Radio Associatives : rétropédalage gouvernemental favorable pour leur budget ! Mais l'épilogue du feuilleton n'est prévu que dans 3 semaines ...

 

Les quelques 750 radios associatives sont "temporairement" soulagées …

La menace de baisse de la manne de l’Etat dont elles bénéficient,

qui était prévue au projet de budget,

a du plomb dans l’aile !  

Un amendement adopté par la Commission des affaires culturelles à l’Assemblée,

rétabli les 12 millions qui devaient être supprimés en 2025.

Reste maintenant à ce qu’il soit conservé,

au fil des débats,

d’ici l’adoption définitive de l’ensemble du budget …

 

 

Créé en 1982,

le FSER représente en moyenne 40 % des ressources des radios associatives

et pour qu’elles puissent en bénéficier, la publicité ne doit pas dépasser 20 % de leur chiffre d’affaires.

Si elles devaient y avoir recours,

cela amputerait la manne disponible et essentielle pour les radios commerciales privées …

 

Sorry its not set :(

 

En attendant la décision finale,

ce rétropédalage du gouvernement est indiscutablement à verser au crédit des organisations qui fédèrent ces stations associatives,

la CNRA et le SNRL.

Elles ont su mobiliser les radios,

leur publics

et leurs élus,

comme avec ce site interactif …

https://radios-a.fr/wp-content/uploads/2024/10/V23-10-CARTE-SOUTIENS-RADIOS-ASSOCIATIVES-EN-DANGER.pdf

 

Sorry its not set :(

 

Les députés de tous bords se sont mobilisés également

en se souvenant qu’au-delà de leur mission d’écrire la loi,

ils sont d’abord des élus de terrain,

et siègent au Palais Bourbon pour représenter leurs "terroirs" ...

Ils se sont donc fait les haut-parleurs de la colère qui gronde dans les campagnes

et de l’attachement du public à ces stations.

Même les élus membres de la majorité présidentielle,

comme Julie Delpech, députée "Ensemble pour la république" de la 1ère circonscription de la Sarthe.

 

 

La ministre Rachida Dati

qui prône globalement l’importance de la culture en milieu rural,

a fini par admettre que ces radios associatives y participent …

"Dans certaines régions,

elles constituent presque le seul accès à la culture,

la seule expression culturelle,

et nous y sommes très attachés.

Je m’engage à leur trouver une solution de financement" .

 

Sorry its not set :(

 

A noter tout de même,

dans cette partition qui affiche une ambitieuse recherche d’unisson,

le bémol apporté par un élu du Rassemblement National …

L’ancien journaliste à Sud Radio, France Info, RTL et LCI

Philippe Ballard,

élu de la 2ème circonscription de l’Oise,

entend pourtant lui aussi plaider pour la ruralité…

Il participe d’ailleurs à l’Assemblée aux groupes d’étude dédiés,

entre autres,

aux déserts médicaux, à la gastronomie, à la vigne…

Mais il préconise justement tout de même de trier "le bon vin de l’ivraie"

parmi les radios associatives

pour tenter de diminuer un peu le budget qui leur est alloué …

 

 

Ce à quoi répond le groupement des radios associatives :

"Nous tenons à affirmer que les radios associatives,

du fait de leur financement public,

sont parmi les médias les plus contrôlés en France.

Chaque année,

elles sont soumises à des contrôles par l'Arcom et par les services du ministère de la Culture.

Si une radio associative ne respecte pas ses obligations,

elle peut être sanctionnée,

comme toute autre station,

par des mises en demeure,

des sanctions financières ou des procédures administratives plus sévères

pouvant aller jusqu’au retrait de son autorisation de diffusion".

 

Sorry its not set :(

 

Selon le calendrier gouvernemental,

c’est en principe le 19 novembre que l’Assemblée nationale doit procéder au vote solennel sur l'ensemble du PLF.

 

Thierry Mathieu,

e-crossmedia,

le 24 octobre 2024.

 

 

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