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Barnum, l’audiovisuel public ??? Ou Barnum ... la commission d’enquête qui apparaît d’ores et déjà "confite" ? Bonne trêve des confiseurs à tous ! (le 19-12-2025)

 

Avec l’appui de l’IA ...

"La Trêve des confiseurs désigne la période calme entre Noël

et le Nouvel An,

où l'activité politique, boursière et médiatique ralentit,

laissant le champ libre

aux confiseurs qui,

eux,

sont très actifs.

Cette pause permet aux gens de profiter des fêtes et d'acheter leurs douceurs,

marquant ainsi une pause pour les débats".

 

Sorry its not set :(

 

Les questionnements souvent formulés ces derniers jours

en mode outrancier s’agissant de l’audiovisuel public

dans le Barnum qu’est devenue la Commission d’enquête parlementaire

pourront-ils se régénérer

après les fêtes ?

 

La table n’apparaît décidément pas renversée,

puisque les différents responsables déjà entendu(e)s

au Palais Bourbon

ont pu jouer leur partition :

le contradictoire étant tellement à charge

qu'il en a largement perdu son crédit.

 

Alors ...

La Commission

au final,

ne proposera-t-elle que des plats réchauffés,

sans saveur

et même quelque peu frelatés ?

 

Pour nombre d’auditeurs

et de téléspectateurs

qui dégustent en majorité encore dans ce pays

les productions de Radio France et de France télévisions,

les fausses notes outrageusement épicées

des partisans de la privatisation,

chantées sur tous les tons par le rapporteur,

dénaturent par le menu,

les débats.

 

Les louables intentions portées par la représentation nationale,

pour dresser un état des lieux factuel de l’activité

et de la performance

de ces entreprises

au service des publics

apparaissent dévoyées

à des fins bassement partisanes,

avec pour principal objectif

de nourrir

souvent en mode poujadiste,

les prochaines échéances électorales.

 

Voilà pour la forme !

 

Sorry its not set :(

 

Quant au fond,

Quid de ces entreprises promises à une illusoire privatisation

puisque le marché publicitaire

ne le permettrait pas ?

 

S'agissant de Radio France,

puisqu'e-crossmedia a déjà traité

de France Télévisions...

 

Quid du service d’information continue franceinfo:

que seul le service public en radio a su financer,

et dont la complémentarité avec sa chaine éponyme en télévision

ne demande qu’à être considérée et budgétée depuis une dizaine d’années.

 

Quid des formations musicales :

les 2 orchestres, le chœur et la maitrise de Radio France

et de la chaîne qui leur est affiliée France Musique.

Elle est en conquête d'audience !

 

Quid de France Culture,

joyau unique au monde

qui peut s’enorgueillir de 3 % d’audience.

Succès indéniable,

comme l’est également sur un autre registre FIP

dont le singularisme est reconnu sur la planète entière

pour son antenne premium

et ses 12 webradios !

 

Quid de la mission en direction des jeunes avec l’offre Mouv’

désormais,

assez judicieusement déployée sur le web

pour aller à la rencontre

de son public ?

 

Quid encore et surtout peut-être

de l’action régionale

et des 44 radios locales désormais dénommées ICI

dont le rapprochement avec les 24 stations locales de France 3

n’avance qu’à petit pas.  

Elles sont en perte d’audience

tant leur ADN a été galvaudé

surtout du fait de l’affaiblissement budgétaire.

Les régions sont,

depuis des années,

la variable d’ajustement du groupe.

Les stations locales de service public,

c’est un quart du personnel

et un tiers du budget

pour Radio France !  

 

Le fond de ces questionnements n’a qu’à peine été évoqué

lors des premières auditions de la Commission d’Enquête Parlementaire,

puisque les débats ont tourné au pugilat,

sur fond d’ambitions

partisanes …

 

Sorry its not set :(

 

Comme le dit ce vendredi

Jérémie Iordanoff

député de l'Isère, 

à l'occasion de l'audition de Thomas Legrand,

" Il faut être respectable

pour être respecté".

 

 

Maintenant débute

"la trêve des confiseurs".

Rendez-vous l’an prochain pour de nouvelles auditions qui,

si elles se poursuivent dans le même état d’esprit

et quels que soient

les intervenants,

ne permetront pas de prendre en compte l’intérêt général !

 

Sorry its not set :(

 

Pour actualiser certaines des offres

et travailler à répondre aux nouvelles attentes des publics,

des expérimentations ne seraient-elles pas judicieuses,

pour épouser l’air du temps ?

Prendre en compte les exigences budgétaires,

tout en sauvegardant l’ADN

de ce patrimoine,

celui de l’audiovisuel public,

dans toutes ses dimensions ...

 

Sorry its not set :(

 

L'IA précise :

Trêve des confiseurs ...

"Il leur appartient de peser ou de mesurer les divers ingrédients,

avant de les mélanger

et de régler le mélange,

puis d'étirer

ou de mouler le produit

pour l'optimiser" .

Et si ce savoir-faire

patrimonial,

pouvait servir ?

 

Sorry its not set :(

 

Belle trêve des confiseurs à tous !

e-crossmedia reste mobilisé sur le suivi de l’actualité de la vie des pros

de la radio,

de la TV,

du Web,

de la presse écrite .  

 

Thierry Mathieu

e-crossmedia

le 19 décembre 2025.

 

 

Voir l'article

Remake du "Tribunal des flagrants délires" à l'Assemblée pour l'audition de la pédégère de Radio France. Quand les outrances saturent le débat, la radio publique en ressort grandie, et pas que numériquement ! (le 17-12-2025)

 

Manquent …

Claude Villers, Luis Rego et Pierre Desproges !

 

 

L’audition ce mercredi après-midi de la Présidente de Radio France

a donné lieu à un spectacle affligeant.

