14 heures de gouvernement Lecornu ... Et la Ministre de la Culture, comme l'ensemble du GVT, à nouveau démissionnaire. Et maintenant ? (le 06-10-2025) |
A nos lecteurs qui, en nombre, réagissent sur les réseaux sociaux après notre publication d'hier soir : l'ambition était de mettre en perspective la reconduction de la Ministre de la Culture.
A l'heure de sa publication, le papier était d'actu, compte tenu de l'annonce du gouvernement. Un traitement équilibré, factuel, comme nous nous y efforçons toujours, en observant quotidiennement la vie du monde des médias.
Alors que sous nos yeux et dans nos oreilles se déroule une crise politique inédite, historique, force est de constater que la problématique demeure la même, voire apparaît plus tendue...
Avec la démission du gouvernement formé par Sébastien Lecornu, qui n'aura duré que 14 heures, se dessine une probable dissolution !
D'après un sondage, Toluna Harris Interactive pour Challenges. qui date d'il y a moins d'un mois : le parti de Jordan Bardella et ses alliés UDR, le mouvement d’Éric Ciotti, remporteraient 33 % des suffrages, un score similaire au premier tour de 2024. Une alliance PS/PCF/Écologistes – sans LFI – obtiendrait 19 %, l le camp présidentiel (Renaissance, MoDem, Horizons) 15 %, La France insoumise et Les Républicains chacun 10 %.
Réécoutons Marine LePen, il y a quelques mois, sur France Inter :
L'audiovisuel public risque donc, pour le coup, d'être carrément privatisé ! Les entreprises qui refusaient une révolution somme toute plutôt douce, qui reposait essentiellement sur une réorganisation, et l'optimisation des moyens pourraient bien subir un sort bien plus radical.
Il faut réécouter ce que proposait Rachida Dati :
Wait end see !
Thierry Mathieu e-crossmedia le 6 octobre 2025.
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Rachida Dati reconduite... Quid désormais de la réforme de l'audiovisuel public et du projet de holding ? (le 05-10-2025) |
Réformer ? Pour épouser l'époque, rationnaliser, optimiser quitte à perturber les salariés attachés aux valeurs traditionnelles du service public... Réorganiser, penser différemment, prendre en compte aussi les contraintes budgétaires en participant à la réduction de la dette, comme tous les corps financés par l'argent public ?
Rachida Dati est confirmée rue de Valois. Et maintenant ? Considèrera-t-elle que des avancées, en attendant une grande restructuration, sont réalisables ?
En même temps ... Insistera-t-elle pour que la réforme qu’elle porte soit inscrite le plus rapidement possible au calendrier de l’Assemblée Nationale ? C’est en effet désormais au Palais Bourbon que l’avenir de ce texte renvoyé maintes fois aux calendes grecques doit être tranché.
Le 11 juillet dernier, au Sénat, face à une gauche opposée au texte et déterminée à ralentir l’examen en deuxième lecture, la Ministre de la Culture avait choisi la méthode forte pour pousser la chambre au vote avant la trêve estivale.
Le "vote bloqué" avait déjà été utilisé au Sénat en mars 2023, pour la réforme des retraites, accélérant de fait les débats, mais provoquant le courroux de l'opposition.
"Vous faites la critique de la répétition de nos arguments. Nous faisons de la pédagogie. Puisque le débat n’a pas eu lieu à l’Assemblée nationale, c’est à nous, sénateurs, qu’il revient d’expliquer aux Français quel est l’enjeu de cette réforme", avait regretté la socialiste Laurence Rossignol, opposée au texte.
Le sénateur Laurent Lafon, dont la proposition de loi porte le nom, avait ensuite reconnu que "personne ne peut se satisfaire de la façon dont ce texte a été voté. La raison a obligé le gouvernement à pratiquer de la sorte. Nous avions tous compris la stratégie de l'opposition d'éviter un vote pour le reporter en septembre".
L’idée d’un rapprochement entre les acteurs de l’audiovisuel public figurait déjà dans le programme d’Emmanuel Macron en 2017… Mais le contexte a radicalement changé : fragmentation des audiences, bascule massive vers le numérique, concurrence frontale des plateformes internationales, et surtout désaffection des jeunes publics…
"Aujourd’hui, 62 % des Français s’informent sur les réseaux sociaux", soulignait en juin Rachida Dati, pointant un décrochage inquiétant. Pour elle, loin d’une simple opération administrative, la réforme vise "à assurer la survie et la pertinence d’un service public de l’information".
Priorités pour la ministre, comme elle l'avait dit au micro de Jean-Jacques Bourdin en juin dernier, en s'appuyant sur le rapport produit par l'ex-patronne de France Inter :
Le dossier de l’information continue et du rapprochement des équipes de radio et de télévision de "franceinfo:" qui stagnent depuis des années est donc pour elle prioritaire. Comme l’est celui de l’action régionale pour que les radios locales et télés de proximité du service public optimisent leurs moyens en adoptant une organisation et une stratégie de média global.
