LE BILLET d'e-crossmedia.
Il y a 3 mois débutait le confinement ... 3 mois d'interviews et un premier bilan. 

 

17 mars- 17 juin. Et maintenant ?

 

Un grand quotidien Le Parisien supprime ses pages locales, la radio leader RTL reformate sa grille et prépare manifestement la co-diffusion de ses émissions en tv sur M6, les réseaux de radios musicales RFM et Virgin Radio du groupe Lagardère s’apprêtent à être rachetés par la concurrence... Ici et là des plans sociaux, à peine cachés, sont à l’étude ou sont déjà rendus publics : 1 salariés sur 3  du groupe Altice BFM/RMC quittera l'entreprise.

De date à date, le confinement débutait il y a pile 3 mois en France, et force est de constater qu'en un trimestre la planète média est en passe d'être bouleversée. En métropole la vie semble reprendre son cours, avec d'ores et déjà de lourdes conséquences. A Mayotte et en Guyane la COVID-19 continue de faire des ravages au plan sanitaire, et comme toujours peu de confrères s'y intéressent. e-crossmedia y reviendra. 

C’est donc le 17 mars, le jour du décret, que l’idée de raconter tout cela est venue : puisque le cœur d’activité d’e-crossmedia, le consulting et la formation, se trouvait mis entre parenthèse. Nous avons alors imaginé de faire vivre malgré tout l’entreprise via son site internet. Il allait y avoir des expériences inédites pour tous les médias, des aventures professionnelles à raconter, des retours d’expérience à partager.

Quotidiennement nous avons donc pris des nouvelles de tous les acteurs du secteur du web, de la radio et de la télévision;  des artistes, des  pros de la publicité ou de la communication.  Nous avons  donné la parole aux artisans les plus humbles comme aux grands dirigeants, en France comme à l’étranger, des régions de l’hexagone aux territoires ultramarins.
De jour en jour se sont racontées les difficultés inédites comme par exemple l’inventivité de chacun pour poursuive sa mission au service des publics, tout en respectant les mesures sanitaires.

Le bien nommé logiciel Zoom est devenu incontournable pour maintenir l’interactivité vitale via internet; il a été l’outil «tendance», et a ouvert de nouveaux horizons. La période de confinement n’a fait qu’accentuer ce qui se présentait, dans l’air du temps.
Le web s’est encore plus imposé pour les consommateurs cloîtrés chez eux. 
La télévision, aussi , a  su  tirer son épingle du jeu.
Les offres d’info continue ont été un temps plébiscitées, malgré le tumulte parfois assourdissant qu’elles produisaient.
Les médias professionnels ont en tous cas joué leur rôle face aux fake news publiées sur les réseaux sociaux.
La radio, média de la mobilité par excellence, a souffert du fait que les voitures restaient au parking, mais a su jouer à fond son savoir-faire en matière de lien social via l’interactivité. 

Le pluri-média apparaît désormais comme une évidence décidément incontournable. Et puis les possibilités offertes par les nouvelles technologies ont ouvert de nouvelles perspectives.  Certaines pratiques à distance sont apparues comme vertueuses, comme les solutions pour gagner en souplesse et réactivité, pour gérer les situations de crise ou pour réduire les coûts de production…

De fait, les médias n’échappent pas à la fragilisation de l’économie.
Nombre d’entreprises se trouvent, au sortir de cette période, frappées par de graves difficultés budgétaires et se lancent dans des restructurations. Autant que faire se peut, il s’agit de relancer la machine. Certains envisagent ce contexte comme une opportunité pour repositionner leur offre, actualiser les savoir-faire, d’aucuns diront «sauter sur l’occasion» pour  tourner une page et procéder à des coupes sombres…

Les interviews publiées depuis 3 mois sur e-crossmedia ont illustré cette actualité. Nous continuerons ! Régulièrement des personnalités nous livreront leurs réflexions , leurs idées , partageront leurs expériences .

Comme pour bien des secteurs d’activité, alors que tout semblait à l’arrêt, le monde des médias a  subi un violent coup d’accélérateur : le circuit- court, la consommation via internet, la traçabilité, le travail à distance …  La pandémie n’a fait que confirmer et précipiter ce qui était annoncé. 

 

L’époque nécessite plus que jamais le repositionnement des offres et donc l’actualisation des savoir-faire.
Envers et contre tout : aller de l’avant ...
Certains diront : "marche ou crève"  !

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