Victoire des salariés en grève, échec de la ministre ? Projet de réforme de l'audiovisuel public "rejeté" d'emblée ce lundi à l'assemblée nationale ! (le 30-06-2025) |
Est-ce une nouvelle fois reculé pour mieux sauter, ou ce nouvel épisode du feuilleton fragilise-t-il durablement le projet du gouvernement ? Le projet de réforme a en tous cas été « rejeté » d’emblée ce lundi après-midi par l’Assemblée nationale ! Alors qu’il avait été adopté par le Sénat, le texte doit maintenant y retourner avant de revenir au Palais Bourbon ...
Le débat a en tous cas été houleux cet après-midi , même si au final, la séance n’a pas duré bien longtemps. La ministre a pourtant d’entrée cherché à défendre une nouvelle fois sa réforme. Rachida Dati :
Virginie Duby Muller, de la droite républicaine a tenté de soutenir la ministre en regrettant la posture des bancs de gauche …
Contre, d’autres parlementaires y sont allés de leurs critiques comme la socialiste Fatiha Keloua Hachi :
Ou Sohie Tayet du groupe écologiste qui a déposé la motion de rejet. Elle reprend d'ailleurs une bonne partie des arguments avancés par les grévistes. Aujourd'hui affirme-t-elle 67 % des journalistes de Radio France sont en grève.
Avant le vote de la motion déposée par les écologistes, Jérémie Patrier-Leitus, le rapporteur de la loi a regretté la procédure d’obstruction engagée sur l'ensemble des bancs de gauche.
Puis le vote est intervenu …
La motion de rejet déposée par les écologistes a donc été votée à 94 voix pour et 38 contre, pour un total de 132 votants. A noter que, contre toute attente, le Rassemblement national a joint ses voix à celles de la gauche.
Thierry Mathieu e-crossmedia le 30 juin 2025. |
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Chaud bouillant pour les "prévisionnistes" : la réforme de l'audiovisuel public portée par Rachida Dati sera-t-elle adoptée ces lundi et mardi à l'Assemblée ? (le 29-06-2025) |
Passera, passera pas ? Le serpent de mer de la réforme de l’audiovisuel public se mord la queue et tourne au conflit entre la ministre de tutelle et les salariés de Radio France, France Télévisions, l’INA et même certaines de leurs directions !
Comme la météo, l’ambiance est à la surchauffe ... Les prochaines 48 heures sont catégorisées en mode alerte rouge, si ce n’est cyclonique du côté de l’Assemblée Nationale.
Le texte qui prévoit la création de la holding, à laquelle le pouvoir pense depuis 5 ans est enfin, disent ses partisans, examiné par les parlementaires. Les "pour" sont en majorité du centre, de la droite et sans doute de l’extrême droite. Pour les "contre", hors de question de laisser démanteler ce joyau français pour des raisons budgétaires ou bassement politiques. C'est ce que disent la gauche dite "de gouvernement", l’extrême gauche et aussi nombre d’écologistes.
Comme pour la majorité des dossiers du fait du manque de majorité issue de la dissolution, le vote en première lecture du texte prévu à l’issue de son examen ce lundi et mardi, est pour le moins incertain. C’est bien là-dessus que tablent les opposants. Parmi lesquels l’ancienne ministre de la Culture Roselyne Bachelot :
La bataille est bel et bien politique, puisque c’est en effet le parlement qui va avoir à trancher.
Les syndicats ont d’ailleurs incité ce week-end les auditeurs et téléspectateurs à écrire à leurs députés pour les inciter à s’opposer à la réforme. Avec ce modèle de lettres : Madame / Monsieur le/la Députée, Je m’appelle… et habite à…, commune de votre circonscription. Je vous écris aujourd’hui pour attirer votre attention sur le projet de loi qui sera soumis à votre vote ce lundi 30 juin, Je suis un auditeur / une auditrice régulière de la radio de service public, très attaché.e à sa qualité, son éclectisme, la richesse de son offre. Je suis inquiet.e pour la pérennité de ses programmes et l’indépendance de ses salariés. France Télévisions verra ses programmes perturbés du fait de la grève déclenchée par tous les syndicats, comme le sont largement ceux de Radio France depuis jeudi.
Avec cette manifestation et cette séquence au pied de la maison de la radio et de la musique. "Rachida, on ne veut pas de ton foutu projet de loi / Qui nique le service public" ! Quand 2 figures de Radio France, Charline Vanhoenacker et Frédéric Fromet, ré-écrivent le Lacrimosa du Requiem de Mozart contre la réforme de l’audiovisuel public…
Le bras de fer entre les "pour" et les "contre" fait rage d’ores et déjà sur les réseaux sociaux. Par milliers, des internautes demandent au contraire carrément la privatisation accusant les chaines de radio et de télévision publique d’être orientées à gauche, wokistes, et bien trop couteuses en ces temps de disette budgétaire.