De son côté le service public peut se targuer de savoir épouser l’époque d'ores et déjà, avec de remarquables performances sur le digital… Elles sont bien meilleures que sur certaines des antennes traditionnelles, comme c’est le cas des radios locales. A tel point que la direction du réseau ICI, côté Radio France, entend bien retrouver de la fierté avec ses équipes en communiquant en interne sur ce sujet …
Delphine Ernotte-Cunci qui préside France Télévisions apparaît aujourd’hui moins en phase avec la ministre sur la mise en place de la réforme.
Alors que face à l'Arcom elle avait plaidé pour, quand elle a été reconduite pour son 3me mandat en mai dernier.
Côté Radio France, Sybile Veil dans un entretien accordé aujourd’hui à la Tribune du Dimanche s’oppose une nouvelle fois à la réforme : "Si elle était adoptée dans le climat politique actuel, ce serait pour de mauvaises raisons. Nous rentrons dans une période de très fortes tensions. L’audiovisuel public doit représenter un socle de stabilité et d’apaisement dans notre démocratie. Par ailleurs, cette réforme est coûteuse, l’audiovisuel public n’en a aujourd’hui pas les moyens".
Toujours est-il que si elle devait être adoptée par l'Assemblée nationale, la création de la holding pourrait être effective au 1er janvier 2026. Auparavant, l'Arcom aurait procédé à la nomination du président-directeur général de cette nouvelle structure nommée "France Médias".
Ce calendrier, tel qu'il était prévu, pourra-t-il toutefois être tenu ?
Thierry Mathieu e-crossmedia le 5 octobre 2025.
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Antoni Lallican, un photo-journaliste français de 37 ans, est mort ce vendredi sur le front en Ukraine. (le 04-10-2025) |
Il circulait à bord d'une voiture, près de la zone de front, portait un gilet par-balles siglé "PRESS", quand il a été victime d'une attaque de drone. Son passager a été blessé, lui est décédé. Ce pro de l'info est tombé hier en exerçant son métier : informer…
Membre du studio Hans Lucas, une agence photo internationale et une plateforme collaborative pour les photographes indépendants, Antoni Lallican travaillait pour de nombreux titres … Au travers cette structure française qui reprend le nom qu’utilisait Jean-Luc Godard comme critique, il avait l'ambition de porter un regard passionné et critique sur l'image et le monde.
Sur le web, son site personnel démontre cette exigence et la diversité de ses choix éditoriaux comme artistiques : https://www.antonilallican.com/
Son travail a été publié dans les médias français comme Le Monde, Le Figaro, Libération, Mediapart, Society, Paris Match, Les Echos Week End, La Vie... Et à l'international par Der Spiegel, Zeit, FAZ, NZZ, Focus Magazin, Die Welt, Stern, TAZ, Le Temps, Der Standard, La Presse, entre autres.
Antoni Lallican avait découvert son intérêt pour le reportage à l'âge de 30 ans, en étant témoin d'affrontements entre séparatistes et forces de sécurité indiennes lors d'un voyage au Cachemire. L'année suivante, il avait commencé à perfectionner son art en France, en suivant le mouvement des Gilets jaunes, des ronds-points de l'Oise aux manifestations parisiennes.
Il avait ensuite couvert les grands mouvements sociaux à Hong Kong et en Inde, et s'était intéressé à la précarité du logement, documentant le quotidien des habitants de lieux comme la cité du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois et des foyers ouvriers d'Île-de-France, avant de repartir travailler à Haîti ou en Arménie.
Comme en témoigne son compte sur X, il s'était rendu en reportage en Ukraine dès le début du conflit. Un mois après l’invasion russe, il copubliait cet article dans le trimestriel Focus Magazine : "La résistance s'organise dans la capitale alors que les combats font rage en banlieue, comme à Irpin où les civils sont évacués sous les bombardements".
Depuis, il documentait les conséquences de la guerre et avait lancé un travail de longue haleine aux côtés des habitants du bassin minier du Donbass, dans le sud-est de l'Ukraine.
Le Président de la République lui a rendu hommage :
Le gouvernement ukrainien ouvre une enquête ...
Antoni Lalican est le 4me journaliste français tué en Ukraine depuis le début du conflit, après Frédéric Leclerc-Imhoff, Arman Soldin et Pierre Zakrewski.
Thierry Mathieu e-crossmedia le 4 octobre 2027.
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Pluralisme dans l'audiovisuel ? Les responsables défilent au Sénat, alors que le microcosme attend la reconduction ou non de la ministre au GVT : réforme ou pas ... (le 03-10-2025) |
"Si 40 % des français sont mécontents, ou se sentent frustrés par l’audiovisuel public, pourquoi ? Qu'attendent-ils ?" Voilà l’une des pistes de réflexion sur laquelle vient de s’engager le Président de l’Arcom face au Sénat.
