« Les outils ne nous contrôlent pas. Nous pouvons les contrôler. » Barack Obama en appelle au durcissement du contrôle des réseaux sociaux.

 

Barack Obama en appelle à la régulation des réseaux sociaux.

Sorry its not set :(

Pour lui ces plateformes amplifient  "les pires instincts de l’humanité.

Elles sont une des causes majeures de l’affaiblissement des démocraties. Celà tient au profond changement dans nos façons de communiquer et de nous informer".

L’ex-Président des Etats Unis d'Amérique reconnait tout de même, somme le souligne le Monde, que sa propre élection n’aurait pas été évidente "sans Facebook et MySpace".

 

Il s’exprimait le 21 avril depuis la Silicon Valley, précisément là ou ont été imaginés et développés les réseaux sociaux.

Obama en appelle à une actualisation des lois qui régissent ces plateformes. Selon lui, elles ne sont pas "neutres".  

"Les algorithmes devraient être soumis à des contrôles de sécurité par une autorité de régulation", comme il existe des contrôles sur les aliments, ou la sécurité pour les voitures.

 

Cette conférence à l’Université de Stanford avait lieu quelques heures avant que soit officialisé le rachat par Elon Musk de Twitter, pour 44 milliards de dollars.

Sorry its not set :(L'industriel propriétaire de Tesla et SpaceX prône lui, au contraire, encore "plus de liberté d'expression" sur les réseaux sociaux.

Il est en tous cas, dit-on, l'homme plus endetté de la planète du fait de cette acquisition. Twitter aurait été surévalué : il en conteste, depuis, le prix ...

 

A propos de réglementation l’Europe s’apprête elle, en tous cas, à prendre des mesures dès l’an prochain.

Le "Digital Services Act" contraindra Twitter , comme les autres réseaux sociaux, à modérer les publications de leurs internautes.  

« Nous avons déjà montré la voie vers un standard européen avec le RGPD (règlement général sur la protection des données) et désormais le DSA, l’UE s’est réarmée pour lutter contre les innombrables désinformations et les fraudes véhiculées par les grandes plateformes », déclare au JDD Stéphanie Yon-Courtin, vice-présidente de la commission des affaires économiques et monétaires.

L'amende prévue pourra atteindre 6 % du chiffre d’affaires global de l'entreprise mise en cause.

L'autre réglementation, d'ores et déjà mise en place, qui contraint les moteurs de recherche à rémunérer les auteurs des articles mis en ligne, était présentée dimanche dernier ici même sur e-crossmedia.com par Jean Marie Cavada.

https://www.e-crossmedia.com/interview/la-marche-du-siecle-est-numerique-c-est-une-bataille-mondiale-essentielle-mais-elle-est-quasi-absente-de-l-election-115

 

e-crossmedia, le 1 mai 2022

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