Coté syndical le bras de fer avec la ministre est d’une rare violence. Les représentants des personnels l’accusant de ne porter ce projet qu’à des fins personnelles. Si elle réussissait, elle serait légitimée pour conquérir la mairie de Paris l’année prochaine, elle est d’ailleurs largement en tête des sondages …
Les arguments de Rachida Dati sont battus en brèche ... Nottement à propos du numérique.
Les organisations syndicales contestent au fond l’intérêt d’une nouvelle organisation pour optimiser les offres en mode "média global" : la perspective de voir les effectifs être drastiquement réduis suscite l’inquiétude des équipes, tout en craignant aussi une baisse de l’indépendance des rédactions et une concentration du contrôle de l’éditorial puisque l’entité serait placée sous l’autorité d’une même personne.
Pour la réforme en revanche, certaines personnalités et pas des moindres se voient réduites au silence… Comme le révèle Le Nouvel Obs, Mathieu Gallet l’ancien PDG de Radio France a carrément vu le 25 mai son invitation annulée à « Zoom Zoom Zen », animée par Matthieu Noël sur Inter !
Rachida Dati, elle, reste droite dans ses bottes, comme au micro de Sud Radio, en s'appuyant sur le rapport que lui a remis l'ex patronne de France Inter :
e-crossmedia Thierry Mathieu, le 29 juin 2025.
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Tutelle et pros de l'audiovisuel public : dialogue de sourds ! Projet adoubé à l'Assemblée mais grève illimitée dès le 26 juin à RF et le 30 à FTV. (le 19-06-2025) |
C'est un "montage bureaucratique et politique" qui "menace gravement l’indépendance de Radio France, sa mission de service public et l’existence même de certaines antennes" écrivent 6 syndicats à la radio ...
"Un bricolage au service d'une seule chose : l'ambition personnelle d'une ministre" ajoutent leurs 4 collègues de FTV ...
Incompréhensions, non-dits, postures évidemment politiques ! C'est un criant dialogue de sourds entre les salariés des entreprises concernés et leurs directions : RF, FTV et l'INA alors que le projet de réforme sera examiné dans 10 jours au Palais Bourbon.
Il faut dire qu'alors que la ministre de la culture ambitionne de conquérir la mairie de Paris, elle galope sur ce cheval de bataille : restructurer l'audiovisuel public. Si elle réussissait ce pari, elle serait légitime dit-on pour conquérir la capitale.
Attaquée pour des affaires de présumés enrichissements personnels, par Médiapart, Rachida Dati fait feu de tous bois et attaquant un journaliste. en direct sur France 5, et ne démord pas de la nécessité de sa réforme.
Enjeu politique mis à part ... pourquoi tant d'incompréhensions de la part des professionnels concernés ?
Le projet de holding regarde l'ensemble de l'audiovisuel public mais en premier lieu l'info continue. franceinfo: TV et radio, depuis 8 ans sont sensées travailler ensemble. Pourtant chaque télespectateur et/ou auditeur est loin de pouvoir le constater ! Les rédacteurs en chefs de part et d'autre de la Seine s'appellent-ils seulement pour échanger sur leurs choix ou mettre en commun leurs moyens d'action ?
Autre dossier mis en avant pour la réforme : l'action régionale ... De manière moins infinitémisale, nombre d'équipes en région se sont emparées du chantier et ont démontré leur volonté d'avancer, de faire coopérer les équipes de radio ex-france Bleu, et France 3. Une quarantaine de matinales radio sont d'ores et déjà co-diffusées par la TV dans les régions de l'hexagone, mais les salariés de la 3 feignent globalement de l'ignorer ! Pour eux, leur chaîne n'est que diffuseur d'une offre qui ne les regarde pas.
D'aucuns souligneront le traditionnel mépris des gens de télévision, vis à vis de leurs confrères de la radio .... Qui eux, craignent de se faire manger par la TV !
Eau et gaz à tous les étages ... c'est sans doute le résultat d'un manque de clareté sur le projet depuis tant d'années au sein des entreprises. La priorité a été d'acheter la paix sociale, en espérant que le projet de la tutelle n'aboutirait pas !
Illustration avec cette AG tenue à la maison de Radio France à l'initiative de la CGT. Attaquée chez elle, la pédégère Sibyle Veil ne défendrait plus la radio proprement dite ...
Avec évidemment une grève prévue pour les 30 juin et 1er juillet prochains au moment où sera votée la loi en première lecture ...
Et si, depuis tant d'années les décideurs de chaque maison pourtant financées par la tutelle avaient été pro-actifs avec leurs équipes ? Comme le disait au moment où les radios locales de Radio France ont su se sauver en épousant l'époque :
Et si de la même façon, les directions actuelles disaient : "Il n'y a pas de cadavre sous les placards".
Et si les professionels de la profession s'emparaient du dossier pour que l'union fasse la force, et donc se donnent les moyens de créer les nouvelles races de médias attendues par les publics ?