Martin Adjari vient d’y être entendu à la suite de l’affaire Cohen Legrand, même si le patron de l’organe régulateur considère que cet épisode touchant Radio France et France Télévisions n’est pas le déclencheur de cette problématique. D’autant qu’il y a quelques jours encore, l’Arcom a été saisie pour un traitement jugé partisan du côté de CNews cette fois à propos du jugement prononcé à l’encontre de Nicolas Sarkozy.
La présidente de France Télévisions a été auditionnée elle aussi, comme doit l’être la semaine prochaine sa consœur pédégère de Radio France, par les sénateurs à propos de pluralisme. Parmi lesquels le bayonnais Max Brisson qui s’est ensuite exprimé sur Europe 1 ….
Au nom de la loi, le pluralisme doit être respecté par toutes les offres audiovisuelles. Mais dans un flou toujours assez artistique comme le reconnait devant les sénateurs Martin Adjari, le Président de l’ARCOM …
Pas de grande évolution donc, alors que la composition du gouvernement que doit former d’ici la fin du week-end Sébastien Lecornu est toujours attendue. Ce qui n’empêche pas ses fidèles de continuer à défendre l’idée qu’une réforme de l’audiovisuel public est nécessaire, surtout après le rapport de la cour des comptes qui dénonce un budget de France Télévisions en difficulté…
"L’État doit être un investisseur attentif aux besoins stratégiques de FTV. Mais il faut aussi des efforts en interne : l’audiovisuel public ne peut pas passer à côté des réformes."
Le sénateur qui porte le projet de loi Laurent Laffont, enfonce le clou : "On voit bien qu’à travers les propos de Delphine Ernotte, il y a une volonté de dire “ne nous mobilisons pas sur des objectifs de réforme. C’est dangereux pour l’audiovisuel public… "
Dans le microcosme "médiatique", une question occupe les esprits du côté des entreprises de l’audiovisuel qu’elles soient privées ou publiques … Cette réforme adviendra-t-elle après avoir été à maintes reprises repoussée aux calendes grecques, Rachida Dati conservera-t-elle son maroquin rue de Valois ? Une question abordée avec subtilité il y a quelques jours à la matinale de RTL …
Thierry Mathieu e-crossmedia le 3 octobre 2025.
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"RMC Life" ... Nouvelle chaine chérie par la gente féminine ? CMA Média lance une offre sur le canal 25 de la TNT, ce mercredi. (le 29-09-2025) |
Et une chaîne de plus pour CMA média, qui comptait déjà dans son giron la radio RMC, BFM TV et BFM 2, ses antennes locales, BFM Business, RMC Story et RMC Découverte…
La nouvelle "RMC Life" complètera à partir de ce 1er octobre sur la TNT le "bloc" des chaînes généralistes du groupe détenu par Rodolphe Saadé en héritant du canal 25, occupé jusqu'alors par Chérie 25 puisqu’il l'a racheté à NRJ Goup.
RMC Life : une chaîne destinée aux femmes ... Selon les dernières données de Médiamétrie 8 femmes sur 10 regardent des programmes télévisés chaque jour, tous supports que ce soit en direct ou en différé comme sur les smartphones et pendant plus de 4 heures au total.
La chaîne entend être incarnée par des femmes ...
Cette nouvelle offre pratiquera comme les autres la co-diffusion avec les autres chaînes du groupe : avec ... Laure Closier : Tôt le matin, dès 6 heures, elle anime la matinale "Good Morning Business" après avoir été diffusée sur BFM Business et RMC Découverte.
Au programme également ... Cristina Cordula, la diva du relooking qui a conquis ses lettres de noblesse dans le PAF sur M6 avec son accent et sa gouaille inimitable reprend son concours de couture.
Salhia Brakhlia, venue de France Info prépare une série de documentaires à propos de femmes qui marquent l’actualité, comme Aya Nakamura, Gisèle Pelicot ou Amélie Mauresmo...
Estelle Denis, pilier de RMC en radio à la mi-journée, tentera de relancer l’iconique émission "Ça se discute", qu’animait Jean-Luc Delarue.
"C’est pas facile de passer après lui; "Il y a beaucoup de pression. On est allé chercher les équipes de Jean-Luc, même un cameraman devenu plombier entre-temps ! "
Frédérique Lantieri sera aussi à l’antenne avec des rediffusions de "Faîtes entrer l’accusé".
Clémentine Galey, reconnue depuis 7 ans pour ses podcasts comme Bliss Stories consacrés à la maternité, va découvrir l’univers du petit écran : "On va suivre des familles avec comme fil rouge les moments de l’échographie, avant pendant et après la naissance. Je serai là pour accueillir leurs doutes, leurs émotions".
