raphaël Glucksmann vachement bien ?

C’est normal."

 

Sorry its not set :(

 

C’est manifestement

" franceinfo: "

la radio d’information continue du groupe Radio France qui apparaît avoir l’auditoire le plus varié,

pour ne pas dire "équilibré".

Faut-il y voir une corrélation avec l'antenne ?

 

Sorry its not set :(

 

La première radio de France, France Inter, séduit manifestement plus d’auditeurs de gauche.

 

Sorry its not set :(

 

Sur la deuxième marche du podium des audiences,

RTL apparaît plus ancrée au centre et à droite, alors que la station s'est engagée il y a quelques semaines encore en affichant une ambition de pluralisme .

 

Sorry its not set :(

 

L'ancrage à droite apparaît bien plus net pour Europe 1 qui assume une ligne éditoriale libérale et de droite,

et également pour RMC.

Ces 2 stations savent manifestement aller à la rencontre du public acquis à ce positionnement électoral.

 

Sorry its not set :(

 

Manquent les chiffres de Sud Radio qui pour beaucoup fidélise sans doute les auditeurs partisans de la même ligne de pensée.  

 

Sorry its not set :(

 

Les 44 stations du réseau France Bleu semblent coller à leurs territoires, et refléter l’orientation politique de la France dite "périphérique" et rurale.

 

Quant à NRJ, d’aucuns considèreront que décidément la musique n’adoucit pas toujours les mœurs !

 

Sorry its not set :(

 

Ce tableau déboule au lendemain de la dissolution de l'Assemblée Nationale,

et 3 semaines après un rapport relayé par le Figaro Magazine

qui pointait un manque de pluralisme et d'impartialité du service public

dérogeant ainsi à ses obligations légales.

 

Sorry its not set :(

 

Cette étude a été menée, comme le précise Télérama,

par un think tank libéral, "Thomas More" fondé par Charles Millon

(ancien ministre de la Défense, adhérent de Sens commun,

le courant politique issu de la Manif pour tous,

et soutien d’Éric Zemmour.

Elle se conclue ainsi  :

"L’orientation politique et idéologique des participants aux émissions serait marquée.

Si 50 % d’entre eux sont classés comme neutres,

25 % seraient socialistes et progressistes et 4 % libéraux et conservateurs,

France Inter étant la plus marquée avec 32 % de participants répondant à la qualification “socialistes et progressistes”.

 

Le site du Figaro résumait l’ensemble de l’étude sur son site.

 

 

Le Figaro, qui enfoncait même le clou,

avec cette intervention de l'un des dirigeants de sa rédaction :

 

 

Radio France a dans la foulée vivement réagi

en dénonçant surtout la méthodologie mise en œuvre par les auteurs de l’étude.

 

Sorry its not set :(

 

Il y a 2 ans déjà,

la Présidente de Radio France plaidait face à la représentation nationale pour la sincérité de l’indépendance de ses rédactions.

 

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 16 juin 2024.

 

 

 

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Squeezie appelle a sqeezer le RN : quand les influenceurs ont plus d'impact sur la cible jeune que les journalistes ... (le 15-06-2024)

 

"Aller voter aux élections législatives,

et s’opposer à l’extrême-droite".

 

Voilà les publications qui se multiplient à destination du jeune public depuis 2 jours sur les réseaux sociaux.

La campagne ne bat en effet pas son plein que sur les médias traditionnels !

 

Sorry its not set :(

 

Sur le web,

quelques journalistes des nouveaux médias font le gros de l’audience en particulier en ciblant le jeune public ...

Comme HugoDecrypt :

 

Sorry its not set :(

 

Mais ce sont des influenceurs qui d’ordinaire parlent de vidéos, de sport, de mode, ou de jeux

qui font le buzz …

Comme ces 5 exemples rassemblés par le site Brut :

 

 

La prise de parole de Squeezie,

toujours premier youtubeur de France puisque TiboInShape réalise essentiellement son audience à l’étranger,

est un évènement inédit .

 

Sorry its not set :(

 

Squezzie est suivi par

8,7 millions d’individus

sur Instagram !

Et son message de mobilisation contre l'extrême droite a en plus été republié par un autre youtubeur, Cyprien

qui totalise14,5 millions d’abonnés sur YouTube et 5,9 millions sur Instagram.