Et si l'intérêt général et les deniers public prévalaient et étaient mis en avant par les directions, leurs salariés et leurs représentations syndicales, tous rémunérés par le public ... Au service des publics !
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Israël-Iran-USA : guerre d'avions annoncée ? Les réflexions de Michel Polacco, patron de presse, qui vient d'être primé par ses pairs en tant que journaliste spécialiste de l'aéronautique. (le 18-06-2025) |
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EDITO : Autruches … Salariés et top managers de l'audiovisuel public. ICI : le bec enfoui dans le sable mouvant ... politique ! (le 17-06-2025) |
"Une épicerie au coin de la rue n’y survivrait pas " me disait un directeur de station locale à Radio France…
Force est de constater, alors qu’est annoncé le vote de la création de la holding pour le rapprochement de l’ex France Bleu et de France 3 durant la session parlementaire supplémentaire jusqu’à mi-juillet, que ce sont les non-dits qui surnagent, la tête déjà sous l'eau..
Les artisans des antennes, côté Radio comme côté TV, feignent d’oublier qu’ils sont salariés par des entreprises publiques, donc dépendants des budgets alloués par Bercy. Et que des arbitrages budgétaires, en ces temps de disette, frappent l’ensemble des services rendus aux publics. Pour beaucoup, malgré cela, il n’est pourtant question en réalité que de conservatisme : ne pas toucher à l’existant !
Il y a un demi-siècle, c'est vrai, au moment des 30 glorieuses où l’état n’était pas en but à de sérieuses difficultés financières, il avait été décidé que radio et télévision devaient chacune jouer dans leur couloir. Cela a permis, en effet, le succès de l’audiovisuel public français, salué internationalement singulièrement sur l'action régionale avec la création des radios locales de Radio France : réelle proximité, affective et géographique, avec les publics ciblés.
Mais quid aujourd’hui de l’évolution du mode de consommation où le web et l'image prédominent ... De l’affaiblissement des médias radio et télévision de flux, vérifié sondage après sondage ? Quid des attentes des publics dont le récepteur de média principal est désormais le smartphone ?
L’époque n’est-elle pas, conservatisme-corporatisme mis à part, à re évaluer le mode de diffusion et à investir le crossmedia pour se donner les moyens de capter les publics ? L'idée d’alier les professionnalismes des pros du web, des techniciens, des journalistes, des animateurs partout en région pour créer une nouvelle race de média en phase avec les attentes des publics est-elle hors-sol ? La motivation première, et noble de ces métiers, n’est-elle plus de coller à l’air du temps surtout quand leur raison d’être leur ADN, reste de servir les publics, tous ceux qui le financent ?
Alors bien sur … Quand une grande dirigeante de Radio France désormais à la retraite, mais toujours auréolée de ses succès d’audiences, soutient la réforme en marche, elle est conspuée alors qu'elle rend son rapport commandé par Rachida Dati… Pour continuer à exister dans le paf elle aurait écrit ce que la ministre voulait lire ! Et si les femmes et les hommes de l’art, tant côté radio que côté télévision s’interrogeaient non seulement sur leur présent, mais surtout sur leur devenir ?
Et si les top managers, il faudrait l’écrire aussi au féminin, de part et d’autre de la Seine, qui savaient depuis tant d’années que ce projet était sur les rails, arrêtaient de se regarder en chien(nes) de faillance au nom d’ambitions personnelles ! Et si, réellement, elles travaillaient à l’édification de ce nouveau média, de cette "nouvelle race de média" plutôt que d’anguiller chacune dans leur chapelle pour acheter leurs paix sociales ?
Ce projet voulu par la tutelle, donc l’état et tous les citoyens qui le financent, doit enfin se construire, et être maîtrisé dans l’intérêt général par des professionnels de la profession, et non pas seulement par les experts grand-argentiers de Bercy. Dans chaque maison des expertises existent : le plan Bleu côté RF, les 1ères côté FTV...
Vu d’ICI, en faisant confiance aux savoir-faire de tous les professionnels non pas seulement à Paris mais surtout en région, l’adhésion des publics sera au rendez-vous. Si tout à chacun accepte et ambitionne d’épouser l’époque et de continuer à servir les publics ! Et que bien sur, la radio ne se fasse pas "manger" par la télévision ! De toutes façons, aujourd'hui, ce sont le web et les RS qui sont les patrons !
Thierry Mathieu e-crossmedia le 17 juin 2025 |
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Où en est la transition au DAB+ en Europe, et singulièrement en France ? Un rapport est présenté à l'Arcom ce lundi... Entretien avec l'un de ses auteurs, Albino Pédroia. (le 15-06-2025) |
C’est étude menée par un Observatoire basé en Italie qui compare son marché aux autres de taille comparable en Europe, à savoir l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Espagne, sans négliger des études de cas spécifiques dans d'autres plus petits pays. Elle a été réalisée à l'occasion du 100e anniversaire de la radio en Italie, le 6 octobre 2024, dans le but de décrire l'état de l'art de l'industrie la plus ancienne parmi les médias de diffusion. Cet organe se donne pour mission de "protéger et de valoriser les sociétés de radio italiennes, l'activité constitue un pilier fondamental de l'information et de la liberté d'expression, outil indispensable au progrès et à la cohésion de la société".
