"Il faut admettre que CNews est un média d'opinion. Qu'ils assument d'être une chaîne d'extrême droite !". La pédégère de France Télévisions défend ses rédactions et dénonce la guerre lancée par les médias Bolloré.

 

Sorry its not set :(

 

L’objectivité...

Voilà ce qui est réclamé,

dit-on,

en matière d’info.  

C’est en réalité une utopie

puisque tout à chacun est riche,

ou pas,

de ses convictions,

de sa culture,

de son propre vécu,

et selon son propre contexte…

 

Sorry its not set :(

 

A l’époque de l’Intelligence Artificielle qui envahit notre quotidien,

il est heureux que chacun d’entre nous ne soit pas un robot,

sans âme…

 

Sorry its not set :(

 

C’est valable aussi pour les pros de l’info

puisqu’ils sont des humains,

si tant est que leurs options soient clairement affichées !

Qu’ils exercent dans le secteur privé,

ou dans le service public :

un journaliste, 

comme leurs dirigeants,

se doivent de respecter la déontologie.

 

Sorry its not set :(

 

C’est toute la problématique de la différence entre un journaliste au sens large

duquel chacun attend le récit d’éléments factuels,

et un éditorialiste dont la spécialisation est d’afficher un point de vue.

Chacun dans nos chanceuses démocraties,

est riche d’avoir le libre choix d’un média ou d’un autre,

pour se documenter.

 

Sorry its not set :(

 

Les dirigeantes de l’audiovisuel public

dénoncent l’ancrage politique des médias détenus par Vincent Bolloré

qui n'est pas clairement assumé, 

et encore moins revendiqué

sur ses antennes.

La Présidente de France Télévisions a jeté son pavé dans la mare :

"Il faut admettre que CNews est un média d'opinion.

Qu'ils assument d'être une chaîne d'extrême droite !"

 

Sorry its not set :(

 

Depuis ce qu'il est convenu d'appeler

l’affaire "Legrand-Cohen"

sortie par un média d’extrême droite,

les esprits s’échauffent de part et d’autre.

 

Sorry its not set :(

 

Entendues à la demande de l’Arcom,

les responsables des chaînes de service public dénoncent un tollé contre leurs antennes,

accusées d’être positionnées à gauche.

De l’autre côté de l’échiquier médiatique, les passions aussi se déchainent.

En premier lieu sur CNews.

 

 

Des éditorialistes ayant travaillé tant pour le privé que pour le public

se positionnent également,

comme sur RMC.

 

 

L'hisoire retiendra que ce 18 septembre

ce ne sont pas des reporters de CNews qui ont été molestés

mais un JRI, à Lyon, de FTV : 

 

Sorry its not set :(

 

En toile de fond,

se discute l’avenir d’un service public de l’audiovisuel

alors que les contraintes budgétaires impactent tous les secteurs.

Dans leur prise de parole,

les dirigeantes de Radio France et de France Télévisions

plaident aussi la pérennité des budgets alloués à leurs entreprises.

Alors que, sur CNews justement,

le Rassemblement National propose à nouveau la privatisation …

 

 

"Dans les sociétés capitalistes avancées

au sein desquelles le niveau d’affrontement social bien qu’élevé

n’ouvre pas de crise révolutionnaire majeure,

les batailles politiques sont toujours d’abord des combats symboliques,

des guerres de position

qui sont d’autant plus âpres

que les dites sociétés font face à des crises institutionnelles,

idéologiques

et de légitimité qui tendent à la permanence ..."

écrit Fabien Granjon,

professeur en sciences de l’information et de la communication à Paris VIII.

 

Sorry its not set :(

 

"Dans ces conditions,

il devient crucial pour les acteurs politiques

de se donner les moyens de leur autonomie représentationnelle

et de pouvoir donner à lire, voir et entendre

des contenus qui vont dans le sens de ce qu’ils défendent

et de leurs intérêts de caste et de classe".

 

Sorry its not set :(

 

"Il est certain que l’on s’inscrit dans une défiance continue

depuis des années

vis-à-vis des médias traditionnels,

et c’est une dynamique qui s’est accentuée par dates successives avec des polémiques"

ajoute Thierry Devars du Celsa…

 

Sorry its not set :(

 

"Par exemple,

les charniers de Timisoara,

la responsabilité des médias dans l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de 2002,

ou le traitement médiatique du référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005.

L’argument sur le manque de visibilité de certaines opinions au sein des médias

est actuellement mis en avant pour justifier la nécessité de nouveaux médias" …

 

Même si elle déchaîne les passions,

la bataille engagée entre mass médias traditionnels ces-jours-ci

ne serait donc

peut-être plus réellement d’actualité !

L’opinion se forgeant dorénavant

de plus en plus ailleurs,

via les réseaux sociaux qui reposent sur les algorithmes

et donc l’entre-soi :

 

 

Sorry its not set :(

 

Chacun se prenant pour un éditorialiste,

n’invoquant pour le coup

aucune forme de déontologie !

 

Thierry Mathieu

e- crossmedia

le 19 septembre 2025

 

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