Karine Ferri, venue de TF1, proposera de sensibiliser les enfants à la cause animale.
En semaine, deux séries seront proposées : "7 à la maison", déjà diffusée sur TF1 dans les années 90-2000, et "Cold Case : affaires classées", qui a fait à la même époque les belles soirées de France 2.
Le week-end : rediff, après TF1, de la saison 9 de "Alice Nevers : le juge est une femme" , et la saison 1 de "Castle".
Quel avenir pour cette nouvelle chaîne dans le paysage ? Chérie 25, créee par NRJ Group sur le même canal a plafonné à 1,3 % d'audience en moyenne l'an dernier.
Les 2 dernières chaînes récemment apparues sur la TNT, T18 et NOVO19 semblent avoir des difficultés à émerger : en septembre elles ne réalisent respectivement que 0,8 et 0,7 % d'audience.
Thierry Mathieu ecrossmedia 30 septembre 2025.
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Schyzo-publics ou pourris-médias ? CNews atteint 5% d'audience ! (le 26-09-2025) |
L’info … C’est qu’il n’y a pas d’info !
CNews entre dans la cour des "grandes chaînes" en accédant à 5 % d’audience ces derniers jours, en creusant l’écart avec ses 3 concurrentes des "news en continu". Elle s’approche des scores quotidiens enregistrés par les généralistes traditionnelles. Les courbes d’audience de la chaîne du groupe Bolloré ne font que progresser. Quitte à chagriner voire dégoûter la bien-pensance convenue !
Et si cette chaîne avait su, stratégiquement et commercialement se positionner tout simplement dans l’air du temps, être en phase, quitte à le déplorer, avec la pensée de nombre de citoyens ? En tous cas, ceux qui regardent encore la télévision ...
A l’heure où une part toujours plus large des publics préfère désormais s’informer sur les réseaux sociaux ...
... et ingurgitent les fausses infos diffusées par tout un chacun : tout internaute peut se prétendre éditorialiste sans la moindre déontologie…
N’est-il pas temps d’admettre, simplement, que le "consommateur d’info", comme il le fait depuis toujours en presse écrite, choisit désormais à la radio, à la télévision, comme sur le web son canal en fonction de sa ligne éditoriale ? Peut-on plaider pour un libre choix et un clair affichage sur la natrure du produit ?
Légitimement et depuis toujours concernant les chaînes de service public, l’ensemble des contribuables dans leurs diversités de courants de pensée, et qui financent les chaines de radio et de télévision publiques, attendent une forme de neutralité, ou pour le moins d’équilibre dans le traitement de l’info ! C'était déjà la promesse il y a une quarantaine d'années ...
Malgré leur communication, France Télévisions et Radio France sont ardemment critiquées pour leur prétendu positionnement à gauche....
En réponse, il est de bon ton du côté du service public d’accuser les médias Bolloré d’avancer camouflés, puisqu’ils prétendent proposer un traitement équilibré de l’actualité, alors que la perception générale est qu’ils sont bel et bien ancrés très à droite .
Légitimement et dans l'intérêt des publics ... Comme en presse écrite ou sur les sites professionnels du web, il est clair que la "couleur" politique de chaque canal devrait sans doute s’afficher …
De tous temps, les concurrents se sont caricaturés, c’est une chance permise par nos démocraties… Comme le fait ces jours-ci le service public en singeant CNews :
Finalement, c’est toujours le "client" qui a raison, même si la profusion des offres rend toujours plus difficile le choix entre le bon grain et l’ivraie.
Toujours est-il qu'aux dernieres nouvelles selon Médiamétrie l'organisme qui fait autorité pour les audiences, CNews grimpe ...
Mais ce sont les groupes du service public qui occupent toujours tant en radio qu'en télévision la 1ère marche du podium. Quoi qu'il en coûte ... Toujours est-il que ... La commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport du Sénat programme plusieurs auditions consacrées à l’audiovisuel public. Seront entendus :
Thierry Mathieu e-crossmedia Le 26 septembre 2025.
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"Le compte n'est pas bon" ! FTV étrillée par les sages : optimisation des moyens déficiente et bureaucratie parisienne. Et quid des chantiers info continue et action régionale ? (le 24-09-2025) |
A gauche : défense du service public quoi qu’il en coûte… A l’extrême droite : boostée par "l'affaire Cohen-Legrand", proposition, populiste : privatisation. Au centre : volonté de rationalisation des moyens, portée par le rapport de la Cour des Comptes et par la ministre de tutelle toujours démissionnaire ce mercredi, en attendant la constitution du gouvernement de Sébastien Lecornu.