Coup de fil à l’un des 2 auteurs, Albino Pédroia qui présente ce lundi ce document à l’Arcom. Ex-directeur du développement, membre du comité de direction du groupe Havas et responsable des affaires de la concurrence au sein du groupe Canal+, il enseigne aujourd’hui l'économie des groupes de communication dans le cadre du Master Digital-Media-Cinéma à l'Université La Sorbonne Panthéon à Paris.
"Au Royaume-Uni, en Allemagne et en France, sans parler des pays plus petits comme la Suisse, la Norvège ou les Pays-Bas, transition de la radiodiffusion analogique vers la diffusion numérique est une question importante et d'actualité !
Car bien qu’il apparaisse vieillissant avec la concurrence des offres sur le web, le média radio a de l’avenir … "Malgré la croissance exponentielle des offres audio, grâce à Internet, la radio en Europe occupe toujours une place extrêmement importante, tant en termes de part d'audience que de ressources économiques. Cependant, les nouvelles offres audio représentent une concurrence sérieuse, en particulier auprès des jeunes publics. Face au dynamisme et à la variété des initiatives dans le domaine de la musique, des podcasts et des livres audios, les radios réagissent en diversifiant leurs plateformes de diffusion, en adaptant leurs formats éditoriaux aux nouvelles expériences d'écoute et en diversifiant leur offre éditoriale.
Et pourtant selon votre étude il y a une place pour le DAB+ ? "L'écoute en ligne progresse en effet plus rapidement que la radiodiffusion numérique DAB et DAB+ car, outre les très jeunes, les jeunes adultes adoptent de plus en plus l'écoute en ligne. Ceux qui écoutent la radio via un appareil en ligne, principalement les smartphones, passent plus de temps à écouter les plateformes de streaming musical qu'à écouter la radio. Les plateformes musicales sont désormais le principal concurrent de la radio chez les jeunes et les jeunes adultes. Les podcasts, très populaires auprès des jeunes, apparaissent comme un concurrent critique, même si les stations de radio elles-mêmes sont désormais de grands éditeurs de podcasts."
"Pendant ce temps, le renouvellement du parc de récepteurs de radiodiffusion est lent, surtout dans un contexte technologique où le smartphone est donc désormais le récepteur universel. Seuls les éditeurs italiens demandent aux fabricants de smartphones d'intégrer un tuner DAB+ …"
"Mais les promoteurs du DAB+ mettent en avant les innombrables avantages de leur mode de diffusion : accès direct des éditeurs aux auditeurs, meilleure qualité audio, diffusion des données, plus de stations de radio, et une meilleure écoute mobile".
La Présidente de Radio France portait déjà la bonne parole il y a 2 ans devant les parlementaires ...
Comme Sibyle Veil, vous considérez donc que le DAB+ aura malgré tout sa place, à côté de la réception par le web sur les smartphones … "Oui mais ce sera long, entre 10 et 15 ans ! L'abandon de la radiodiffusion analogique, principalement FM et marginalement AM au Royaume-Uni, est aussi envisagé dans une double perspective : une réduction des coûts pour l'éditeur et une contribution à la durabilité climatique. En attendant, la plupart des acteurs du marché payent 2 fois pour émettre leurs programmes, en FM et en RNT ! "
"La France, qui a récemment introduit la DAB+, et l'Espagne, qui est la dernière à lancer la DAB+ à l'échelle nationale, font état d'une écoute analogique en FM toujours très élevée. Parmi les pays analysés, il n'y a qu'en Allemagne avec 54 % et au Royaume-Uni avec 69 % que l'écoute numérique dépasse 50 % de l'écoute totale :"
"Au Royaume Uni, 66 stations de radio sont diffusées sur la plate-forme de radiodiffusion numérique DAB/DAB+ dans tout le pays, y compris les stations commerciales et de service public : 23 stations, soit 35%, diffusent en DAB et 47, soit 71%, ne diffusent qu'en numérique. Au niveau local, 644 stations de radio diffusent sur 58 multiplex."
"Dans les petits pays cependant, l'écoute numérique (DAB+, Online et DTT) dépasse les 70 %. Sur ce tableau on voit les modes d’écoute : en brun la FM et bleu le Dab et en vert le web :"
Comment convaincre les auditeurs en France de se doter d’un appareil pour capter en DAB + ? "Il faudrait sans doute que les stations ou de nouveaux éditeurs proposent des offres spécifiques, qu’on ne pourrait écouter qu’avec la radio numérique terrestre."
"Pour l’instant il n’y en a que 3 au plan national : kto, AirZen radio et Skyrock Klassiks … Qui communique d'ailleurs sur son succès également via internet ...
