Marina Ovsyannikova libérée refuse l'asile proposé par la France !

Marina Ovsyannikova n'accepte pas l'accueil proposé par la France.

Elles souhaite rester en Ukraine , et donc ne pas quitter le pays ou bénéficier de la protextion d'une enceinte diplomatique.

Le président français l' avait proposé après son arrestation :

« La France est prête à lui offrir « une protection consulaire » soit à l'ambassade, soit en lui accordant l'asile » avait dit ce mardi matin.

Quelques heures plus tard, la journaliste avait été libérée après 14 heures de garde à vue.

Sorry its not set :(

 

A la télévision russe, lundi 14 mars pendant le grand JT du soir, Marina Ovsyannikova avait déboulé sur le plateau.

En direct elle avait brandi une affiche pour dénoncer la propagande mensongère du Kremlin à propos du conflit en Ukraine.

Elle s’était imposée, face caméra, derrière la présentatrice du jorunal Ekaterina Andreïeva.

La vidéo, cliquez içi : .

Sorry its not set :(

https://www.france24.com/fr/europe/20220315-guerre-en-ukraine-une-journaliste-russe-proteste-en-direct-%C3%A0-l-antenne-avant-d-%C3%AAtre-arr%C3%AAt%C3%A9e

 

Marina Ovsyannikova a 44 ans. Elle est russe et habite à Moscou.

En amont de ce coup d’éclat à l’antenne, elle avait partagé sur ses réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle argumentait l’acte de bravoure qu’elle allait commettre au JT : Sorry its not set :(

apporter sa petite pierre, lourde de conséquences, contre le rouleau compresseur de la propagande étatique russe, et lutter contre la « zombification » des publics.

"Ce qui se passe en Ukraine est un crime, et la Russie est l’agresseur. La responsabilité de cette agression incombe à un seul homme : Vladimir Poutine".

 

Pour l’heure elle semble provisoirement tirée d’affaire. Elle n’est pas encore inculpée pour "publication d'informations mensongères à propos de l'armée russe" ce qui serait criminel.

Elle a plaidé "non coupable" devant le tribunal ; elle devra dans tous les cas s’acquitter d’une amende de 250 euros.

 

Christophe Deloire - secrétaire général de Reporters Sans Frontières et président du Forum sur l’information et la démocratie depuis novembre 2019 - rappelle que déjà, une dizaine de journalistes russes sont détenus.

Tous encourent une quinzaine d’années de prison.

e-crossmedia, le 17 mars 2022

 

 

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