Comme l’explique Public Sénat : "La Cour épingle la situation budgétaire préoccupante du groupe et alerte face à la forte dégradation financière qu’a connu l’entreprise, détenue à 100 % par l’Etat, entre 2017 et 2024. Les "Sages" de la rue Cambon évoquent, pêle-mêle, le poids des charges de personnels et de fonctionnement, les investissements nécessaires pour accompagner la révolution numérique et les changements d’usages, mais aussi les atermoiements de l’Etat ces dernières années, qui ont privé l’entreprise publique de la stabilité nécessaire à son bon développement. France Télévisions se trouve désormais dans une situation non soutenable sans réformes structurelles majeures".
Hauts salaires, taux d’ancienneté particulièrement élevé, avantages en nature, pratiques abusives, comme plus d’une cinquantaine de véhicules de fonction pour certains cadres parisiens ...
Au fond aussi, l’optimisation de 2 "chantiers" lancés depuis 10 ans sur l’info continue, et 6 ans sur l’action régionale qui ne progressent pas de manière pragmatique comme le demande l’actionnaire : l’état.
La transition vers le numérique est efficiente, et peut se targuer de réels succès au service des publics, singulièrement des plus jeunes adeptes dorénavant du digital, plus que des offres linéaires.
Sans parler forcément maintenant de Holding ou de BBC à la française ... Pourquoi toucher aux chaînes nationales toujours plébiscitées par le public globalement adulte : comme France 2, et France 5, ou France Inter, solidement installée comme 1ere radio de France, et France Culture, France Musique et Fip qui sont en conquête et servent leurs publics ...
Mais ... Quel avenir pour l’action régionale et l’info continue ?
franceinfo: confortablement installée sur la 3ème marche du podium des audiences en radio mais toujours à la traine en TV ... La tutelle attend depuis 10 ans l'édification d'un média global ...
Quid également du rapprochement du réseau régional de France 3 avec celui des radios locales du réseau France Bleu, désormais dénommées ICI ? Déjà fiancés, ils doivent se marier !
La Cour des comptes livre un état des lieux pragmatique : "Il y a un risque de voir s'éroder inexorablement" l'audience de proximité de l'audiovisuel public. Si "la mise en place en 2024 du site et de la marque commune 'ICI' regroupant les offres de France 3 et de France Bleu est un premier pas", davantage de "synergies" entre les deux réseaux doivent être réalisées afin de les "adapter aux nouveaux usages".
S’agissant de l’info continue, Rachida Dati, qui attend sans doute sa reconduction rue de Valois précise ...
Delphine Ernotte Cunci la pédégère de FTV salue un travail "rigoureux" de la Cour des comptes, et fait savoir qu'elle "souscrit à l'ensemble des recommandations formulées". Elle reconnaît "un contexte de tension inédite sur la situation financière de l'entreprise", qui, selon elle, "résulte d'une inadéquation grandissante" entre la baisse des dotations publiques et le nombre croissant de missions assignées à France Télévisions par l'Etat.
Toutefois ... sur l’info continue ou sur l’action régionale génèreraient-elles vraiment des frais supplémentaires ? Ne serait-ce pas d’abord l’affaire d’une volonté managériale et d’organisation pour regrouper, enfin, les équipes concernées à France Télévisions et Radio France ? Cette révolution des pratiques pourtant objectivée depuis des années ne pourrait-elle pas, enfin, être portée des 2 côtés de la Seine ?
Il ne s'agit que d'unifier les équipes, en confiant à des pros empreints de volontarisme, la construction de ces 2 nouvelles races de médias, impartiaux, et au service des publics qui les financent avec leurs impôts ...
Thierry Mathieu e-crossmedia Le 24 septembre 2025.
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"Comme des petites graines sur leurs terres", les langues régionales cherchent toujours à prospérer. Francis Cabrel leur fait honneur ... Est-ce aussi le cas des médias ? (le 21-09-2025) |
"Une graine qui tombe, qu'un courant d'air emmène loin dans la poussière entre les pierres, qui, pour survivre ne trouve rien ... roule encore ... Et qui soudain se pose contre, et trouve enfin ... un gramme de terre". Voilà le texte en langue française mais qui, au fil de la chanson, est enrichi, en basque, breton, occitan, catalan, créole, corse, alsacien …
"J’ai trouvé que l’idée de cette "petite graine" qui s’arrange malgré les difficultés à en produire de nouvelles pour que l’histoire continue, est une belle image pour parler de ces langues qu’on ne veut pas reconnaître, mais qui refusent de disparaître grâce à tant de belles initiatives" explique Francis Cabrel.
Le défi était de taille … C’est le sujet d’un documentaire diffusé dans le cadre d’une semaine des langues régionales en Nouvelle Aquitaine par France 3. A voir ici, sur la plateforme France.tv :
"Le courant est tellement bien passé entre nous, issus de différentes régions, qu'on avait vraiment à cœur de mettre en avant nos langues régionales donc notre culture" raconte la martiniquaise Valérie Louri qui a été choisie pour les parties en créole.