Pourtant,

d'emblée

Sibyle Veil cherché à dresser un état des lieux factuel …

 

 

Intervient dans la foulée le rapporteur,

député -ciottiste- de l’Hérault

que le Président -Horizon- de la commission

Jérémie Patrier-Leitus

tente sans succès de cadrer…

Charles Alloncle mentionne une rumeur

diffusée par la station du groupe Bolloré Europe 1

qui laisse entendre que des pressions peuvent être exercées sur les débats :

un rendez-vous privé dans un café entre l’ancienne dirigeante de Radio France

Laurence Bloch

et Thomas Legrand

mettant en cause par ailleurs un député membre de la commission absent,

allez savoir pourquoi,

pour l’audition…

Le feuilleton dégringole immédiatement à un statut de série B.

 

 

Au fil des thématiques s’enfonce le clou …

Comme la semaine dernière

pour l’audition de Delphine Ernotte la Présidente de France Télévisions,

explose à l’écran le parti pris,

dans son rôle de procureur,

du rapporteur.

Sa posture a d’ailleurs été dénoncée en amont ce matin,

justement sur France Inter

par Yaël Braun-Pivet,

la Présidente de l’Assemblée nationale :

"Parfois les commissions d’enquête peuvent être dévoyées à des fins politiques,

explique-t-elle.

Il faut faire attention parce que c’est un formidable outil de contrôle du Parlement sur l’action des pouvoirs publics. "

 

 

Cour des miracles,

pour ne pas dire "basse-cour "

cet autre moment où une députée LFI outre passe manifestement son mandat

en critiquant une chroniqueuse de France Inter.

Une fois encore le Président de la commission d’enquête tente d’arbitrer les débats enflammés

pour raison garder …

 

 

Pluralisme,

humour,

vie sociale de l'entreprise,

congés des journalistes ... 

Sibyle Veil parvient tout de même,

entre les séquences de sarcasme,

à parler de la vie de son entreprise.

 

Sorry its not set :(

 

Parmi les thèmes abordés celui du devenir de l'action régionale,

des 44 radios du réseau ICI

en phase de rapprochement avec les 24 stations de france 3.

Pressée par le temps,

et voyant le dossier depuis son siège parisien,

pour ne pas dire tout autant "jacobin", 

la présidente de Radio France ne met en avant que l'apport des stations en région

pour les autres antennes... 

Les radios "nationales".

 

 

Mais quid de la mission

des 44 radios ?

Elles existent bien, elles-même, sur leurs terrains !

Même si leurs performances

en termes d'audience

sont plutôt en berne ...

Quel sera le devenir de ces antennes

déjà fiancées avec les TV régionales de service public ?

Qu'adviendra-t-il de leur ADN,

de leurs moyens

de leurs missions, 

quand elles convoleront

comme le souhaite la tutelle

en juste noce avec la 3 ?

Elles portent d'ailleurs déjà le même nom !

 

Sorry its not set :(

 

Reste que le rapporteur,

rappelé à l'ordre par le Président de la commission 

insiste après la séance sur ses réseaux sociaux ...

 

Sorry its not set :(

 

Thierry Mathieu

e-crossmedia

le 17 décembre 2025.

 

 

 

 

Voir l'article

Culte ... Déjà culte ! FIP CULTES depuis ce lundi 15 décembre en streaming ! Le meilleur de la musique patrimoniale, sans pub ... (le 15-12-2025)

 

INCONTOURABLE !
Une offre de radio à déguster à partir de ce 15 décembre :
"Fip Cultes."
 
 
Sorry its not set :(
 
 
Que du bonheur,
vraiment !
"En illimité, une webradio
dédiée uniquement aux titres cultes qui ont fait l’histoire
et continuent de faire vibrer le présent.
De Blur à Bowie,
d’Aretha Franklin à Amy Winehouse,
du thème du Mépris à Purple Rain..."
 
A relire,
notre article :
 
Thierry Mathieu
e-crossmedia
le 15 décembre 2025.
Voir l'article

A Nancy, chez Majorelle et Gallé qui ont su industrialiser leur art pour satisfaire le public, ICI ouvre sa 41ème locale co diffusée ce lundi ! Alors que l'audiovisuel public comparaît à l'assemblée nationale ... (le 15-12-2025)

 

Sorry its not set :(

 

Avant l’audition de Sibyle Veil,

Présidente de Radio France ce mercredi,

devant la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale,

la patronne du réseau des radios locales de service public "ICI"

a saisi ce lundi matin l’occasion 

de réaffirmer les fondamendaux.

Même si le déploiement des matinales a débuté depuis 6 ans

avant son arrivée à la tête du réseau Bleu,

et qu'elle n'a,

en quelques sortes, 

qu'assumé la continuité de service public,

Céline Pigalle inaugurait ce lundi à Nancy

la 41ème ouverture de matinale

co diffusée par France 3.

En sa qualité également

de directrice des rédactions de l’ensemble de Radio France,

elle a enfoncé le clou au micro de Mathieu Barbier

d’ICI Lorraine,

face aux attaques du groupe Bolloré

contre le service public :

 

 

Cet engagement de Céline Pigalle intervient en amont de l’audition,

dans 2 jours de la Présidente de Radio France.

Pour elle,

les critiques sur la gestion de RF ne sont pas de mise,

les comptes de l’entreprise publique de radio étant à l’équilibre.

Le positionnement éditorial en revanche fera à n’en pas douter à nouveau débat.

Le député "Rassemblement national' Julien Odoul

a d'ailleurs déjà porté l’estocade face à l’Arcom,

à l’assemblée :

 

 

La Présidente de Radio France

Sibyle Veil

a déjà,

face à la représentation nationale

livré son point de vue :

 

 

Les Présidentes,

de France Télévisions

et de Radio France,

ont choisi d’entrer en contentieux

avec le groupe privé présidé par Vincent Bolloré,

en déposant plainte.