"A part évidemment les stations locales, toutes les autres radios diffusées en DAB + dans tout l'héxagone, sont celles qu’on peut déjà écouter en FM ou en ligne sur le web ... C’est l’un des problèmes !"
En France métropolitaine, l'ARCOM recense près de 900 services de radio autorisés à émettre en analogique - FM - et plus de 210 dans les territoires d'outre-mer, soit un total de plus de 1100 radios. Sur le territoire continental, plus de 800 diffuseurs sont locaux (89%), les nationaux entre privés et public, donc Radio France sont au nombre de 26.
Le rapport, présenté ce lundi à l'Arcom : https://www.
Thierry Mathieu e-crossmedia le 16 juin 2025
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TikTok, ton univers impitoyable... Que disent les médias après les auditions d'influenceurs controversés à l'Assemblée nationale ? (le 14-06-2025) |
Quand les médias pros, tentent de comprendre les "Nouveaux médias" … Le grand écart entre le monde virtuel des réseaux sociaux et la réalité des enjeux sociétaux a explosé ces derniers jours lors de l’audition de quelques influenceurs français sur TikTok au Palais Bourbon.
Parmi eux, comme les qualifie Charlie Hebdo : "Le reconverti du porno AD Laurent le roi des mascus Alex Hitchens, et le chef de la « chienneté », Nasdas."
Nasdas, un des influenceurs les plus suivis sur Snapchat notamment, a évoqué ses revenus devant les parlementaires indique Capital : "En chiffre d’affaires, on est à des centaines de milliers d’euros par mois" Deuxième le plus influent sur Snapchat avec plus de 9,2 millions d’abonnés, star du quartier Saint-Jacques à Perpignan, il est surnommé Robin des bois…
Ce vidéaste-influenceur a surtout fait le buzz en distribuant de l’argent en live ou dans la rue à des jeunes dans le besoin.
Il a aussi accueilli des jeunes en difficulté et des SDF dans une villa afin de les filmer comme dans une téléréalité raconte Le Parisien. "Ce que vous appelez misogynie ou violence, nous on appelle ça drama. Et le drama, ça paie plus que la pédagogie". Il a semblé durant son audition traiter les parlementaires par le mépris …
AD Laurent, reconverti du trash-télé au porno, s'est lui posé en victime d'élitisme témoigne Atlantico. Il organisait pendant le confinement des vidéos en direct avec des femmes qui dansaient de façon suggestive et des strip-teases, imitant des grognements et aboiements canins pendant les passages de certaines jeunes filles. Il a nié toute responsabilité dans la diffusion de contenus sexualisés accessibles aux mineurs, tout en affirmant qu'être acteur porno ne l'empêchait pas d'avoir une parole responsable.
Ses contenus ont été retirés de Tiktok après une intervention ministérielle il y a 3 semaines, accusé de propager "une vision déformée et toxique de la sexualité où la domination et la violence prennent le pas sur le consentement" explique Libération. Quant à l’accès des mineurs à ses réseaux sociaux et son contenu pornographique, il cible directement les plateformes : "Si des jeunes de moins de 13 ans y ont accès, c’est de la faute de TikTok et du contrôle parental. Je ne peux pas être responsable de tout". Comme il l’a déclaré sur TMC dans Quotidien.
3ème cas ... Alex Hitchens, de son vrai nom Isac Myembo, suivi par 164.000 personnes sur Instagram et 370.000 sur YouTube. Il est connu pour ses discours masculinistes rapporte Le Figaro. Il prône la violence physique contre les femmes et n’hésite pas à en embrasser certaines dans la rue, sans leur consentement. Face à la Commission, Isac Myembo ne trouve pas que ses propos soient problématiques. Il invite mêmes les jeunes hommes à suivre ses conseils. Alors que les questions manifestement lui déplaisent, il met carrément fin à la visioconférence sans autorisation des députés, après seulement quinze minutes d’audition. Comme les téléspectateurs de BFM2 ont pu le voir en direct.
Suivi par plus de 650 000 abonnés, son compte a été supprimé ce jeudi 12 juin, avant d’être de retour en ligne précise Le Monde : "La décision de supprimer ce compte a été prise conformément à nos règles communautaires (discours haineux et comportements haineux), que nous appliquons strictement à tous les utilisateurs, sans exception "
Mais très vite dit l'AFP sur intervention des avocats de l’influenceur, il faisait son retour sur la plateforme ! "La censure ne fonctionnera pas. Et même si vous comptez faire bannir d’autres comptes, mon équipe prépare une cinquantaine de nouveaux comptes dès la semaine prochaine".
Car en effet, au-delà des auteurs de contenus , le diffuseur est également responsable.