Des centaines de milliers de français, voire des millions, parlent des langues régionales écrit la sociologue Rozenn Milin, co-autrice de "Langues régionales : idées fausses et vraies questions" aux éditions Héliopoles.
Le basque est encore parlé par environ 20 % de la population C’est la langue maternelle de plus de 80 % d’entre eux, et 20 % déclarent être plus à l’aise en basque qu’en français...
En Alsace, 46 % des habitants déclarent parler assez bien ou très bien l’alsacien.
En Lorraine, 44 % de la population déclare parler assez bien ou très bien le francique aussi appelé le platt.
Dans le département des Pyrénées-Orientales, le catalan est parlé couramment par 20 % de la population, et plus ou moins bien par 35 %, un chiffre qui monte à plus de 45 % dans les zones montagneuses du département.
Et pourtant ... Les langues régionales sont-elles assez présentes dans les médias, en ces temps de globalisation frénétique propulsée dans nos vies depuis l’avènement du web et surtout du smartphone ?
Radio France, en respectant son cahier des charges, cherche à faire évoluer son offre pour épouser l’époque... Par exemple ... "ICI Breitz Izel" choisit de ne plus diffuser en matinale les rendez-vous d’actualité quotidiens en breton, jusqu’alors programmés à 7 h 30 et 8 h 30… La stratégie vise à toucher encore plus de publics en allant à la rencontre des jeunes qui ne sont plus nombreux à écouter la FM : "Il y a d'avantage de visibilité sur les supports numériques, pour coller à des locuteurs moins âgés qu’il y a quelques années ..." explique le directeur, pourtant bilingue lui même, mais qui explique aussi que des coupes budgétaires drastiques contraignent à faire des choix ...
Une pétition a été lancée sur le web : "8 munut a geleier e brezhoneg en abadenn vintin, met dreist-holl a-raok an eurioù selaoù bras, a-raok an abadenn etre 7e ha 9e." ... sans faire fléchir la direction.
Un cas particulier : "ICI Elsass", Une offre en dialecte, qui cible le public en traitant de l'actualité sur le sillon rhénan. Mais elle n'est plus diffusée que sur internet !
Côté télévision … Face à la menace, plus potentielle que réelle encore, des télévisions locales privées, France 3 a développé une politique de localisation de ses stations régionales, à travers des journaux d'information de proximité. Limités dans le temps à quelques minutes d'émissions quotidiennes, ces décrochages s'ouvrent aux langues régionales. C'est le cas, par exemple en Aquitaine du décrochage réalisé au Pays Basque depuis 1992, baptisé "Euskal Herri".
"Que ce soit par amour de la langue, intérêt culturel, héritage familial, bilinguisme, ou simple curiosité, il y a toujours une excellente raison pour s’intéresser à une langue régionale" … promet de son côté France Télévisions tant dans l’hexagone qu’outre-mer.
Dans l'ile de beauté, "Via Stella"sacralise plusieurs créneaux en langue corse, comme le font les 9 stations ultramarines : la langue est souvent intégrée de façon très naturelle dans les programmes régionaux.
Le succès de France 3 Corse comme de la majorité des 1ères, malgré parfois une forte conccuernce, est peut-être là...
Mais le privé ou l’associatif, n’est pas en reste : par exemple, et pour rester sur l’ile de Beauté, l'équipe originellement constituée d'amateurs de "Télé Paese" : depuis près de 20 ans.
Idem, en radio : Une multitude de stations associatives, souvent nées d’ailleurs illégalement avant même la libération de la bande FM, continuent à militer pour l’usage de leur langue ou de leur dialecte local.
Par exemple en Alsace :
La liste, à consulter ici, est impressionnante ! https://www.annuairedelaradio.fr/radios-communautaires/radios-en-langues-regionales/
Les langues régionales, parmi lesquelles le différentes formes de "créole" sont évidemment aussi beaucoup pratiquées outremer, dans le flux des antennes et sur les réseaux sociaux, comme sur Freedom ou sur la 1ère à la Réunion, ou également sur les 1ère et RCI en Martinique et en Guadeloupe ...
Et puis, outre la presse quotidienne régionale qui conserve, mais très peu en print, des publication en langue locale, il y a dorénavant surtout le web …
Il existe même une offre qui propose de traduire l’ensemble d’un site dans une langue régionale … https://go.lisio.fr/traduisez-votre-site-internet-en-langues-regionales
Nous, e-crossmedia, allons y penser !
ICI : le clip officiel de la chanson produite par Francis Cabrel :
Thierry Marhieu e-crossmedia le 22 septembre 2025.
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Fin de la FM ? Y’a pas l’feu au lac … Pour les suisses : Impossible de décider pour l’heure du passage total au DAB +! (le 20-09-2025) |
La précision suisse désigne une réputation mondiale de qualité, de méticulosité et de savoir-faire technique exceptionnel… Parmi les pays pionniers en Europe sur le passage à la radio numérique, nos voisins retardent la fin de la FM !