Ce qui n’a pas été du goût de la ministre de tutelle :

 

 

Le débat,

pour ne pas parler de pugilat,

durera encore des semaines

devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale

et ne cessera à n’en pas douter de s’échauffer.  

En témoigne l'interview du rapporteur

Charles Alloncle, député proche d'Eric Ciotti

ce lundi matin sur France Inter : 

 

 

Des figures du journalisme 

contribuent à tenter de comprendre les tenants

et les aboutissants

de l’explosion du PAF à laquelle tout un chacun assiste.

Le point de vue de Catherine Ney par exemple,

historique pilier d’Europe 1

est intéressant à écouter :

 

 

Sibyle Veil,

la Présidente de Radio France

répetera à n'en pas douter au Palais Bourbon ce mercredi

ce qu’elle a déjà dit.

à propos du resenti de manque d'impartialité éditoriale.

Comme ici,

sur la locale de" ICI Saint-Etienne Loire"  ...

 

 

 

 

 

Sorry its not set :(

 

Ou encore 

ici, à la maison ronde :

 

 

 

 

Reste une commission d’enquête

dont le rapporteur ciotiste excelle dans son rôle d’avocat général à charge.

Et un contexte global d’incertitude

quant au devenir de la gouvernance du pays.

Comme en a témoigné la figure en tête des sondages pour 2027,

sur France 2 ce samedi soir,

Jordan Bardella.

 

 

Céline Pigalle,

en ouvrant la 41ème matinale des locales de Radio France

co-diffusée par France 3 ce lundi matin,

réaffirme les fondamentaux.

Et les auditeurs à l'antenne les valident.

 

 

L'audiovisuel public

est plébiscité par 69% des français,

selon un récent sondage publié par la Tribune Dimanche.

 

Thierry Matrhieu

e-crossmedia

Le 15 décembre 2025

 

Voir l'article

" ICI Lorraine TV " (comprenez france3) co-diffusera dès lundi la matinale de " ICI Lorraine Radio " à Nancy. La marque ICI prend son envol et le plurimédia est dorénavant revendiqué. (le 12-12-2025)

 

Discrètement,

presque furtivement,  

en tous cas sans chausser de gros sabots lorrains ...

Radio France et France Télévisions cheminent vers le global média de proximité,

au moins pour son affichage,

à Nancy !

Cette radio locale de service public sera en effet ce lundi la 41ème station du réseau à être codiffusée localement par France 3 en matinale.

 

Sorry its not set :(

 

Comme les gens de radio donnent

rendez-vous aux auditeurs sur la FM,

le DAB +

ou sur ou une appli,

le communiqué de presse invite les téléspectateurs à regarder maintenant

la matinale radio dédiée

à la Meurthe et Moselle et aux Vosges sur

"ICI Lorraine TV, ex-France 3" .

Si pour beaucoup cette formulation peut paraître anodine,

elle est le reflet en réalité d’une indéniable avancée pour satisfaire à l’attente de la tutelle :

l'édification du rapprochement des radios

et des télévisions publiques en région

n'avance qu'à tout petits pas ! 

 

Sorry its not set :(

 

Entretiens avec l’animateur matinalier,

et tout d'abord Nathalie Broutin,

Directrice de ICI Lorraine.

"Ce sont nos services de com, centraux, qui manifestement se sont mis d’accord.

Nous sur le terrain, nous ne savons pas ce qui va se passer vraiment dans le futur !

En tout cas, on a une capacité d’adaptation énorme depuis ces dernières années !

De la radio comme nous la faisions

il y a 20 ans,

il ne reste plus grand-chose, à commencer par les matériels que nous utilisons…

La radio continue à s’adapter aux usages.

Au jour le jour nos équipes évoluent.

Ces changements se font presque naturellement

comme on est passé dans notre vie perso

du radio-réveil au téléphone portable

et donc à la radio numérique :

nous nous adaptons !

Donc après …

Ce qui sera politiquement décidé demain,

allons-nous vraiment vers une antenne commune,

une conférence de rédaction commune,

des chroniques communes ?

Sincèrement, aujourd’hui, je ne le sais pas !

Mais en tout cas,

quelle que soit la décision prise au niveau national pour ce réseau,

les équipes sont en capacité de s’adapter

et ça ne leur fait pas peur.

Malheureusement nous n’avons pas de boule de cristal !"

 

 

En toute transparence,

au pays de Baccarat

et de Daum …

Qu'est-ce que ça change pour vous,

Maxime Veyrier,

qui animez la tranche,

le fait d’être co-diffusé en télévision

dès ce lundi ?

"Mis à part que je parle en regardant par moment la caméra,

je continue à faire les gestes pour nos réalisateurs quand il s'agit de lancer une interview,

un disque,

un élément d’habillage d'antenne…  

Je continue à parler avec la standardiste

pendant un disque quand il s’agit d’accueillir un auditeur

à l’antenne :  

ça ne change absolument pas nos habitudes.

Il y a juste une petite partie qui nous prend un peu plus de temps,

c’est maintenant le maquillage

ou l’ajustement de mes oreillettes, à la place du gros casque audio traditionnel qui n’est pas beau à l’image !

Il faut aussi expliquer parfois ce qu’il se passe en studio pour ceux qui nous regardent,

mais surtout penser à ceux qui ne font qu’écouter !

Il faut que tout le monde s’y retrouve !"

 

Sorry its not set :(

 

Nathalie Broutin :

"Ce qui est important pour nous,

c’est que "ICI",

cette marque globale que nous partageons avec France 3 depuis près d’un an progresse,

que la promesse du slogan "radio - télé- digital" qui existe pour les 44 locales du réseau soit honorée.

Après nous,

il ne restera que 3 radios à devoir encore franchir le pas pour la matinale :

notre voisine de Metz,

puis Nîmes et Clermont-Ferrand."

