"Média" indépendant, ou publication sur le web qui tombe sous le coup de la loi ? L'interview diffamatoire hier mardi d'un attaché parlementaire pose bien des questions.

 

Sorry its not set :(

 

"Emmanuel Macron est un nervi, une ordure, une saloperie, un criminel, une crapule"...  

Voilà ce que déclare Ritchy Thibault, attaché parlementaire d’une députée LFI,

à l’occasion de la sortie de son livre.

Un entretien diffusé hier sur les réseaux sociaux,

par un "média" sur le web, qui se dit "indépendant" ...

En découle un tsunami de partages sur le web !

 

Sorry its not set :(

 

Au-delà des propos répréhensibles proférés à l’endroit du Président de la République,

comme ce serait le cas pour tout à chacun,

la question de la responsabilité de l’éditeur et du diffuseur de ce type de contenu

est une nouvelle fois posée …

En quoi ces publications peuvent-elles se revendiquer du statut de "Média" ?

Comment la profession,

les pros de l'info,

pensent-ils dorénavant exister en parallèle de ces immondices en ligne ?

 

Sorry its not set :(

 

La vidéo demeure disponible sur le web.

e-crossmedia se refuse, évidemment,

à la relayer.

 

Sorry its not set :(

 

Voici, pourtant, la promesse du diffuseur,

à la Une de son site Internet :

"C'est ensemble que nous pourrons créer le monde de demain,

en commençant par un journalisme libre,

juste et indépendant".

 

Sorry its not set :(

 

Et l'éditeur de préciser ... 

"Créé en décembre 2018 pour suivre le mouvement des Gilets Jaunes,

le média indépendant Civicio s'est rendu sur le terrain à travers la France pour suivre ces actes de mobilisation pendant près d'un an.

En parallèle, Civicio a accompagné de nombreuses luttes sociales pour donner la parole aux citoyens brimés par les médias traditionnels.

Convaincu que le peuple doit se faire entendre pour faire changer les choses,

Civicio souhaite diffuser une information au visage humain."

 

Sorry its not set :(

 

"Information au visage humain " ... ?

"Journalisme" ... ?

"Média", digne de ce nom ... ?

 

Sorry its not set :(

 

L’incitation à la haine,

la calomnie,

les propos diffamatoires ou injurieux sont interdits sur Internet,

comme dans la vie !

Nuire à l’honneur ou à la réputation d’une personne peut être punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur

ou à la considération de la personne

ou du corps auquel le fait est imputé

peuvent être puni d’un an d’emprisonnement et d’une amande pouvant aller jusqu’à 45000 euros.

 

Sorry its not set :(

 

La responsabilité des plateformes ou des réseaux sociaux, qui laissent diffuser ce type de publications,

est également engagée.  

Depuis août 2021,

ils ont des obligations de moyens et de transparence en matière de lutte contre la haine en ligne,

et s'exposent à des sanctions de l'Arcom.

 

Sorry its not set :(

 

Quant aux internautes …

Il n’existe pas de régime spécifique,

le régime général de responsabilité leur est donc applicable.

Un internaute peut voir sa responsabilité engagée pour toutes ses actions causant un dommage à autrui

ou déterminant une infraction pénale.

Tout usager du web doit prendre garde à ses engagements sur la toîle.

Lorsqu’il s’inscrit sur un réseau social par exemple, il s’engage à respecter les conditions d’utilisation de celui-ci.

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 26 septembre 2024.

 

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