Coup de fil à Albino Pedroia, "Le lab radio", Consultant pour France Médias Monde et la Rai. Ancien Dirigeant chez Havas et Canal+ "46% de l’écoute radio en Suisse se fait déjà en DAB +, et presque autant, 41%, en IP c’est-à-dire en streaming en se connectant aux stations par un smartphone, une tablette ou un PC. Il ne reste donc seulement que 13% des auditeurs qui demeurent fidèles à la FM. Et même parmi ces rares usagers, pas forcément des papys qui font de la résistance, la moitié avouent qu’ils délaissent la modulation de fréquence pour migrer vers les modes de réception numériques."
"Ces données sont valables aussi en voiture, puisque l'autoradio demeure le média la FM par excellence : 34% des automobilistes français sont toujours fidèles aux stations de flux en les captant via la FM … En Suisse ils ne sont plus que 13%, dont 7 %, exclusivement en FM !".
Voilà pourquoi, il y a un an déjà, une campagne de pub a particulièrement visé les automobilistes …
"Le Conseil fédéral, c’est-à-dire le gouvernement de la Confédération helvétique, avait en effet décidé de ne pas autoriser une prolongation de la diffusion FM… L’arrêt était programmé pour 2026. Mais les plus puissantes stations privées se sont agitées. Et grâce à la mobilisation de la droite et de l’extrême droite au Parlement, tout vient d'être stoppé. La balle passe désormais dans le camp du Sénat qui doit voter à son tour !"
C’est un enjeu devenu politique parce qu’il est d’abord économique ? " Pour les radios le DAB+ est un mode de diffusion bien moins onéreux et plus écologique que la FM qui coute une fortune. Le service public a depuis longtemps donné l’exemple en abandonnant la modulation de fréquence."
En effet, le Conseil d'administration de la SSR a décidé d'arrêter la diffusion de ses radios en FM, depuis le 31 décembre 2024... "Mais aussitôt une chute brutale de l’audience a été enregistrée, sans grande conséquence puisque les offres sont financées par les contribuables… En revanche les effets seraient bien plus lourds pour les radios privées qui ne peuvent pas se permettre de tels accidents industriels : elles ne vivent que de la pub ! Une chute du nombre d’auditeurs se paye immédiatement de manière sonnante et trébuchante. Puisque les spots sont écoutés par moins de paires d’oreilles, les annonceurs baissent leurs budgets !"
A ce jeu-là, ce ne sont pas les petites structures privées qui revendiquent le plus… "Les petites stations voient plutôt au contraire un intérêt à réduire leurs frais de diffusion en optant pour le DAB+, d’autant que leur zone de chalandise est potentiellement plus large et que la qualité du son est meilleure. Les grosses structures en revanche, qui ont de lourds budgets de production, ne peuvent pas se permettre de voir leur audience, et donc leurs sources de financement baisser : impossible d'attendare que tous les auditeurs adoptent le nouveau standard. C’est un classique de l’histoire économique : en général le leader ne court pas après l’innovation. Elle risque dans un premier temps de déstabiliser le marché, il préfère la stabilité qui rassure !
Le service public de son côté peut, relativement, se donner le temps de la transition… "Oui, mais une donnée est importante à observer : les auditeurs qui n’ont plus écouté les programmes du service public du fait de l’arrêt de la FM ne se sont pas rués pour autant sur les radios privées !
Partout où c’est possible, et ça l’est beaucoup du fait de l’exiguïté du territoire de la confédération. Ils se sont reportés sur des radios étrangères, celles captées grâces aux ondes de modulation de fréquence qui franchissent les frontières, c’est-à-dire les stations françaises, allemandes ou italiennes !
En attendant que les politiques se prononcent, dans l’immédiat, le calendrier de l’abandon de la FM est retardé … "Et cela durera sans doute bien plus longtemps que ce qui était prévu. C’est affaire d’équipement pour les auditeurs, en attendant qu’ils soient tous dotés de récepteurs numériques. La Suisse de ce point de vue a beaucoup d’avance sur la France, mais la bascule n’est toujours pas encore tout à fait satisfaisante. C’est sans doute aussi une question générationnelle."
"Les moins de 35 ans écoutent de moins en moins les radios de flux traditionnelles, donc originellement diffusées en FM, pour leur préférer les plateformes avec les podcasts ou leurs propres play-lists : ils sont majoritairement déjà passés à l’IP."