 

Sorry its not set :(

 

"Pour que ceux qui choisissent dorénavant de nous regarder à la télévision

il faut qu'ils y trouvent une valeur ajoutée :

l’image !

Ca,

c’est du ressort de France Télévisions

et c’est pris en charge par Cécile

notre éditrice visuelle

qui est également une femme d’antenne.

Elle est en lien avec les documentalistes de France 3

et avec l’INA,

elle illustre à l’écran nos reportages,

nos chroniques.

Des images de la région tournées par des drones sont diffusées également

pendant que la musique a sa place à l’antenne,

des bandeaux défilent en bas de l’écran pour rappeler les faits essentiels de l’actualité,

ou pour valoriser des rendez-vous à venir  …"

 

Sorry its not set :(

 

"C’est en tous cas une expérience supplémentaire

pour nos collaborateurs

qui savent déjà faire beaucoup,

beaucoup de choses …

De leurs savoir-faire initiaux de pros de la radio,

ils se sont mis au numérique

et désormais

ils vont faire de la télé,

même si dans leur rôle personnel ils continueront en réalité

à faire d’abord de la radio

tout en étant filmés !

Il s’agit en réalité de s’adapter aux usages !

La radio,

elle est vivante,

elle est moderne,

elle sait être réactive,

et facilement tisser un lien avec ses fidèles !"

 

Sorry its not set :(

 

Maxime ...
Vous êtes un homme de radio,

mais qui s’est déjà trouvé aussi face caméra en télévisions

pour les 1ères …

Cette nouvelle étape révolutionne-t-elle

votre métier ?

"Qu’il y ait l’image ou pas,

je parlerai toujours de la même façon aux gens qui m’écoutent,

même si dorénavant en plus certains me regardent !

L’important c’est l’âme qu’on met dans ce qu’on fait, 

face à un micro,

et même s’il y a une caméra.

 Je suis le présentateur d’ICI matin Lorraine,

ce qui inclut le son

et dorénavant en plus l’image.  

Ce n’est que du + !"

 

 

Thierry Mathieu

e-crossmedia

le  12 décembre .

Voir l'article

"Est-ce rentable le service public ?" Houleuse audition de la Présidente de FTV ce mercredi à l’Assemblée Nationale … Quand le rapporteur adopte une posture si partisane, est-ce rentable une telle commission ? (le 10-12-2025)

 

"Ce n’est pas un tribunal !"

Voilà l’entrée en matière du Président de la commission d’enquête parlementaire

Jérémie Patrier-Leitus

député Horizon du Calvados

sur la neutralité du financement de l’audiovisuel public,

ce mercredi après-midi au Palais Bourbon.

 

Sorry its not set :(

 

Face aux élus :

Delphine Ernotte la Présidente de France Télévisions,

avec plusieurs cadres supérieurs du groupe.

Malgré les sourires de circonstance de part et d’autre,

les nombreux photographes et caméramen

venus immortaliser cette séance qui est une première

ont pu saisir l’ambiance :

la tension d’emblée est palpable.

 

Sorry its not set :(

 

En avant-scène évidemment

la Présidente de FTV tente d'emblée de résumer ses arguments ...

Mais elle n’est pas en mesure de terminer son propos liminaire …

 

 

Même s’il ne s’agit pas

"d’un tribunal".

comme l’a affirmé le Président de la commission,

le rapporteur Charles Alloncle

fidèle d'Eric Ciotti,

prend rapidement le lead .

 

Sorry its not set :(

 

Le député UDR de l’Hérault,

donc proche du Rassemblement National

qui prévoit s'il parvient au pouvoir de privatiser le service public,

ouvre les débats à propos des finances,

à la manière d’un procureur général :

 

 

Signe des temps et de l’évolution des usages,

ce ne sont pas les chaînes traditionnelles qui motivent en priorité les échanges...

 

 

Sorry its not set :(

 

... mais s’agissant du jeune public

le canal francetv "slash".

Quid de la modération des commentaires

s’agissant par exemple de la sexualité

ou d’un comité de justice pour Adama ?  

Arrive ensuite toujours dans son réquisitoire

le thème du budget

et la comparaison avec le secteur privé

et les autres entreprises publiques de l’audiovisuel européennes.

 

Sorry its not set :(

 

Delphine Ernotte en profite pour valoriser la présence des équipes sur tous les terrains,

ce que le secteur privé n'est pas en mesure d'assumer économiquement.

 

 

Manque de budget pour la chaine d’info continue franceinfo,

dérives et erreurs éditoriales qui doivent être mieux contrôlées voire sanctionnées par les instances…

Arrive ensuite la question des frais de réception durant la période COVID,

dont la presse s'est fait écho ces derniers jours

en parlant de "frais de réception",

alors que l'essentiel des salariés étaient chez eux.

 

Sorry its not set :(

 

La Présidente de FTV rappelle les conditions de travail des personnels

et la mobilisation de son entreprises singulièrement pour les enfants confinés …

 

 

Arrive,

toujours avec la posture d’un procureur

sensé représenter l’intérêt général

le thême du nerf de la guerre :

la rémunération de la Présidente

et la part variable allouée chaque année en fonction des résultats

comme pour tous les dirigeants d’entreprises publiques

depuis une décision de François Hollande.

Le député ciotiste Charles Alloncle se réfère au rapport de la cour des comptes :

 

 

Sorry its not set :(

 

Cette fois c’est Christophe Tardieu le secrétaire général de France Télévisions qui prend la parole …

 

 

Voilà pour la première partie de la séance,

factuellement à charge,

du fait du parti pris clairement exposé

par le rapporteur de la commission.

Les réelles interrogations concernant l’entreprise,

son devenir,

son évolution n’ont pas été d’actualité.

 

Sorry its not set :(

 

Viendra ensuite une salve de questions

posées par des députés de tous bords

Quitte à aller au clash ...