HugoDecrypt l'un des influenceurs, sérieux et pro de l'info avec son équipe, les plus suivis par les jeunes gens a aussi été auditionné. A la question faut-il interdire l'accès aux réseaux sociaux pour les mineurs et limiter les dégats, il avoue son scepticisme ... Comme le publie Ouest-France sur son site :
L’une des responsables de TikTok en France ne s’est d'ailleurs trouvée très à l’aise face aux députés quand elle a, à son tour, du leur répondre. En particulier quand ils ont évoqué le cas de jeunes incités à la scarification par des influenceurs sur sa plateforme …
Vidéo publiée par LCP, La Chaine Parlementaire … sur son compte TikTok ! Mais quelle influence peut-elle avoir sur les jeunes abonnés ?
Thierry Mathieu e-crossmedia le 14 juin 2025.
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Ca se veut "new," mais ça sonne déjà "has been" ... Le DAB+ fait sa "big" pub sur le web, alors que le streaming est justement son principal concurrent ! (le 10-06-2025) |
"La véritable innovation, c’est l’invention de la roue. Pas la cinquième du char !" Voilà la réflexion d’une figure de la radio publique suisse en constatant qu’en quelques semaines, depuis l’arrêt de la diffusion en FM pour privilégier le DAB+, la RSR a perdu un tiers de ses auditeurs…
Nos voisins helvètes, pourtant très en avance pour le déploiement du parc d’émetteurs de Radio Numérique Terrestre font-ils l’expérience de la résistance au changement, ou surtout face à un manque d’équipement des auditeurs qui ne sont pas dotés d’appareils de nouvelle génération ?
Côté France, qu’à cela ne tienne, le marketing pro DAB + met les bouchées double pour, quoi qu’il en coûte, que le grand public adopte cette nouvelle technologie. Portée par les principales stations et aussi par les plus modestes qui voient l’opportunité d’exister via le RNT puisqu’elle offre plus de fréquences que la FM, une campagne inonde les réseaux sociaux…
C’est chercher à convertir les consommateurs de radio d’adopter le DAB + en tentant de les séduire surtout sur le web :
Alors que justement, s’ils lisent ces messages c’est que les internautes n’en ont pas besoin : ils peuvent écouter les radios en ligne avec leur smartphone ou leur PC ! L'un des arguments mis en avant pour la radio numérique terrestre c'est qu’elle est totalement gratuite, comme la FM. Qu’elle ne nécessite pas d’abonnement internet …
Mais n’est-ce pas faire l’autruche ? La France compte désormais 48,5 millions d'internautes quotidiens, et les Français passent en moyenne 2h40 chaque jour sur internet, contre 2h06 en 2019.
80% du temps passé en ligne se fait en effet sur smartphone, et de plus en plus souvent avec des écouteurs Bluetooth rivés aux oreilles. Pour écouter le son des vidéos, et aussi de plus en plus les radios, même sous forme de podcasts !
Pourtant, nous dit notre confrère de la Radio Suisse Romande … "Le directeur des opérations de la SSR, Marco Derighetti, reste serein et ne voit aucune raison de s’alarmer : "Il fallait s'attendre à une baisse temporaire, car tous nos auditeurs et auditrices ne se sont pas équipés ou n'ont pas pu s'équiper, avant l'arrêt des fréquences FM. Nous en étions conscients mais nous comptons sur une reprise des audiences".
Même point de vue donc des patrons de radios en France qui derrière l’ARCOM se mobilisent pour le DAB+, comme à l’occasion de la récente fête de la radio .
Parmi eux, Sybille Veil, la Pédégère de Radio France, mais avec une nuance … Elle annonce la fin de la diffusion de Mouv’, son offre dédiée aux ados et au jeune public en FM, pour redéployer certaines émissions "parlées" sur ses autres chaînes et sa programmation musicale sur le web, le médium favori de ce public. Elle annonce en plus que ses fréquences DAB+ diffuseront un programme destiné aux enfants….
Ce qui inquiète évidemment les artisans d’une offre similaire déjà présente depuis 8 ans. Mais Pitchoun Radio bataille pour exister dans le PAF. D'aucuns s'interrogeront ... Comment de très jeunes auditeurs potentiels peuvent-ils avoir accès au DAB +, présent surtout à bord des voitures récentes ?
Evidemment l’idée de permettre à plus d’acteurs d’émettre des programmes qu’en modulation de fréquence est louable … Mais au-delà du service public, comment faire pour que le modèle économique soit viable ? Même si émettre en numérique coûte moins cher qu’en FM, cela reste un défi pour nombre de stations qui peinent à survivre puisque la manne publicitaire n’est pas extensible, elle.
A tel point que comme nombre de radios associatives depuis toujours, certaines stations lancent des "radiotons". Comme Phare FM qui en appelle aux dons à l'antenne et sur le web !
Evidemment ... Il y a aussi la qualité du son qui est bien meilleure en numérique, donc en DAB+ qu’en FM, et surtout qu’en streaming ! Mais depuis la libération de la bande FM et la compression forcenée du signal par les radios musicales privées, puis le passage au numérique dans les années 90, la haute fidélité n’est malheureusement plus recherchée par le grand public. Surtout pour les jeunes générations qui ont grandi avec ces pauvres nouveaux standards... On a gagné en praticité avec le MP3 mais on a clairement perdu en qualité sonore. La musique est moins subtile, moins chaleureuse. Paradoxe puisqu’on parle de RNT : c’est l’effet de la compression numérique, grand public, transmise par le web !