"Restent donc, grossièrement, les 35 ans et + qui eux constituent toujours un vivier d’auditeurs, mais en prenant en considération leur mode de consommation. Même s’ils migrent petit à petit vers la nouvelle technologie, comme en achetant une voiture neuve automatiquement équipée du numérique, cela va prendre du temps, même en Suisse ! Alors vous imaginez en France … "
"Etant donné la méconnaissance, toujours, du grand public sur ce nouveau mode de réception malgré les campagnes de promotion, et surtout du fait du sous équipement des auditeurs : la FM a sans doute encore de beaux jours devant elle en parallèle du DAB + …
Thierry Mathieu e-crossmedia Le 21 septembre 2025
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"Il faut admettre que CNews est un média d'opinion. Qu'ils assument d'être une chaîne d'extrême droite !". La pédégère de France Télévisions défend ses rédactions et dénonce la guerre lancée par les médias Bolloré. (le 18-09-2025) |
L’objectivité... Voilà ce qui est réclamé, dit-on, en matière d’info. C’est en réalité une utopie puisque tout à chacun est riche, ou pas, de ses convictions, de sa culture, de son propre vécu, et selon son propre contexte…
A l’époque de l’Intelligence Artificielle qui envahit notre quotidien, il est heureux que chacun d’entre nous ne soit pas un robot, sans âme…
C’est valable aussi pour les pros de l’info puisqu’ils sont des humains, si tant est que leurs options soient clairement affichées ! Qu’ils exercent dans le secteur privé, ou dans le service public : un journaliste, comme leurs dirigeants, se doivent de respecter la déontologie.
C’est toute la problématique de la différence entre un journaliste au sens large duquel chacun attend le récit d’éléments factuels, et un éditorialiste dont la spécialisation est d’afficher un point de vue. Chacun dans nos chanceuses démocraties, est riche d’avoir le libre choix d’un média ou d’un autre, pour se documenter.
Les dirigeantes de l’audiovisuel public dénoncent l’ancrage politique des médias détenus par Vincent Bolloré qui n'est pas clairement assumé, et encore moins revendiqué sur ses antennes. La Présidente de France Télévisions a jeté son pavé dans la mare : "Il faut admettre que CNews est un média d'opinion. Qu'ils assument d'être une chaîne d'extrême droite !"
Depuis ce qu'il est convenu d'appeler l’affaire "Legrand-Cohen" sortie par un média d’extrême droite, les esprits s’échauffent de part et d’autre.
Entendues à la demande de l’Arcom, les responsables des chaînes de service public dénoncent un tollé contre leurs antennes, accusées d’être positionnées à gauche. De l’autre côté de l’échiquier médiatique, les passions aussi se déchainent. En premier lieu sur CNews.
Des éditorialistes ayant travaillé tant pour le privé que pour le public se positionnent également, comme sur RMC.
L'hisoire retiendra que ce 18 septembre ce ne sont pas des reporters de CNews qui ont été molestés mais un JRI, à Lyon, de FTV :
En toile de fond, se discute l’avenir d’un service public de l’audiovisuel alors que les contraintes budgétaires impactent tous les secteurs. Dans leur prise de parole, les dirigeantes de Radio France et de France Télévisions plaident aussi la pérennité des budgets alloués à leurs entreprises. Alors que, sur CNews justement, le Rassemblement National propose à nouveau la privatisation …
"Dans les sociétés capitalistes avancées au sein desquelles le niveau d’affrontement social bien qu’élevé n’ouvre pas de crise révolutionnaire majeure, les batailles politiques sont toujours d’abord des combats symboliques, des guerres de position qui sont d’autant plus âpres que les dites sociétés font face à des crises institutionnelles, idéologiques et de légitimité qui tendent à la permanence ..." écrit Fabien Granjon, professeur en sciences de l’information et de la communication à Paris VIII.
"Dans ces conditions, il devient crucial pour les acteurs politiques de se donner les moyens de leur autonomie représentationnelle et de pouvoir donner à lire, voir et entendre des contenus qui vont dans le sens de ce qu’ils défendent et de leurs intérêts de caste et de classe".
"Il est certain que l’on s’inscrit dans une défiance continue depuis des années vis-à-vis des médias traditionnels, et c’est une dynamique qui s’est accentuée par dates successives avec des polémiques" ajoute Thierry Devars du Celsa…
"Par exemple, les charniers de Timisoara, la responsabilité des médias dans l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de 2002, ou le traitement médiatique du référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005. L’argument sur le manque de visibilité de certaines opinions au sein des médias est actuellement mis en avant pour justifier la nécessité de nouveaux médias" …
Même si elle déchaîne les passions, la bataille engagée entre mass médias traditionnels ces-jours-ci ne serait donc peut-être plus réellement d’actualité ! L’opinion se forgeant dorénavant de plus en plus ailleurs, via les réseaux sociaux qui reposent sur les algorithmes et donc l’entre-soi :
Chacun se prenant pour un éditorialiste, n’invoquant pour le coup aucune forme de déontologie !
Thierry Mathieu e- crossmedia le 19 septembre 2025
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