 

Sorry its not set :(

 

... qui viendra du député LFI de Paris

Aymeric Caron avec 6 questions ... 

 

 

 

A la fin de la commission d'enquête d'ici quelques semaines, 

que peut-il en resortir ???

 

Thierry Mathieu

e-crossmedia

le 10 décembre 2025. 

 

 

Voir l'article

Antenne Premium en FM, streaming, et DAB +… Mais aussi les offres complémentaires pour épouser l’époque et coller aux nouveaux usages : "FIP Cultes" le 15 décembre ! (le 08-12-2025)

 

Faire découvrir,

ou redécouvrir,

des morceaux qui éveillent la curiosité

et invitent à se laisser porter …

La station de Radio France

iconoclaste dans le paysage,

et mondialement saluée

grâce au web,

ouvre un nouveau chapitre avec

"Fip Cultes",

une webradio consacrée aux trésors qui ont traversé les époques et marqué des générations.

 

Sorry its not set :(

 

Fip entend sortir de son territoire

sans renier ses fondamentaux : 

tous les styles,

tous les répertoires …

 

 

Entretien avec Hervé Riesen, 

Directeur adjoint de FIP.

 

Sorry its not set :(

 

Le web est-il dorénavant plus important

en termes d’audience,

que les canaux de diffusion traditionnels ?

 

"Autant la chaîne premium reste importante,

bien sûr,

autant les enjeux se situent aussi maintenant sur le streaming.

Les objectifs de réécoute d’une émission qui n’est plus en One shot,

mais qui a une durée de vie grâce au web sont beaucoup plus forts.

Par exemple …

Dans un rendez-vous consacré à Oasis,

à l’antenne et à réécouter sur le web l’animatrice en 40 secondes aura raconté comment ils ont choisi leur nom,

C’était à l’origine un poster affiché dans une des chambres des 2 frères mais c’était le poster d’un autre groupe !

Elle a expliqué cette histoire parce que ça pouvait être confusant !"

 

Sorry its not set :(

 

 

 

"Avec 2h20 d’écoute quotidienne

qui est calculée sur l’antenne linéaire,

c’est-à-dire la plus haute durée d’écoute du marché,

on ne va pas remettre en question l’accompagnement.  

Mais les podcasts et les web radios nous permettent de recruter

pour l’antenne premium.

Il ne faut pas changer les fondamentaux du métier !

Parce que par exemple 

des octogénaires qui découvrent les applis,

on ne peut pas leur dire que la station ICI

ou franceinfo

qu’ils écoutent sur leur téléphone

n’est pas la même que celle qu'ils apprécient

de manière traditionnelle dans leur salle de bain sur un vieux poste."

 

Sorry its not set :(

 

"Nous,

on est loin d'avoir tué notre cœur de métier,

notre ADN, puisque le gros de l’audience se fait de 9h30  à 18h30.

On a toujours des courbes inversées par rapport aux autres radios,

surtout les généralistes.

On a les 2 bosses du chameau !

Il y a un petit relâchement à la pause déjeuner

mais en matinée et l’après-midi c’est très fort."

 

Sorry its not set :(

 

Vous restez un phénomène assez unique avec ce produit

dans le paysage ?

"Complètement unique,

dans la manière de le faire,

de le penser,

de le fabriquer.

Complètement unique !

Dans toutes les réunions de l’UER,

selon les collègues avec lesquels je travaille,

donc à l’échelle européenne,

tous me disent …

On vous écoute autant depuis la Norvège que de l’Angleterre !

Tous me disent que c’est la radio qu’ils rêveraient de faire !

Mais ils ne le peuvent plus compte tenu de la réalité du marché

et de la concurrence des plateformes numériques …

Notre offre s’est construite

en 55 ans.

La marque a eu le temps de s’installer,

d’avoir son identité…

Elle est complètement unique !"

 

Sorry its not set :(

 

Mais vous lancez donc FIP Cultes

une nouvelle web radio...

De Blur à Bowie,

Yael Naïm à Sade,

du thème du Mépris à Purple Rain,

d’Aretha Franklin à Amy Winehouse,

de Dj Mehdi à Missy Elliot,

de Bashung à New Order,

de Lennon à Jagger,

d’Higelin à Fontaine,

du Velvet à l’Hotel California,

de Solaar à Rock The Casbah...

 

 

Votre marque ne continuerait pas à prospérer aujourd’hui

sans que l’antenne prémium soit accompagnée,

sinon boostée,

par la complémentarité des web radios ?

"C’est le paradoxe de l’époque !

Il y a 20 ans,

on nous donnait pour mort parce que le streaming arrivait

et on est 2 fois plus fort aujourd’hui 

que dans les années 2000 !"

 

Sorry its not set :(

 

Comme le précise Radio France : 

"Fip Cultes est la douzième radio du bouquet de radios Fip

dont le succès est aujourd’hui éclatant :

4 webradios de Fip font partie du Top 10 ".

https://www.radiofrance.fr/fip

 

Thierry Mathieu

e-crossmedia

le 9 décembre 2025

 

Voir l'article

Faire mieux, avec moins : budgets drastiques, commission d’enquête parlementaire mouvementée sur fond d’enjeux politiques… L’Audiovisuel Public dans la tourmente ! (le 06-12-2025)

 

Delphine Ernotte pour FTV ce mercredi,

Sibyle Veil pour RF la semaine suivante …

L’actualité des radios et TV publiques

se joue au Palais Bourbon

pour qu’elles ne soient pas guillotinées,

avec toujours une hypothétique loi destinée à les sauver

mais en les révolutionnant !  

 

Sorry its not set :(

 

Holding ou pas ?

Le projet de loi doit toujours être voté en 2ème lecture

à l’Assemblée nationale,

si toutefois le budget global de la nation réussi à être voté

et que des trajectoires budgétaires en découlent …

 

Sorry its not set :(

 

Mais le calendrier permettra-t-il à la ministre qui porte le texte

de le défendre une dernière fois ?

