Xi Jinping reconduit en Chine : sale temps pour la presse et la liberté d’expression.105 journalistes sont actuellement derrière les barreaux selon RSF...

 

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Pour la 3ème fois, le mandat du Président Xi Jinping est reconduit pour 5 ans par le Comité central du Parti communiste au poste de secrétaire général.

 

Si la Constitution de la République garantit "la liberté de parole et de presse", le régime viole en réalité chaque jour le droit universel à l’information.

Journalistes, bloggeurs, influenceurs sont régulièrement poursuivis et condamnés pour "espionnage" ou "subversion" …

Privés de toute défense juridique, ils sont très souvent "placés à l’isolement" pendant 6 mois, et sont même parfois torturés.

115 journalistes, ou défenseurs de la liberté de la presse, sont actuellement dernière les barreaux en Chine.

 

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L'ONG "Reporters Sans Frontières" vient de publier un nouveau rapport, à lire :

"Xi Jinping doit être tenu personnellement responsable pour les mauvais traitements qui ont provoqué la mort de Liu Xiabo, lauréat du prix Nobel et du Prix de la liberté de la presse RSF, ainsi que celle du commentateur politique Yang Tongyan en 2017, et celle du Tibétain Kunchok Jinpa une source journalistique clé, en février 2021.

 

Les journalistes et blogueurs indépendants qui osent enquêter sur un sujet considéré comme sensible sont placés sous surveillance, et souvent même en détention.

Une censure, et une surveillance des contenus diffusés sur le web, sans précédent a en effet été mise en place".

Les accusations puis les châtiments pour “rumeurs en ligne” ou “contenus vulgaires "pleuvent !

 

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L’Administration nationale de la télévision et de la radio veille …

Certaines émissions ou sites internet sont censurés voire interdits.

Par exemple, depuis l’an dernier "les chaînes de télévision et les plateformes en ligne ne doivent plus diffuser de programmes qui développent l’idolâtrie ou des émissions de variété et de téléréalité".

 

Des critères de beauté "corrects" sont exigés, les influenceurs jugés "vulgaires" se voient interdire toute publication, et les hommes "efféminés" sont bannis !

Pékin fustige en effet la posture et le look de certaines célébrités, inspirées par les pop stars coréennes : ils sont considérés comme responsable de la baisse de la natalité !

 

Chaque jour, le département de la Propagande du Parti communiste envoie à l’ensemble des médias une liste détaillée de sujets à mettre en avant et une liste de sujets qu’il est interdit de traiter sous peine de sanctions.

 

 

e-crossmedia, le 23 octobre 2022.

 

 

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