La chambre d'écho est considérable et sur cette cible bien plus influente que ce que diffusent radios et télévisions !

 

Sorry its not set :(

 

Mais du coup, Squeezie perd des fidèles :

son appel inciterait de nombreux followers à se désabonner …

Voilà ce qu’en dit en tous cas sur YouTube Psyhodelik

un vidéaste qui aborde des sujets divers et variés,

allant des polémiques entre influenceurs aux faits de société les plus insolites.

 

 

L’audience probable de l’engagement de Squeezie a d’ailleurs conduit Jordan Bardella lui-même a lui répondre.

Dans une lettre ouverte, sur ses comptes Insta et TikTok ...

 

Sorry its not set :(

 

Et par une vidéo :

 

 

 

Pour mémoire,

les derniers chiffres publiés concernant la fréquentation des réseaux sociaux par les jeunes,

hors YouTube.

 

Sorry its not set :(

 

Et la mesure de la motivation de l'usage des plateformes est aussi importante :

"S'informer" figure en bonne place ...

 

Sorry its not set :(

 

Ironie du sort ...

Si l'actualité,

et ces jours-ci la campagne électorale,

sont suivies par les séniors et les adultes surtout sur les médias traditionnels,

les jeunes adultes sur les plateformes s'interrogent, à propos des réseaux sociaux plébicités par les plus petits ...

TikTok par exemple les inquiete,

comme le confie Squezzie lui même !

 

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 15 juin 2024.

 

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Icone de la chanson française, Françoise Hardy décédée hier mardi, était également une femme de radio. Entretien avec Elodie Suigo, franceinfo: (le 12-06-2024)

 

C’est son fils Thomas qui a publié l’annonce de son décès, sur ses réseaux sociaux ce mardi soir …

 

Sorry its not set :(

 

Françoise Hardy,

icône de la chanson française s’est éteinte au terme de 20 ans de lutte contre la maladie, '

un cancer du système lymphatique.

 

Sorry its not set :(

 

Chanteuse, manequin pour les plus grand créateurs, astrologue, ou encore écrivaine,

Françoise Hardy a aussi été femme de radio durant une vingtaine d’années…

 

 

Quand elle enregistre "Message Personnel", au début des années 70 alors qu’elle donne naissance à son fils Thomas,

elle s’investie dans la pratique de l’astrologie.

 

Sorry its not set :(

 

Et dès 1980 Michel Bassi le directeur de RMC lui confie une émission hebdomadaire sur cette thématique.

L’interprétation des correspondances supposées entre la position et le mouvement des planètes et les affaires humaines,

ainsi que plus tard la graphologie,

sont ses grandes passions avec la musique et la mode puisqu’elle a été la muse de plusieurs créateurs de haute couture.

 

Sorry its not set :(

 

Au milieu des années 90 son contrat avec RMC n’est pas renouvelé,

et elle ne chante plus qu’occasionnellement à l’invitation de rares artistes.

Le succès et la popularité, elle les connaît toujours avec ses livres consacrés à l’astrologie

et un rendez-vous quotidien diffusé sur RFM .

 

Sorry its not set :(

 

Coup de fil à Elodie Suigo, France Info,

 

 

Elodie Suigo a accueilli au micro pour la dernière fois Françoise Hardy il y a 3 ans.

https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/le-monde-d-elodie/francoise-hardy-l-ecriture-m-a-permis-de-faire-du-beau-avec-de-la-souffrance-7176965

 

Sorry its not set :(

 

"Le monde d'Élodie" est multi-diffusé du lundi au vendredi sur franceinfo.

Tous les jours, d'Élodie Suigo reçoit un invité et, au-delà de son actualité immédiate, propose un entretien intime et hors des sentiers battus

https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/le-monde-d-elodie

 

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 12 juin 2024.

 

 

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Fusion dissoute ou future disparition ? Après la déflagration politique de ce dimanche, l’audiovisuel public à nouveau en question. Quel gouvernement sortira-t-il des urnes … (le 10-06-2024)

Le serpent de mer ...

Dans les mythes et légendes c’est un monstre proche du dragon européen (!) qui possède généralement des dimensions gigantesques.

 

Sorry its not set :(

 

Le serpent de mer ... C’est aussi un sujet peu racoleur, qui n’intéresse pas grand monde ou qui lasse le public, et qui ne débouche généralement pas sur du concret…

 

Sorry its not set :(

 

Saison 1 : L’idée de création de France Médias est, déjà, défendue par Franck Riester, en 2017 mais le dossier est mis de côté du fait de la pandémie Covid 19.