La trêve des confiseurs approche,

comme les élections municipales.

Elles contraindront sans doute bientôt Rachida Dati

à quitter la rue de Valois

pour livrer sa bataille pour la mairie de Paris.

Ce compte à rebours lui permettra-t-il de mener à bien

le projet présenté il y a 6 mois en conseil des ministres ?

 



Quoi qu’il en soit,

la vie des entreprises publiques nécessite

un examen de leurs perspectives budgétaires

et des discussions avec leur tutelle.

Il s'agit de leurs contrats pluriannuels,

dits "d’Objectifs et de Moyens".

Il semble entendu que l’audiovisuel public devra participer aux efforts,

comme tous les secteurs,

à hauteur de 70 millions d’économie :

65 en moins

pour France Télévisions,

4 pour Radio France

et 1 pour l’INA.

Exprimés en pourcentage

ces sommes peuvent sembler modestes,

mais chacun des gestionnaires plaidera sa cause

pour limiter la casse.

 

Sorry its not set :(

 

Alors qu’un rapport de la cour des comptes parle déjà

de France Télévisions

comme d’une entreprise

"en péril",

vu le déficit annoncé

pour cette année :

40 millions !

Sachant qu’il faudra compter

avec les 65 de dotation en moins du côté de l’état,

l’addition sera corsée !

 

Le Figaro résumait le rapport de la Cour des comptes

le jour de sa parution

fin septembre dernier :

 

 

La pédégère

Delphine Ernotte devance l’appel

en projetant une économie de 150 millions d’euros en 2026,

et prévient,

tant ses troupes

que l’ensemble de la presse :

"Il n’y aura pas de tabou"

pour tenter de recouvrer

l’équilibre :

encore des baisses d’effectifs,

des séries et des films non produits,

de grandes retransmissions sportives remises en question ...

Tout en priorisant tout de même toujours 3 secteurs :

"l’offre d’information,

celles pour la jeunesse,

et la capacité à investir dans les nouvelles technologies,

et en particulier

l’Intelligence Artificielle."

 

Sorry its not set :(

 

"Faire mieux avec moins " ...

Voilà donc l’équation

du moment !

Malgré le contexte budgétaire contraint,

il s’agit toujours de renforcer l’audiovisuel public

par ailleurs remis en cause par une large part de la classe politique,

garantir son indépendance et son impartialité éditoriale,

et toujours mieux épouser l’époque

en s’adaptant aux nouveaux usages.

 

Sorry its not set :(

 

Loi ou pas loi,

holding ou pas holding,

l’une des pistes les plus avancées demeure

le rapprochement des équipes,

non pas de toutes les entreprises

mais certaines de Radio France

et de France Télévisions.

 

Au centre des réflexions :

le digital,

et 2 autres secteurs destinés à se révolutionner

en "Global Média":

 

Sorry its not set :(

 

L’actualité continue,

avec l'édification d'un

"Grand" franceinfo:

expérimenté depuis bientôt 10 ans ...

Il s'agit de rassembler les personnels de FTV et RF

travaillant actuellement pour cette offre de part et d’autre de la Seine

avec encore très peu d’interaction à l’antenne,

alors que l’offre numérique commune a su monter en puissance

et rencontre un indéniable succès.

 

Sorry its not set :(

 

Le projet prévoit  ...

"A terme, la possibilité d’un rapprochement géographique des équipes

facilité par le fait qu’elles dépendraient de la même structure.

Cette démarche optimiserait la coordination éditoriale au quotidien,

le développement et la polyvalence des journalistes

et la mise en commun de moyens".

 

Une vidéo,

il y a quelques années déjà

exposait la promesse,

toujours en devenir, 

sur les réseaux sociaux :

 

 

Copié-collé pour la proximité,

qui bénéficie également

depuis plus d’un an

de la marque commune ICI.

L'idée :

rassembler les personnels du réseau des 24 stations

de France 3

et les personnels des 44 ex France Bleu.  

Le projet entend "répondre à l’ambition de créer un média global de proximité

et d’asseoir le label ICI.

Cela afin de développer la polyvalence des équipes locales,

favoriser le partage des moyens techniques des deux réseaux,

par ​un mode de gouvernance unifié."

 

Partout dans l’hexagone,

les équipes se rapprochent déjà

et travaillent ponctuellement en proximité

pour des évènements marquants.

Bientôt aussi les 44 matinales des radios seront co-diffusées localement par France 3,

ce sera le tour de l’équipe de Nancy dans quelques jours.

 

 

Mais pas d’organisation encore pour faire

qu’au quotidien

leur union fasse la force,

malgré de belles volontés.

Comme l’expliquait à France 3

l’équipe de la radio de Pau lors du passage à la marque ICI.  

 

 

Chaude fin d'année pour l'audiovisuel public;

pour qu'il ne soit pas déconfit

d'ici la trêve des ... confiseurs.

La séquence s'apparente à un saut dans l'inconnu !

 

 

 

Alors que FTV vient de faire la démonstration de ses talents

avec le Téléthon,

la Tribune Dimanche

publie une enquête exclusive aujourd'hui :

69 % des français ont une bonne image du service public

veulent le réformer

mais pas le privatiser : 

 

Sorry its not set :(

 

Thierry Mathieu

e-crossmedia

le 7 décembre 2025.

 

 

 

 

 

 

Voir l'article

Affrontements publics en commission sur l'audiovisuel, sur fond d'économies et d'idéologies : enjeux sonnants et trébuchants, aussi pour la démocratie ! (le 30-11-2025)

 

"Avec le budget de l'audiovisuel public

vous pouvez sauver,

en un an,

6000 églises en danger,

construire 20 000 places de prison,

un réacteur nucléaire

ou payer 100 000 profs !"

