Dirigeant à RFO,
puis Radio France d’abord en région
jusqu’à la direction du réseau France Bleu…
Ensuite,
Président de La Provence
et après de France Antilles,
puis conseiller en com à la mairie de Nice
et dernièrement à la Présidence de la région
Provence Alpes Côte d’Azur …
Venant originellement de l’industrie,
il a 2 maîtres mots :
proximité et démarche qualité.
Coup de fil à Claude Perrier,
candidat aux prochaines municipales dans son village à Anduze
proche d'Alès dans le Gard :
"J’ai toujours travaillé avec un objectif.
Quand on a monté France Bleu,
on a défini notre chantier :
quelle est la cible,
quelle est la stratégie,
qu’est-ce qu’on fait,
comment on leur parle ?
Mon parcours a toujours été,
que ce soit à la radio
ou dans la PQR,
le travail de la proximité."
"Depuis que j’ai démarré ma carrière avec mon mentor,
Jean-Marie Cavada
j’ai toujours pensé et travaillé comme cela.
Et en dehors du monde des médias
j’ai aussi réfléchi de la même manière.
Que ce soit à Nice ou à la région :
le local fait partie de mon ADN et donc voilà …
Après 35 ans passés dans les médias et ma dernière expérience auprès de Renaud Muselier
je me suis dis :
Pourquoi pas ...
m'engager en politique ?"
Vous avez ouvert,
comme directeur du réseau France Bleu
il y a 12 ans
la dernière radio locale de service public
créée par Radio France
à Saint-Etienne …
Vous avez connu plusieurs slogans en travaillant en région
puis à Paris pour ce réseau.
"On est bien ensemble"
qui colle difficilement avec l’humeur du pays
et aussi auparavant
au moment où France Bleu était en pleine forme,
"Vu d’ici"
qui insistait sur l’ADN de ces stations de proximité …
"A l’époque,
Christiane Chadal dirigeait le réseau
qui venait d'être créé par Michel Meyer et François Desnoyers.
On s’intéressait aux gens :
quelle est leur problématique,
quelles sont leurs difficultés ?
Je reste dans la même dynamique aujourd’hui
en passant de l’autre côté du micro,
en situation d’être interviewé
comme potentiel élu local !
J’ai envie d’y aller n!
Parce que j’ai envie aussi de rendre ce que m’a rendu le service public,
ce que m’a rendu aussi le privé
à la Provence ou France Antilles,
tout en en continuant à honorer cet ADN de proximité."
"Je sais d’où je viens.
Mon père, cévenol,
ma mère, une cévenole,
un grand père résistant,
un autre fusillé
pendant la guerre ...
Je sais ce qu’est la ruralité, je n’ai jamais oublié.
Je reviens donc à mes racines et je veux voir ce que je peux faire …
Je pars sans étiquette politique
et je souhaite faire évoluer mon village
tout en respectant et en écoutant les concitoyens
qu’ils soient de droite,
ou de gauche,
qu’importe !"
Vous terminez ces jours-ci votre mission en Provence Alpes Côte d’Azur
auprès du Président Renaud Muselier qui est de droite,
mais votre village se trouve dans le Gard,
donc en Région Occitanie qui est dirigée par Carole Delga,
du Parti socialiste …
"Qu’importe.
Je ne connais pas encore Madame Delga,
mais si je suis élu, nous travaillerons bien
et surtout dans l’intérêt général !
L’important est de porter les attentes des administrés du village,
de l’agglo,
du département
au sein de la région."
"L’ambition est de défendre ensemble ce territoire,
de le dynamiser,
et d’aller plaider des budgets ici en région
mais aussi au plan national voire européen.
C’est l’intérêt général du village,
quelle que soit la couleur politique des élus.
Je suis contre le jacobinisme …
Regardez le spectacle donné à l’assemblée nationale
avec des députés qui pour beaucoup n’ont plus d’ancrage local
puisque le cumul des mandats a été supprimé."
Quand vous présidiez France Antilles
vous avez révolutionné les pratiques et modernisé ce pilier de la PQR Outre-mer.
Avec un maître-mot
dont vous avez d’ailleurs parlé sur les réseaux sociaux pendant le confinement :
"S’aider, et ne pas céder" …
"Je crois encore au vivre ensemble !
Et l’exemplarité doit pouvoir revenir au niveau local.
C’est en substance ce dont a commencé à parler le nouveau premier ministre
et je suis d’accord.
A Anduze nous sommes fort du savoir-faire des artisans,
des entrepreneurs,
de l’histoire des mines,
il y a le fameux petit train,
une bambouseraie unique en Europe,
un tourisme vert et de qualité
à promouvoir !"
"Et puis nous avons le fameux vase d’Anduze,
un savoir-faire ancestral de la porte des Cévennes,
et qui trône même à l’orangerie du Palais de Versailles.
La légende raconte que ce vase horticole serait contemporain d’Henri IV
et aurait été inventé par un potier d’Anduze
qui se serait inspiré de vases italiens de type Médicis.
C’est un pot de terre
et nous saurons avec lui batailler contre tous les potentiels pots de fer !"
Thierry Mathieu
e-crossmedia
le 15 septembre 2025.
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