 

Sorry its not set :(

Saison 2 : Rachida Dati en fait son cheval de bataille dès son arrivée au ministère de la culture en février.

Elle reprend les grandes lignes du texte de 2017 et souhaite à tous crins le faire voter avant l’été.

La ministre assure qu'il faut aller vite, en finir avant la fin du mandat de la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, en 2025.

Mais selon nombre d’observateurs, c'est surtout un moyen pour elle d'avoir "un bilan" à la Culture avant de briguer la mairie de Paris en 2026.

 

Après une "phase intermédiaire" sous forme d’une holding dès l’an prochain, l'entreprise unique rassemblant France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (RFI, France 24) et l'Ina (Institut national de l'audiovisuel) doit être en place pour le1er janvier 2026. "Le sujet est mûr", affirme la ministre , il y a quelques jours encore.

 

Sorry its not set :(

D'après Rachida Dati, l'audiovisuel public dispose de "forces indéniables" mais aujourd'hui "dispersées", ce qui l'expose à un "risque d'affaiblissement" face aux plateformes internationales comme Netflix.

L’examen du texte qui était prévu à l’assemblée nationale il y a quelques jours les 25 et 26 mai a été ajourné, remplacé par un débat d’actualité sur les évènement en Nouvelle Calédonie.

Mais sans doute surtout parce qu’un mouvement de grève de grande ampleur frappe les entreprises publiques concernées.

 

Sorry its not set :(

La majorité des collaborateurs, et même certains hauts-dirigeants dont la Présidente de Radio France, sont opposés à la fusion programmée.

 

Saison 3 ... Que peut-il advenir maintenant de ce projet ?  

Depuis l’annonce de la dissolution ce dimanche soir, le calendrier législatif est mis en pause et les textes en cours d’examen ne peuvent donc pas être adoptés dans l’immédiat.

 

Sorry its not set :(

 

Les projets législatifs en cours, comme celui de la création de France Médias ou le projet de loi sur la fin de vie, sont purement et simplement suspendus. En attendant le résultat des élections législatives des 30 juin et 7 juillet annoncées par le chef de l’état ce dimanche soir.

 

Sorry its not set :(

En principe, ils peuvent ensuite être repris sous la mandature suivante à condition que le gouvernement les présente à la nouvelle Assemblée. Ils repartent alors de zéro dans la navette parlementaire. Le texte relatif à la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté des médias, comme tous les projets ou propositions de loi est donc de facto pour le moins mis en attente, voire pour beaucoup d’ores et déjà définitivement enterré…

Pour mémoire, si les forces de gauche et les écologistes s’opposent à ce projet,

le Rassemblement National est, lui, pour une privatisation de l’audiovisuel public.

L’un de ses leaders, Sébastien Chenu l’a réaffirmé, ce matin, sur BFM TV.

 

 

Plus question, dans ce cas, de fusion donc,

mais de pure et simple disparition !

 

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

10 juin 2024.

 

 

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Rédactions en ébullition ce dimanche ... En sera-t-il de même pour le corps électoral ? Évaluations pas avant à 20 heures sur les médias français, mais tendances publiées bien avant sur le web depuis l'étranger ! (le 09-06-2024)

 

Ce dimanche, à l’occasion de l’élection européenne, les sites d’informations belges et suisses seront particulièrement scrutés.

Comme l’écrit aujourd'hui le quotidien "Le soir" à Bruxelles…

"A chaque fois que les Français sont appelés aux urnes, c’est la même rengaine.

Depuis 1977 les résultats ne peuvent pas être communiqués avant 20 h par les médias français,

mais sont disponibles bien avant dans les médias belges. 

La loi française ne s’applique pas en Belgique !"

 

Sorry its not set :(

 

Comme le précise, à Reims, "L’Union" …

"En recoupant les résultats des bureaux qui ferment plus tôt que les autres (notamment dans les DOM-TOM)

et ceux de sondages qu’ils réalisent,

les médias belges peuvent publier des estimations très fiables bien avant l’heure fatidique !

 

Sorry its not set :(

 

Déjà en 2012 pour la présidentielle française ...

