Souvenirs, souvenirs … A la veille des 5 ans de la disparition de Johnny Hallyday, l’histoire "fantastique" d’une interview exclusive décrochée dans un ascenseur à Gérardmer, pour déjouer la concurrence !

 

 Sorry its not set :(

 

Fin janvier 1999, Johnny Hallyday est membre du jury du festival Fantastic’Art, à Gérardmer.

Acteur, il a déjà tourné avec Robert Hossein, Claude Lelouch, Jean-Luc Godart, Costa-Gavras …

Avec Romane Bohringer, Stéphane Bourgoin ou Jean-Pierre Jeunet entre autres, l'idole des jeunes assiste à toutes les projections dans la grande salle située au bord du magnifique lac.

 

Sorry its not set :(

 

Il réside à quelques centaines de mètres de là, au "Bragard", le prestigieux Grand Hôtel historique de la perle des Vosges.

Radio France Nancy Lorraine, partenaire de l’évènement, y a évidemment installé ses micros.

J’en suis, alors, le rédacteur en chef.

 

Hallyday ne se montre pas dans les grands salons et le bar très cosy où se retrouvent tous les festivaliers entre les séances de cinéma.

Il demeure le plus souvent reclus avec Laetitia dans la suite spécialement rénovée à leur attention.

Les repas gastronomiques tout comme les bouteilles de whisky et de vins prestigieux, leur sont livrés en mode "room-service" VIP...

Le couple ne sort que pour aller visionner les films.

Depuis les salons de l’hôtel, la locale de Radio France multiplie les émissions mais le chanteur, très protégé par ses attachés de presse et ses gardes du corps, ne daigne pas y participer :

silence radio !

Chacun sait que depuis toujours sa station de cœur c’est RTL.

Lui comme son entourage, entendent rester fidèle au poste ... de la rue Bayard.

Des centaines de fans le voient quitter l’hôtel, parviennent à échanger furtivement quelques mots avec lui, et pour autant il s'avère impossible de décrocher une interview !

 

Sorry its not set :(

 

Débute alors un jeu de cache-cache et de ruse pour, envers et contre tout, réussir à lui arracher quelques mots …

A quelle heure va-t-il quitter la chambre ?

D'où le guetter discrètement, en déjouant la surveillance de son équipe ?

Comment parvenir à lui parler en toute discrétion durant quelques minutes ?

 

Reporter en résidence à Epinal pour notre radio locale de proximité, notre journaliste bénéficie alors discrètement de complicités ... 

Les Vosges, cet hôtel ... C'est son terrain !

Un matin, elle se faufile parmi la foule qui attend le chanteur dans les salon,s et parvient à grimper, par les escaliers de service, jusqu'à l'étage de sa suite.

Nagra à l’épaule, elle patiente.

Et hop …

Au moment où il sort de la chambre, elle s’engouffre avec lui dans l’ascenseur.

Au culot, micro en main, elle parvient enfin à lui poser quelques questions, auxquelles il répond d’ailleurs très gentiment.

Le temps de la déscente et que s’ouvrent les portes au rez-de-chaussée, les précieuses paroles sont en boite.

L'exclusivité de la rue Bayard vole en éclats ... de voix !

 

Sorry its not set :(

 

"Myrtille sur le gâteau", comme disent les vosgiens…  

Un autre acteur participe au Festival, en tant que membre du jury.

C’est un jeune humoriste déjà très populaire, un certain Laurent Gerra.

Quelques années auparavant, porté par Jacques Martin d’abord puis Laurent Ruquier, il a rejoint Michel Drucker à la télévision.

Presque chaque dimanche il imite Johnny, sans l’avoir jamais vu …

Et c’est à l’occasion de ce Festival à Gérardmer que la première rencontre a lieu.

Gerra est dans ses petits souliers...

Furieux de ses imitations, Johnny a en effet appelé Drucker plusieurs fois en pleine nuit :

" Dis-lui d'arrêter ...

Je vais lui péter la gueule !".

C'est donc à Fantastic'Art, à la projection du film de Claude Zidi "Obelix et Asterix contre César", qu'ils deviennent ...  les meilleurs amis du monde !

Sur ce coup là, Radio France Nancy Lorraine est en proximité, elle, pour raconter en exclusivité l’anecdote.

 

Sorry its not set :(

 

Evoquer Johnny Hallyday, c'est aussi se remémorer certaines sessions bien différentes de ses  phénoménales productions parisiennes.

Au milieu des années 90, Alain Lazzarini, maçon de Remiremont et fan de la première heure, approche le producteur Jean-Claude Camus.

A force d'efforts,  en assumant des risques financiers puisque la prestation coûte près de 500 milles euros, il parvient à réaliser son rêve.

Sur le champs de Mars de son village de 7000 habitants, il réussit à organiser 2 concerts :

5000, puis 8000 spectateurs du piémont vosgien allument le feu !

C'est incomparable avec Bercy, le Stade de France ou le Parc des Princes, ou même le stade Marcel Picot de Nancy.

Johnny offre à Remiremont une rencontre quasi "intimiste" avec son public.

Il est en réelle proximité.

Un peu à l'instar d'une radio locale, par rapport à un poste périphérique !

 

Sorry its not set :(

 

 

Thierry Mathieu,

Président d’e-crossmedia,

le 4 décembre 2022.

 

 

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