Voilà l’évaluation répétée sur bien des plateaux 

par le député Charles Alloncle

proche d’Eric Zemmour,

et rapporteur de la commission d'enquête sur l'audiovisuel public.

 

Sorry its not set :(

 

Dès l’ouverture des débats la semaine passée,

cette instance créée à la demande du député Eric Ciotti

a fait dans la presse l’objet d’un soupçon...

Ne s’agirait-il pas d’un procès

à charge

contre l’audiovisuel public :

son budget annuel de 4 milliards d’euros,

ses pratiques qui alimentent la polémique surtout face aux médias du groupe Bolloré

avec en premier lieu la question du pluralisme ?

 

Sorry its not set :(

 

Parmi les observateurs,

Pablo Pillaud-Vivien écrit dans la revue "Regards.fr" :

"Pour l’extrême droite,

il ne s’agit pas ici de réformer mais bien de délégitimer,

de marteler que France Télévisions et Radio France seraient des bastions idéologiques,

des repaires de "bobos",

des officines de gauche financées par l’impôt.

L’objectif est limpide :

préparer l’opinion à leur démantèlement ou à leur mise sous tutelle

par des intérêts privés amis.

Bollorisation ou disparition,

voilà l’horizon défendu par Éric Ciotti et Marine Le Pen".

 

Sorry its not set :(

 

Ce que confirme au micro de France Inter

le député RN

Philippe Ballard.

Alors que le dernier sondage Odoxa publié mardi dernier

donne Jordan Bardella vainqueur de l'élection présidentielle 2027,

qu'importe son adversaire;

l'ex journaliste élu sur la deuxième circonscription de l'Oise

détaille le projet de son parti.

 

 

L’ex PDG d’Arte Jérôme Clément

donne  son point de vue, lui, 

sur le site "le journal.info" :

 

Sorry its not set :(

 

"Faire tomber Radio France,

supposée être un repaire de gauchistes

et affaiblir France Télévision

est l’objectif à peine déguisé de l’extrême-droite.

Un projet de loi sur l’audiovisuel doit d’abord soutenir le service public,

garantir son indépendance éditoriale et financière

ainsi que le respect des règles déontologiques

sous le contrôle de l’Arcom,

qui devra établir une régulation numérique solide et rigoureuse."

 

Le Président de l’Arcom,

Martin Adjari

a justement été la premier auditionné mardi dernier

au Palais Bourbon : 

 

 

 

Sont attendues désormais

devant la commission,

2 des dirigeantes des entreprises de l'audiovisuel public :

Sibyle Veil de Radio France le 17 décembre prochain

et Delphine Ernotte de FTV

dès le 10.

Venant de chez Orange,

cette dernière avait dès son arrivée à la tête du groupe

il y a 10 ans

défendu la nécessité d’un financement pérenne et suffisant

pour honorer son cahier des charges.

 

Sorry its not set :(

 

Comme au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1

où elle levait le voile sur la création de la version TV de franceinfo :

 

 

Le gouvernement prévoit une coupe supplémentaire de 50 millions d'euros

dans les crédits programmés en 2025 pour l'audiovisuel public,

dont 35 millions

rien que pour France Télévisions.

 

Sorry its not set :(

 

Pablo Pillaud-Vivien :

"L’argent public doit financer une information rigoureuse, exigeante, éclairante.

France Télévisions et Radio France ont besoin de moyens

qu’on ne cesse de leur retirer depuis des années,

les contraignant à tailler dans tous les effectifs dont ceux des rédactions.

Aujourd’hui,

le champ médiatique est saturé par ceux qui font l’inverse :

transformer chaque fait divers, sans enquête ni intelligence.

(…)

Mais attention :

France Télévisions et Radio France ne peuvent être le miroir inversé de cette déferlante.

Être "contre" CNews ne fait pas un projet éditorial.

Comme être "contre" le RN ne fait pas un projet politique. »

 

L’une des 4 secrétaires de la commission

la députée écologiste Sophie Taillé-Polian

abonde dans ce sens,

sur le plateau de LCP :

 

 

Guillaume Roquette,

directeur du Figaro Magazine,

pense en large partie

le contraire …

Il compare le secteur public

et les radios et télévisions privées.

 

 

 

Sorry its not set :(

 

En parallèle de la commission d’enquête,

l’examen et le vote en seconde lecture

du projet de loi porté par la ministre de la Culture

doit toujours être inscrit au calendrier parlementaire.

Si tant est que des trajectoires soient adoptées

par le vote du budget !

 

Sorry its not set :(

 

Jérôme Clément,

ex-président d’Arte :

"Débattre de la création d’une holding n’a pas de sens

si ce n’est pas pour renforcer la liberté et la création. 

À l’avenir il y aura de moins en moins de spectateurs ou d’auditeurs en "linéaire".

Les intéressés basculeront vers une écoute sur des plateformes numériques

nécessitant un pouvoir central fort pour organiser,

répartir les programmes d’une autre façon

en mélangeant les supports :

privilégier les thèmes et programmes

et moins les antennes,

le mode de consommation ayant changé."

 

Sorry its not set :(

 

"Dans cette optique,

la création d’une holding,

ou d’un regroupement,

est une orientation envisageable

qui permettra de réorganiser les entreprises.

(…)

La compétition s’annonce d’autant plus rude que,

dans le même temps,

les moyens diminuent.

De ce point de vue,

une loi est nécessaire."

 

Sorry its not set :(

 

Restent les interrogations,

pour ne pas dire la défiance

d’une partie des personnels concernés.

Rachida Dati avait pourtant tenté de les rassurer,

fin juin dernier.

Avant que le texte soit retoqué par l’Assemblée nationale

et repêché ensuite par le Sénat :

 

 

Thierry Mathieu

e-crossmedia

le 30 novembre 2025.