Le parquet de Paris avait menacé d'engager des poursuites judiciaires en cas de diffusion d'estimation de résultats ou de sondages à la sortie des urnes

avant la fermeture des derniers bureaux de vote en métropole

comme le rappelle le quotidien suisse "Le Matin" …

Des dirigeants de médias suisses et belges, notamment, avaient dénoncé "l’absurde menace de la France"

et affirmé qu'ils feraient leur boulot de journalistes en faisant circuler l'information et en donnant les résultats dès qu'ils seront disponibles".

 

Sorry its not set :(

 

En tous cas , si ces dernières semaines les médias ont focalisé sur la campagne en vue de l’élection à un tour de ce dimanche,

la France, au quotidien, semble toujours être bonne dernière en termes de couverture de l’actualité européenne.

 

Sorry its not set :(

 

Seuls 39% des Français entendent régulièrement parler de l’actualité du Parlement européen,

contre 62% des Européens en moyenne, et 74% des Allemands.

Voilà l'un des enseignements de l’Eurobaromètre publié en juin dernier, il y a un an.

Malgré de récentes améliorations, le retard semble tout de même demeurer important vis-à-vis de tous les autres pays européens,

l’Irlande, avant-dernière, étant par exemple à 50%, soit 11% de plus que chez nous.

 

Sorry its not set :(

 

Reste à voir, à 20 heures ce soir, si ces données se confirment

puisque les différents débats diffusés à la télévision par exemple ont plutôt connu de bons succès d’audience durant le mois écoulé…

N'empêche que le désintérêt, en général, pour les élections européennes des Français (47%) se confirme tout de même

dans la dernière enquête Eurobaromètre avant le scrutin par rapport au reste des Européens (60%).

Tandis que l’euroscepticisme apparaît toujours plus marqué en France qu’ailleurs, souligne une enquête qualitative de Destin commun qui projette 41% d’europhobes

et 23% d’euro-critiques en France.

 

Sorry its not set :(

 

Selon Michaël Malherbe, qui développe une activité de conseil en communication digitale :

"En matière d’information européenne, la France occupe une position désastreuse qui doit être nuancée :

"La presse écrite parle plus d’Europe que l’audiovisuel,

et la radio un peu plus que la télévision.

Malgré les cahiers des charges qui imposent une forte obligation de parler des affaires européennes pour toutes les chaînes de télévision,

le premier média d’information en Europe, TF1, ne dispose toujours pas de correspondant permanent à Bruxelles !"

 

Sorry its not set :(

 

Par ailleurs …

"L’ingérence étrangère représente une nouvelle préoccupation qui touche à la fois les médias, les réseaux sociaux et les citoyens

au travers des campagnes de désinformation massives contre la démocratie européenne qui menacent déjà la sincérité des débats

et peut-être l’intégrité des résultats du scrutin".

 

Sorry its not set :(

 

En attendant, ce dimanche soir, l’élection de 81 eurodéputés français

à lire ou relire notre entretien publié le 25 avril dernier avec Jean Marie Cavada,

ex eurodéputé , journaliste et grand dirigeant de l’audiovisuel.

 

https://www.e-crossmedia.com/actualites/danger-de-mort-pour-l-europe-dit-le-president-macron-a-la-sorbonne-n-est-ce-pas-aussi-de-desinformation-dont-souffre-l-ue-entretien-avec-jean-marie-cavada-ex-depute-europeen-et-patron-de-presse-374?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR29U3lblL3iKeIIMjSjZkdNzPZWKO7bjo_ez6uc3PirSbmNrXBYMF2FwTw_aem_AUc8onphuH51OifdmvkXLk6AOwm68SK7vVL2B5b9ar88wzsIJKG02hh7LsZi9Xx-2Qqmjp-Xujj6Rn-AqTVUGIGJ

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 9 juin 2024.

 

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A la veille du scrutin … ZOOM sur les Réseaux Sociaux et leur rôle en parallèle des médias tradis, sur la campagne de l’élection européenne. (le 08-06-2024)

 

L’un des évènements médiatiques que l’histoire retiendra est sans doute le face à face organisé le 23 mai par France 2

entre Gabriel Attal, le Premier ministre,

et Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement National.

3, 6 millions de personnes face à leur petit écran,

soit 18% de part d’audience.

 

Sorry its not set :(

 

Alors qu’ensuite,

en deuxième partie de soirée ...

