JDNews : "Liberté d'expression". Voilà la Une du nouvel hebdo du groupe Bolloré paru ce mercredi, alors que sa chaîne C8 doit fermer dans 5 mois...

 

Quand on achète Libé ou le Figaro,

on sait ce qu’on va y lire.

Il y a toujours eu en France des journaux d’opinion,

et les papiers étaient bien plus violents au début du 20e siècle qu'aujourd'hui :

la Presse faisaient et défaisaient les carrières politiques et l’action publique. 

 

Sorry its not set :(

 

Et même si de longue date, des stations comme Radio Courtoisie émettent des courants de pensée bien marqués,

une partie du public comme les institutions,

continuent à considérer que les positionnements éditoriaux,

aux "partis pris" affirmés,

ne peuvent convenir au secteur audiovisuel.

 

Sorry its not set :(

 

Depuis ce mercredi donc,

le JD News, un second hebdo "print" du groupe Bolloré est en kiosque :

sous la forme d’un "journal" le dimanche

et donc en format "magazine" le mercredi.

 

 

Sorry its not set :(

 

C'est une parution dont la ligne éditoriale "de droite et conservatrice" est confiée à Laurence Ferrari

qui anime les rendez-vous d’info de la fin d’après-midi sur C News et en co-diffusion sur Europe 1.

 

A la direction du journal également, Geoffroy Lejeune,

cenu de "Valeurs Actuelle"s, son arrivée au JDD a provoqué une crise,

conduisant même au départ d'une centaine de journalistes.

.

Sorry its not set :(

 

Voilà donc la création d’une publication supplémentaire au sein du groupe Bolloré,

alors que les Etats Généraux de l’Information voulus par l’Elysée viennent de réaffirmer

la nécessité de limiter la concentration de médias détenus par un même actionnaire.

Mais c’est une nouvelle fois surtout le positionnement politique de cette parution

qui motive depuis ce matin la plupart des contestations,

la même critique que celle à l’endroit des journaux, radios et télévisions,

détenus déjà par Vincent Bolloré.

 

Sorry its not set :(

 

Pourtant, depuis juillet dernier, et la décision de l’Arcom concernant C8,

nombre de personnalités ont réagi.

à commencer par l’animateur le plus condamné pour ses productions,

tant sur la radio généraliste du groupe Europe1,

que sur la chaîne TV qui n’en demeure pas moins la première de la TNT en audience :

Cyril Hanouna .

 

 

Il a d’ailleurs annoncé porter plainte contre le harcèlement dont il se dit victime sur les réseaux sociaux.

Mais certaines archives refont tout de même surface

pour dénoncer la ligne éditoriale populiste de son rendez-vous TPMP.

Comme durant cette émission durant laquelle Paris 2024 était vouée à un échec cuisant.

 

 

Dans le microcosme tout de même,

nombre de personnalités des médias

et pas des moindres,

y sont allés de leurs commentaires.

A commencer par la Pédégère de France Télévisions, Delphine Ernotte .

 

 

Ou encore 2 journalistes,

figures du Paysage Audiovisuel Français,

aux avis divergents.

2 réactions d’ailleurs diffusées par la chaîne TV du Figaro qui elle,

manifestement,

tient sur son antenne à la diversité des points de vue.

Stéphane Bern ...

 

 

 Et Jean-Jacques Bourdin...

 

 

"Informer les citoyens, déjouer les fake-news, se poser en alternative fiable face aux manipulations du réel..."

Voilà bien ce demande le public de la part des médias,

singulièrement du service public

s'agissant de l'audiovisuel...

Mais force est de constater que la législation, comme les états d'esprits, ont bien du mal à épouser l'air du temps.

S'agissant de la radio et de la télévision, une forme de conservatisme continue à prévaloir.

Alors que sur le web et encore plus via les réseaux sociaux,

la sacro sainte "liberté de points de vue" conduit " en réalité à tous les excès ...

 

Sorry its not set :(

 

Et si, qu'ils soient financés par les deniers publics ou par des fonds privés,

l'ensemble des médias, dignes de ce nom, se comportaient avant tout de façon responsable et professionnelle 

et dans l'intérêt général ?

"Les engagées" en Belgique

qui se veut être un mouvement politique humaniste, positif, citoyen et participatif

tente de résumer la problématique ...

"Nous ne voulons pas de médias qui vendent "de l’espace de cerveau disponible aux annonceurs publicitaires"

ou qui se cantonnent à divertir le public,

nous avons besoin de partenaires forts

posant un regard critique sur l’action et les décisions des mandataires politiques,

proposant des informations pertinentes

et assurant, à leur niveau, leur fonction de contrôle et de protection démocratique."

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 18 septembre 2024.

 

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