Réflexion, encore, de notre ami de la Radio Suisse Romande … "Omettre de mentionner aux auditeurs que même sans FM, grâce à la 4G, ils ont de toutes façons déjà accès, sans DAB+, à toutes les stations de leur choix en chargeant simplement et gratuitement une application sur leur smartphone, c’est une façon de les prendre pour des dindes..."
Et puis ... Comme le souligne un expert de la radio au niveau européen à e-crossmedia : "Le problème des opérateurs radio français c’est que durant 10 à 15 ans ils auront un double mode de diffusion : le DAB+ qui leur leur coûte aujourd’hui globalement 25 M € par an, et ce sera 30 M € en 2026... Tout en continuant à payer pour la FM naturellement. Et le tout ... Sans plus d’auditeurs ni de recettes !"
Thierry Mathieu e-crossmedia le 11 juin 2025.
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Dérèglement climatique : dans l'océan des infos sur le web comme les médias pros, tout n'est pas limpide ni "nice" ... (le 09-06-2025) |
En laissant dire n’importe quoi, sans contredire ou recontextualiser, radios et télés ne seraient pas plus vertueuses que le web ou les réseaux sociaux à propos de l’écologie et des dérèglements climatiques !
Alors que se tient à Nice la 3ᵉ Conférence des Nations Unies pour l'Océan, c’est le constat de Data For Food, QuotaClimat et Science Feedback, 3 ONG qui analysent ce qui est diffusé au fil des antennes. Ce recensement des séquences de désinfo au fil des programmes repose sur une combinaison d’intelligence artificielle avec une vérification réalisée par des fact-checkers certifiés. L’analyse s’appuie sur les données de l’Observatoire des médias sur l’écologie et s’inscrit dans le cadre du projet Climate Safeguards.
128 cas avérés de désinformation ont été détectés de janvier à mars dernier soit une moyenne de 10 par semaine. Ce qui remet en cause l’idée reçue selon laquelle la désinformation se limite surtout aux réseaux sociaux.
Alors évidemment, presque toutes les chaines de radio ou de télévision consacrent désormais des rendez-vous dédiés au climat ...
Mais le problème c'est qu'au fil des émissions ou des sessions dédiées au débat, des personnalités tiennent des discours excessifs, voire mensongers, et que leurs propos ne sont pas contredits ou même contextualisés par les journalistes ou les animateurs.
Là se logent les séquences de "désinformation" ! Et c’est surtout vrai sur les chaînes d’info continue : le nombre de désinformation diffusé y est plus important.
Ce n’est donc guère mieux que sur le web où tout à chacun publie sans respecter la déontologie en matière d’information.
En décembre 2024 en Europe, 13% de la désinformation en ligne portait sur le climat. C’est plus que la désinformation liée à l’Ukraine, aux questions LGBTQ+ ou même au conflit régional au Moyen-Orient.
La semaine de l’investiture de Donald Trump marquait un pic significatif (+150 % par rapport au contexte 2 semaines plus tôt, et 2 semaines plus tard) de désinformation climatique. Parmi les 17 extraits contenant de la désinformation la semaine du 20 janvier, 7 mentionnent explicitement Donald Trump pour s’appuyer sur ses propos (soit 41 %).
Les médias pros tout de même n’ont pas manqué, à ce moment , de décrypter ce qu’il se passait :
Pour les radios et les télés en France, le régulateur tente de limiter les dégâts… L’ARCOM a d’ailleurs pris trois décisions notables en 2024 : deux mises en garde vis-à-vis de Sud Radio pour désinformation climatique non-contredite, et une sanction financière inédite de 20 000 € à l’encontre de CNews pour le même motif.
Pour les 3 ONG … " Notre rapport appelle à une réponse proportionnée de la part des journalistes, du régulateur, du législateur ainsi que des annonceurs. Il invite également à une prise de conscience du grand public, afin de développer un regard critique sur l’information consommée."
De quoi inspirer en tous cas certains artistes, comme le cinéaste Laurent Firode qui publie sur le web ...
Thierry Mathieu e-crossmedia le 9 juin 2025. |
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Publier, sur un média pro ou les RS, c'est comme conduire : il y a un code à respecter pour partager la route en responsabilité. (le 08-06-2025) |
Où l'on voit comment n’importe quelle info, vraie ou fausse, peut faire boule de neige sur les réseaux sociaux, bien plus vite que via des médias traditionnels …
C’est l’une des questions traitées par le Think Tank "L'Observatoire du Long Terme" qui publie une analyse pluridisciplinaire sur les risques de désinformation de grande ampleur nés du déploiement des usages numériques.