Les autres leaders Manon Aubry (LFI), François-Xavier Bellamy (LR), Marie Toussaint (Les Ecologistes) et Marion Maréchal (Reconquête !)

ne réunissaient plus que la moitié de ces téléspectateurs.

 

Sorry its not set :(

 

Les chaînes info ont-elles aussi monté plusieurs débats,

comme BFM TV, C NEWS ou LCI

en réunissant en moyenne autour des 800 000 téléspectateurs.

 

Sorry its not set :(

 

Pour nombre d’observateurs, malgré la mobilisation des radios et télévisions traditionnelles,

c’est dorénavant plutôt sur les réseaux sociaux que l’opinion se forge.

Les différents partis y engagent d'ailleurs toujours plus de moyens...

 

Sorry its not set :(

 

Jordan Bardella par exemple a lancé sa campagne sur TikTok dès le début d’année

avec une vidéo dans une boîte de nuit, mitraillé par les smartphones de ses fans et au son de la chanson “En bande organisée”.

Largement partagée, cette publi lui aurait permis de se donner le statut de "copain de soirée",

sans pour autant évoquer son programme.

Le Président du RN comptabilise 1,3 million d’abonnés, rien que sur ce réseau social.

Il est le troisième homme politique le plus suivi sur la plateforme en France,

après Emmanuel Macron

(4,1 millions de followers)

et Jean-Luc Mélenchon

(2,2 millions).

 

Sorry its not set :(

 

Ces dernières semaines,

le Centre de recherche de Sciences Po s'est intéressé au rapport d'usagers d'Instagram, TikTok, LinkedIn, X (ex-Twitter) et Snapchat à la politique.

"Gare aux idées reçues !"

explique au journal Les Echos l'auteur du rapport :

"La confiance dans la politique augmente à mesure que l'on utilise davantage les réseaux sociaux,

contrairement à l'idée convenue selon laquelle ces réseaux offriraient un espace public de pure contestation.

 

Rien n'indique que leur usage intensif conduit à opter pour une offre politique radicale de droite ou de gauche.

Concrètement,

le vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou de Marine Le Pen n'évolue pas en fonction du rythme d'utilisation de ces réseaux.

 

Seule différence notable :

les usagers intensifs seraient plus abstentionnistes (36 %)

que ceux qui les utilisent occasionnellement (22 %).

"Les réseaux sociaux sont des chambres d'écho de problèmes sous-jacents", poursuit-il.

"Ce sont avant tout des facteurs sociologiques qui expliquent le vote de chacun."

 

Sorry its not set :(

 

Les utilisateurs intensifs restent toutefois plus proches des extrêmes que les autres.

La proximité avec le Rassemblement national (RN) concerne 19 % des utilisateurs intensifs

contre 14 % des utilisateurs occasionnels.

L'effet est plus fort encore pour La France Insoumise :

14 % chez les premiers

contre 3 % chez les seconds.

 

Sorry its not set :(

 

Pour cibler les publics des plateformes, les partis politiques misent sur la forme, en essayant d'être le plus percutant possible explique à Mouv’,

la radio "jeune" de Radio France,

Laurence Allard, maîtresse de conférences en sciences de la communication et chercheuse à l'université Sorbonne Nouvelle :

"Les politiques essaient d'enchainer quelques idées en articulant plusieurs vidéos les unes après les autres. Il y a donc un discours qui est émis au-delà de la phrase d'accroche ou d'un slogan un peu répétitif. Mais, cela reste une approche très synthétique, très martelante de l'actualité, de l'information ou de la politique. C'est une première approche, il faut ensuite se tourner vers d'autres médias pour creuser le sujet."

 

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Enfin ... 

Si la publicité politique à proprement parler est interdite en France,

nombre de nos voisins ont vu leurs différentes plateformes inondées par des messages achetés à grand frais ...

Et les extrêmes ne sont pas les seuls à utiliser les publicités Google.

Renew Europe par exemple,

le groupe politique centriste du président Emmanuel Macron,

a dépensé environ 50 000 euros pour une publicité

comparant le fait de voter pour la première fois aux premiers pas d'un bébé ou au premier baiser d'un adolescent.

 

 

A souligner encore que toutes les publicités de campagne ne sont pas seulement destinées aux candidats ou à leurs programmes.

Comme le note la chaîne Euronews...