 

 

 

 

Voir l'article

Info continue : 20 ans de BFM TV ce jeudi. Radio France imaginerait un "Mon petit France Info". Le plan de bataille des médias "tradis" pour sauver l'audience des jeunes publics. (le 26-11-2025)

 

BFM TV célèbre ses 20 ans,

avec une semaine d’avance sur le calendrier

et une soirée spéciale ce jeudi :

 

 

Soutenue par sa soeur jumelle,

la radio généraliste du groupe CGM Média ,

RMC .

 

 

BFM : 18 h, le 28 novembre 2005 

sur la TNT,

le câble,

le satellite

et le web.

Le tout premier journal est présenté

dans un décor virtuel

par Ruth Elkrief .

A ses côtés en plateau,

Dominique Baudis qui préside le gendarme de l’audiovisuel public de l’époque,

le CSA,

et Renaud Donnedieu de Vabres,

ministre de la Culture.

 

 

La chaîne qui s’est rapidement imposée comme leader sur le marché

a été rachetée il y a peu par l’empire Saadé,

et a pour l'heure

perdu de sa superbe.  

Nombre de ses collaborateurs historiques sont partis,

et les audiences sont à la peine.

Même si BFM TV affiche

sa suprématie sur le numérique.

 

Sorry its not set :(

 

La chaîne est en but à la concurrence de CNews qui,

épousant l’époque,

se revendique "chaine d’opinion"

en ciblant les téléspectateurs empreints de dégagisme.

 

 

L’info continue …

C’est une story à la française qui,

en s’inspirant des Etats Unis,

a d’abord été conquise par la radio de service public.

 

Sorry its not set :(

 

1986 :

c’est la création de France Info,

portée par le Président de Radio France

Rolland Faure.

Il y a 9 ans,

pour son 30 ème anniversaire, 

au moment de changer d'habillage

du fait de ses fillançailles

avec la chaîne du même nom

qui naissait sur la TNT, 

la station rappelait à l’antenne

et sur le web

les conditions de sa création.

 

 

A cette époque,

le service public

prend les devants,

alors que depuis longtemps le privé,

et surtout Europe 1,

rêve d’occuper ce créneau.

Mais faute de modèle économique viable,

la rue François 1er,

comme les autres acteurs privés du marché

s’engagent plutôt vers les radios musicales,

qui coûtent bien moins à cher à produire !

 

 

Radio France s’appuie

pour créer sa station d’info continue

sur les forces vives des autres chaînes du groupe

qui la nourrissent en reportages,

avec en premier lieu le réseau des radios locales,

les correspondants

de France Inter en région,

et les Envoyés Spéciaux Permanents à l’étranger.

Une force de frappe dont ne bénéficient pas les stations privées.

L’antenne de France Info,

à nourrir 18 heures sur 24,

est gloutonne !

 

L’info continue en radio demeure aujourd’hui l’espace préempté par le service public,

malgré les déclinaisons des télévisions privées qui ont fait leur apparition par la suite

et ont investi le terrain.

LCI a tenté l’aventure de déclinaison de ses programmes en radio,

avant de lâcher l’affaire.

 

Sorry its not set :(

 

BFM qui célèbre ses 20 ans,

investit le terrain sur le DAB +,

en streaming,

et tente également à moindre frais de conquérir le public.

La grande radio du groupe,

RMC,

agit de manière complémentaire,

mais conserve son ADN

de généraliste.

 

Sorry its not set :(

 

Le groupe Bolloré avec sa chaîne de TV CNews en tête de proue joue,

un peu,

la complémentarité avec sa radio Europe1.

Elle met dorénavant l’accent sur l’info,

le talk,

et l’interactivité.

Le programme ne propose que très peu d’émissions de divertissement.

Pourtant, 

à la manière d’une offre d’info continue,

elle ne le revendique pas. 

 

Sorry its not set :(

 

Demeure donc le service public,

toujours,

qui de ce point de vue assume ses engagements avec France Info radio,

3ème station de France.

Sans avoir encore honoré sa promesse de rapprochement

avec sa jumelle éponyme en tv

crée il y a 10 ans.

 

 

Mais …

Arrive donc la surprise de la Cheffe,

alias Sibyle Veil

la Présidente de Radio France !

Elle démontre que,

comme depuis toujours,

le service public entend continuer à inventer.

Il a la capacité, lui, de s’en donner les moyens.

Nonobstant des choix d’affectations budgétaires

qui peuvent chagriner certains

au sein de son groupe.

 

Sorry its not set :(

 

Ce mardi soir

à la Maison de la radio et de la musique,

avenue du Président Kennedy à Paris,

la pédégère aurait en effet évoqué

sa volonté de mettre en place

l’an prochain

une nouvelle offre :

"Mon petit France Info",

une déclinaison "news"

de la "généraliste"

"Mon petit France Inter " qui cible les 6-12 ans.

Cette nouvelle offre à destination du très jeune public

est diffusée depuis quelques semaines en streaming

et en DAB +.

 

https://www.radiofrance.fr/podcasts/enfants

 

Sibyle Veil entend dans doute

répondre en celà aux attentes

du plus haut niveau de l’état,

et de la tutelle,

qui insistent sur l’enjeu de conserver le lien avec les plus jeunes publics,

partis en masse sur le web et les réseaux sociaux.

 

Sorry its not set :(

 

CQFD …

Le service public sait

sur certains chantiers 

faire montre de volontarisme.

 

Sibyle Veil,

cheffe d'orchetre de la radio de service public

joue en soliste

sa partition de "femme de radio", 

affiche sa bonne volonté de patronne de son entreprise de radio,

démontre sa faculté d'être novatrice

comme Pédégère

de son entreprise de radio .

Tout en continuant à ne pas "pousser"

les chantiers de l'info continue

et de l'action régionale et les rapprochements avec FTV. 

 

Sorry its not set :(

Thierry Mathieu

e-crossmedia

Le 26 novembre 2025.   

 

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