CNews, c'est pas nouveau ! Une Nième bataille idéologique sur le pluralisme des radios et télés secoue le PAF ...

 

Pourquoi,

alors qu’on choisit un journal en fonction de son positionnement politique,

ne le ferait-on pas quand on écoute une radio, ou qu’on regarde une télévision ?

C’est la question posée par ce qui secoue le PAF depuis quelques jours,

puisque le conseil d’état, exige de l'Arcom 

"de réexaminer dans un délai de six mois le respect par la chaîne Cnews de ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information" .

Celà fait sans surprise la Une ce dimanche du JDD, le journal qui avec entre autres Paris Match et Europe1

appartient comme CNews au groupe Bolloré.

 

Sorry its not set :(

 

Cette affaire, qui devient ouvertement idéologique, fait suite à un recours de l'ONG Reporters sans frontières

à propos de CNews..

Depuis quelques jours, l’antenne de la chaine d’information sur le canal 16 de la TNT est évidemment mobilisée sur cette question.

Au-delà des journalistes de la rédaction,

certains invités comme Philippe David, animateur de Sud Radio,

soulignent que le positionnement politique de bien d’autres médias peut également poser question …

 

 

"Sans indépendance, sans pluralisme, il n'y a pas de vraie honnêteté de l'information",

argumente de son côté Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF.

 

Sorry its not set :(

 

"Cette décision du Conseil d’Etat s'appliquera à tous les médias audiovisuels.

Désormais, l'Arcom va devoir statuer sur le fonctionnement de toutes les chaînes.

Nous avons tous intérêt à ce que le débat ne soit pas polarisé entre les anti-Cnews et les anti-France Inter".

 

Sorry its not set :(

 

"Il n'y aura pas de catalogage des journalistes et invités"  ...
affirme pour sa part le président de l'Arcom, Roch Olivier Maistre aujourd'hui dans La Tribune Dimanche.
Il  rappelle le principe de liberté éditoriale consacré par la loi de 1986.
 

Sorry its not set :(

 

La sénatrice de Paris Marie-Claire Carrère-Gée, monte le potentiometre plus haut.

Pour elle, la mesure demandée à l’Arcom est inapplicable :

sous quelle étiquette ranger journalistes et chroniqueurs ?

Selon quels critères apprécier le contenu des propos tenus à l’antenne ?

"Qui serait en effet en charge de « catégoriser » les opinions de chaque intervenant ?

La direction de la chaîne, avant de faire sa programmation ?

L’ARCOM, mais au vu de quels critères et avec quels droits et garanties pour les personnes concernées ?", se demande l’élue.

 

Sorry its not set :(

 

Contrôler les médias pour garantir le pluralisme …

C’est toutefois une demande qui déferle sur les réseaux sociaux avec des commentaires au vitriol à l’encontre des médias,

singulièrement des chaînes du service public.

Par exemple sur X , ex Twitter,

le compte de Médias Citoyens s’en est fait une spécialité.

https://twitter.com/medias_citoyens

 

Sorry its not set :(

 

Sybile Veil, la Présidente de Radio France a déjà eu l’occasion de répondre à ces publications ,

tout en se demandant qui se cachait derrière les pseudos,  

devant la représentation nationale. :

"Ce sont des propos de plus en plus diffamatoires et qui se fondent de petits extraits de nos programmes

et qui ne représentent pas ce qui est proposé sur l'ensemble d'une journée.

Quand on parle d'équilibre sur une antenne,

ce qui est travaillé dans le cadre de nos antennes c'est une succession d'intervenants, d'angles auxquels on donne la parole (...)

On ne peut pas donner la parole en même temps à plusieurs opinions. "

 

A l’instar des dirigeants des médias,

journalistes et animateurs, se mobilisent en tous cas sur toutes les ondes pour défendre leur liberté d’expression.

Ce qui inspire parfois des éditos aigres doux.

Comme il y a déjà quelques mois sur France Inter.

 

 

Au fond pourquoi l’audiovisuel serait-il contraint à une forme de pluralisme ?

Pourquoi une radio ou une télévision, en tous cas du secteur privé, ne pourrait-elle pas affirmer un courant d’opinion,

si tant est qu'elle le revandique...

Mais dans ce cas, il ne faudrait évidemment pas prétendre pratiquer le pluralisme.

 

Un média privé, qui est donc une entreprise privée est par définition ... "privé" !

Le choix éditorial de ses actionnaires, voire le positionnement politique s'il respecte les lois de la République, ne saurait être remises en cause.

Démonstration par l'absurde ce dimanche avec le JDD du groupe Bolloré comme CNews,

qui n'échappe pas aux internautes.

 

Sorry its not set :(

 

Quant au service public ...

Par définition il "appartient" ... à "tout le monde", puisqu'il est financé par l'impôt de tous.

Il se doit, donc, de donner la parole de manière équilibrée, à tous les courants de pensée.

 

 

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 18 fevrier 2024.

 

 

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