 

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Les organisations non gouvernementales paient également pour des promotions sur les médias sociaux, et le mois dernier,

le Parlement européen lui-même a dépensé plus de 183 000 euros rien qu'en France et en Allemagne pour des publicités sur Facebook encourageant les gens à aller voter.

 

A l'intar des pros de la presse, de la radio et de la télévision,

les acteurs des campagnes électorales se doivent en tous cas de composer eux aussi avec l'évolution du mode de consommation des médias.

Comme le démontre le désintérêt des partis pour l'affichage électoral officiel, dans nombre de communes de France !

 

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Les derniers chiffres publiés il y a quelques heures sur les intentions de vote,

par l’institut IPSOS.

https://www.ipsos.com/fr-fr/europeennes-2024/europeennes-2024-intention-de-vote-et-chiffres-cles

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 8 juin 2024.

 

Voir l'article

L'un des jours les plus longs, et marquants, sur une plage de Normandie d'un jeune homme qui deviendra ensuite journaliste et dirigeant de radio. Entretien avec Richard Hartzer. (le 05-06-2024)

 

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Quand un jeune homme, futur journaliste, se retrouve "acteur" de l'un des longs métrages patrimoniaux les plus emblématiques ...

Coup de fil à Richard Hartzer.

 

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Il fait ses premières armes

à Europe N°1,

puis rejoint l'ORTF, France Inter.

Il monte ensuite au Cameroun, avec la confiance d'Hervé Bourges, l'école de journalisme de Yaoundé,

puis dirige en France plusieurs radios locales de Radio France comme Provence, Limousin et Belfort Montbéliard.

Toujours passionné par le journalisme, il écrit encore en tant que correspondant local pour les DNA.

 

 

"Je venais de réussir l'examen d'entrée à l'école de journalisme, et je me passionnais pour l'actualité.

Je me documentais beaucoup,

en particulier sur l'histoire de la seconde guerre mondiale pour des raisons personnelles.

Mon père a en effet été fait prisonnier et a été contraint de rejoindre l'armée allemande,

enrolé de force.

En Alsace, d'où nous sommes originaires, on les appelle les "Malgré-nous".

 

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"J'ai vu une annonce dans la presse.

La production du film recherchait des figurants.

Je me suis donc rendu sur place, à Colleville sur mer,

Omaha Beach."

 

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"Pour moi, en août 61, 

c'était personnellement émouvant, important.

Je pensais à mon père que je n'ai jamais plus revu et voulais voir de près ce à quoi pouvait ressembler une scène de guerre.

Même si l'expérience était amusante, il ne s'agissait pas d'une banale figuration,

comme pour n'importe quel film...

C'était participer à une reconstitution historique."

 

 

"Je pense avoir été d'ailleurs, ce jour-là, parmi les très rares participants à venir d'Alsace.

Je me souviens avoir rencontré un jeune homme du Jura,

j'entends encore son accent !

Mais la majorité des jeunes gens étaient originaires de Normandie ou de Bretagne."

 

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"Avant le tournage de la scène sur la plage d'Omaha Beach, l'équipe nous a mis à disposition 2 types de costumes

ou allemand, ou canadien.

Pour moi, il était hors de question que je porte une tenue vert de gris nazie.

Un détail que j'ai bien en mémoire également :

la scène a été filmée en plein jour,

alors qu'à l'écran, elle apparaît dans le pénombre. 

Nous sommes à ce moment du scénario au début du débarquement, à l'aube ... "

 

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"J'ai vu le film plusieurs fois évidemment.

La scène est repérable,

c'est celle du combat sur Omaha Beach.

Au delà de cette expérience importante dans ma vie de jeune homme,

elle a compté dans ma construction personnelle et ma façon d'envisager le métier de journaliste.

Un reportage concernant quelque conflit que ce soit n'est jamais anodin.

On parle aujourd'hui de "guerre chirurgicale" .

C'est révoltant !"

 

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"J'en ai parlé avec des militaires d'ailleurs.

Des civils sont toujours victimes et l'expression "collatérale" est insensée.

Pensons-y, toujours,

quand nous écoutons ou voyons des reportages

comme ces temps-ci,

en Ukraine ou à Gaza."

 

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"Au bout de bien des années de recherches, j'ai fini par apprendre que mon père est décédé du typhus,

dans l'une des villes aujourd'hui martyre, en Ukraine ... "

 

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 5 juin 2024.