Par exemple, l’organisation américano-britannique Center for Countering Digital Hate étudie les mois de février et mars 2021 à propos des publications antivax. Seulement quelques internautes malintentionnés, exercent alors une influence considérable ! Simplement 12 utilisateurs de Facebook, certains sans aucune notoriété, sont à l’origine de 73 % des contenus antivaccins en anglais diffusés durant ces 2 mois analysés !
Ce groupe est également responsable de 65 % des contenus antivaccins diffusés sur Instagram et sur Twitter ! Facebook a aussi mené sa propre analyse interne pour comprendre la propagation des contenus antivaccins sur sa plateforme. 111 utilisateurs individuels ont contribué à eux seuls à la moitié de l’ensemble du contenu exprimant et valorisant une hésitation à la vaccination. Par ailleurs 17 % des 120 000 tweets antivax publiés durant cette période font référence aux douze principaux antivax en ligne !
Pourtant en 2015, il y a 10 ans déjà et donc avant la crise covid 19, la Cour européenne des droits de l’homme se montrait consciente de ce risque … "La possibilité pour les individus de s’exprimer sur Internet constitue un outil sans précédent d’exercice de la liberté d’expression. Cependant, les avantages de ce média s’accompagnent d’un certain nombre de risques. Des propos clairement illicites, notamment des propos diffamatoires, haineux ou appelant à la violence, peuvent être diffusés comme jamais auparavant dans le monde entier, en quelques secondes et parfois demeurer en ligne pendant fort longtemps."
Pourtant, à l’instar des journalistes qui se doivent, eux, de respecter la déontologie, tout citoyen internaute est aussi engagé dans l'expression de son opinion. "Dès lors qu’il est actif sur une plateforme sociale, il est doté d’une capacité nouvelle à faire circuler une opinion, et à ajouter sa propre contribution au stock d’informations qui resteront sur internet, et contribueront à orienter les moteurs de recherche et à entrainer les modèles d’intelligence artificielle... Le web 2.0 confère à l’internaute les pouvoirs d’un éditeur et d’un diffuseur de contenus !"
Ce qui est nouveau à l’ère du numérique tient à trois éléments : la capacité d’amplification décuplée puisqu'on peut réunir des millions de personnes de pays différents, un coût de diffusion très faible et les difficultés d’identification de la source d’opinion et de l’identité des membres. Ces trois éléments peuvent permettre la mise en scène fallacieuse d’un mouvement d’opinion : la campagne électorale de la présidentielle 2022 en France en a donné quelques exemples, avec " #lesprofsavecZemmour " ou des hashtags équivalents. Ils étaient poussés artificiellement par des militants cherchant à apparaître comme des individus isolés publiés dans la rubrique "Ce qui se passe" de Twitter ou d’autres plateformes.
Dans l’absolu, une telle pratique s’apparente à ce qu’en droit financier on appelle une "action de concert" : agir ensemble mais cacher cette coalition afin de la faire passer pour un mouvement populaire. Mais en réalité sauf cas extrêmes, on ne trouve toutefois rien qui ne sorte vraiment des clous de la légalité, ou qu’une réponse citoyenne ou partisane ne puisse contrer.
Mésinformation, désinformation … L'Observatoire du Long Terme propose une série de mesures pour limiter les dégâts et faire que les sources d’infos professionnelles ne soient pas, tout en respectant la liberté d’expression de tout un chacun, noyées dans la jungle du web et surtout des réseaux sociaux.
Il s’agit tout d’abord de restaurer la confiance dans les informations fiables, développer l’intérêt pour l’information. "Accroître très légèrement, de 1 ou 2 %, l’acceptation des informations fiables aurait autant d’effets que de réduire à néant l’acceptation des fake news par les internautes. La plupart des gens et certaines franges de la population, comme les jeunes des milieux populaires, ne se soucient pas de la désinformation. Ils suivent peu l’actualité et la politique. Il faut vraiment garder cela à l’esprit. L’un des objectifs majeurs est moins d’accroître la vigilance que de susciter l’intérêt et de restaurer la confiance envers les informations fiables."
Le Think Tank propose, en guise de conclusion cette parabole : conduire un véhicule c’est comme piloter son smartphone ou son ordinateur … "Il ne tient qu’à nous de mieux utiliser ce potentiel tout en redonnant à chacun le contrôle de son véhicule, en verbalisant les chauffards, en traquant les convois de go-fast envoyés par des groupes criminels, en adaptant le code de la route à l’évolution des véhicules et en faisant la promotion de la courtoisie au volant tout en veillant à ce que le code de la route reste aussi simple que possible !"
Le rapport complet, à consulter ici : https://c-olt.eu/Rapports/desinformation-manipulation-democratie.pdf
Ce dimanche ... Avec déjà plus de 150 interviews, c'est le 600 ème article publié sur e-crossmedia.com ! cette série d'articles est-elle un bon virus ?
Thierry Mathieu, e-crossmedia le 8 juin 2025.
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