 

 

 

Voir l'article

"Si l'info continue avait existé ?" se demande France 2 pour le 80 ème anniversaire du débarquement. Mais c'est un fait historique : en 44 une radio de ce format a effectivement diffusé ... la propagande des nazis, à Paris ! (le 05-06-2024)

 

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Au delà de la couverture en direct de toutes les cérémonies, en particulier de celle avec les 25 chefs d'état attendus,

en plus du déploiement des équipes avec leurs plateaux installés en plein air par la plupart des chaînes,

l'idée la plus originale revient à France2 qui propose dès ce mercredi soir une émission au conducteur inédit :

"Et si l'info continue avait éxisté il y a 80 ans ?"

 

 

Invité samedi dernier de "Quelle époque", le présentateur Julian Bugier explique que ce choix de présentation dans la forme est au service du fond :

raconter de manière concernante l'histoire, aux plus jeunes générations.

 

 

Historiquement en tous cas, la première radio d’info continue au monde a bel et bien été créée en 1944,

durant le 2ème guerre mondiale, et en France !

Mais pas depuis la Normandie ...

Cela s'est passé à Paris durant les tous derniers mois de l’occupation,

et à l'initiative des nazis !

 

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"Pour être renseignés vite,

de façon précise,

en quinze minutes,

ouvrez votre poste de radio!

Ecoutez

"L’Information Permanente"

sur 206 mètres de longueur d’ondes !"

 

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La station imaginée par l'occupant prétend alors donner des infos, mais "ne pas les commenter" …

Avec ce nouveau programme émis depuis le site de la Tour Eiffel qui avait été sabordé dès 1940 par des résistants,

l’occupant alors tente de reconquérir la confiance des parisiens.

C’est une pure opération de marketing …  

L'image de la station que les services de propagande ont investi dès leur arrivée 4 ans plus tôt est trop dégradée :

"Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est Allemand".

 

 

Si dans le fond, rien ne change évidemment,

dans la forme l’offre est révolutionnaire !

C'est une réelle arme de guerre  …

"De l’info tous les quarts d’heure, de 7h à 2 heures du matin …  "

"Par elle, vous connaîtrez les dernières nouvelles du monde entier, les pronostics et les résultats des courses,

les échos de la vie parisienne et française, les cours de la bourse, les programmes des spectacles, la mode, la cuisine, la vie féminine, l’actualité industrielle et économique,

les résultat de la Loterie Nationale, les échos, pronostics et résultats sportifs, etc ! "

 

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A lire le conducteur d'antenne,

il ressemble en tous points, à ceux que chaque auditeur connaît, à la rythmique qui préside aujourd'hui encore aux radios d'info continue partout sur la planète.

"Ce que vous ne devez pas ignorer"

tous les jours à 7.28, 7.43, 7.58, 8.58, 9.28, 9.43, 14.28, 14.43, 14.58, 20.28, 20.43, 20.58, 24.28, 24.43, 24.58….

 

Ou encore,

"Ce que vous pouvez faire aujourd’hui" : lundi, vendredi, samedi et dimanche, à 8.43, 9.58, 15.43; mardi, mercredi et jeudi, à 8.43 et 9.58…

 

En réalité, quand cette offre totalement novatrice dans la forme est lancée,

le 1er février 44,

les restrictions d’électricité sont de plus en plus nombreuses dans la capitale, et les Parisiens semblent s’en désintéresser complètement.

 

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Et dès les débuts de la station …

Le groupe Dauvergne, des Forces Françaises de l’Intérieur infiltre la rédaction qui dépend de Radio Paris, évidemment toujours sous le joug nazi.

Des messages codés sont diffusés à l’antenne dissimulés dans des brèves de faits divers anodins, totalement inventés.

 

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Finalement cette 1ere station d'info continue de l'histoire de la radio n’aura existé sur les ondes que pendant 6 mois …  

"L'Information permanente" cesse en effet d'émettre le 1er août 1944.

Au fur et à mesure de l'avancée des troupes libératrices, des radios, françaises commencent à réémettre,

aidées par les militaires américains et britanniques.

La première à Cherbourg le 4 juillet 1944, à 19h45.

 

 

 

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Au delà du concept "Si l'info continue avait éxisté"

France2 propose plusieurs autres programmes, dès ce mercredi soir .

 

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Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 5 juin 2024.

 

 

 

 

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