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Face aux cyclones, l’union des équipes FM TV Web fait la force ! Dans l’océan Indien Freddy va passer proche de l’ile intense ce soir et la nuit prochaine : Réunion la 1ère joue la carte du crossmedia. (le 20-02-2023)

 

 

 Sorry its not set :(

 

Qui peut le plus, peut le moins …

Les 9 sites de France Télévisions outremer sont aguerris depuis des années à l’exercice.

Puisque les 1ères réunissent partout en leur sein les 3 médias - radio, télévision et internet - les équipes de chaque média travaillent de plus en plus ensemble au quotidien ,

pour informer, divertir et travailler en complémentarité leur terrain en proximité,

tout en ayant une ouverture sur la zone, la métropole, le monde entier...

Alors, quand surgit un évènement climatique exceptionnel, ce qui est fréquent sous leurs latitudes, les process sont éprouvés !

Il ne reste qu’à passer à la vitesse supérieure et à mobiliser l’ensemble des forces pour adapter les offres et optimiser le service à rendre au public.

 

Sorry its not set :(

 

Le dispositif est finalement assez simple, puisque bien huilé :

il est basé sur le niveau d’alerte communiqué par les services préfectoraux.

Ce lundi, les services de l’état ont placés l’ile de La Réunion en alerte orange.

Mais par expérience, les équipes de TFV savent que souvent les inondations de certaines parties du territoire, les crues, l’état des routes, se révèlent plus conséquentes que ce que laissent supposer les prévisions.

Donc, Réunion La 1ère passe d’emblée la vitesse supérieure et se déploie en crossmedia.

 

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Concrètement, le programme commun aux 3 canaux - FM, TNT et Web - est réalisé depuis le studio "radio",

et est retransmis en continu en streaming et en télévision, sauf à 12 h 30 et 19 heures 30, l’heure traditionnelle des journaux télé.

Un flash info chaque quart d’heure pour suivre l’évolution de la situation.

L’antenne reste ouverte évidemment H24, tant que le phénomène perturbe la vie sur l’île et présente un danger pour tout à chacun.

L’accent est mis sur l’accompagnement, et surtout les témoignages des auditeurs, téléspectateurs et internautes

tant qu'évidemment les liaisons téléphoniques et la 4G tiennent le coup.

 

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Les équipes, quelles que soient leurs affectations traditionnelles, participent ensemble pour alimenter ce programme unique multidiffusé.

Un service est mis en place pour recevoir les images que le public, comme les collaborateurs, envoient depuis leurs smartphones à la station.

C’est donc une banque d’images participative et très interactive qui enrichi l’offre globale.

De plus, des Journalistes Reporters d’Images sont déployés sur le terrain tant qu’il est possible de circuler, là où Météo France prévoit les impacts les plus lourds,

en fonction de la trajectoire du cyclone.

En l’occurrence aujourd’hui au nord, à l’est, et au sud-ouest de l’ile.

 

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Dans ces circonstances particulières comme au quotidien, le service de l’audiovisuel public montre la voie depuis des années,

même si certains médias du secteur privé adoptent aussi aujourd’hui ce type de fonctionnement, avec leurs moyens.

 

Ce savoir-faire singulier des 1ères souvent peu connu, voire reconnu en métropole, apparaît en tous cas exemplaire,

au moment où toutes les entreprises du secteur orientent leur stratégie sur la complémentarité :

s’adapter aux nouveaux modes de consommation des médias, optimiser les moyens et pour cela actualiser le savoir-faire des collaborateurs …

 

Comme une valeureuse démonstration par l’absurde, le crossmedia mis en place dans l’océan indien pour affronter le cyclone Freddy ce lundi, sonne comme un symbole :

la Réunion !

 

Pour écouter Réunion La 1ère , c'est ici :

https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/direct-radio

 

Thierry Mathieu,

Président d’e-crossmedia,

le 20 février 2023.

 

 

 

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Guerre en Ukraine : un an déjà ! Une semaine d'interviews exclusives à lire ou relire ici : www.e-crossmedia.com/interview (le 14-02-2023)

 

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Du jeudi 16 au 24 février, date "anniversaire" du déclenchement du conflit en Ukraine,

des dirigeants et reporters de radios, télévisions, presse écrite racontent l’évolution de leurs pratiques et de leurs offres au fil des mois.

 

 

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Sorry its not set :(

 

Comment faire évoluer la ligne éditoriale,

raconter les conséquences du conflit sur la vie quotidienne,

prendre en compte la puissance du numérique,

accompagner les équipes,

surtout celles dépêchées sur le théâtre des opérations ?

 

 

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. Stéphane Sitbon Gomez, France TV

. Thierry Thuillier, Groupe TF1

. Yves Thréard, le Figaro

. Patrick Roger, Sud Radio

. Cyril Boutier, France Antilles

. Darius Rochebin, LCI

. Ben Barnier, franceinfo: canal 27

. Marie Caroline Fournier, France Bleu Besançon

. Jean-Marie Cavada, IdfRights

 

 

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Jusqu’au 24 février,

chaque jour un entretien exclusif,

à découvrir ici :

https://www.e-crossmedia.com/interview/

 

 

 

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France Bleu : retour aux fondamentaux en vue , actualisation de l’ADN ? Exit J-E Casalta : Céline Pigalle prend la direction du réseau des 44 radios locales de Radio France. (le 06-02-2023)

 

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Sur LinkedIn, la nouvelle patronne de France Bleu se définit comme "franco-francilienne" !

Comme pour afficher son attachement à l’ensemble du pays, et à sa région capitale, mais sans se positionner dans l’intra périphérique parisien.

 

Etudiante au milieu des année 90 à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille,

Céline Pigalle débute sa carrière à Europe 1 comme correspondante à Bruxelles puis est nommée rue François 1er rédactrice en chef et ensuite directrice adjointe de la rédaction.

Il y a 12 ans, elle pilote la matinale de Canal+ avant de diriger la rédaction d’i-télé.

C’est la belle époque de la chaine d’info continue du groupe qui n’est pas encore tombée sous le joug de Vincent Bolloré.

Les directs rythment l’antenne grâce au réseau de correspondants qui, partout en France, interviennent grâce à leurs camions régie équipés d’antenne satellite :

équipe réduite, performance technologique, proximité à tous les étages …

 

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Elle dirige ensuite l’info de tout le groupe Canal avant de faire un court passage à LCI

Puis elle intégre BFM pour les mêmes fonctions, en décembre 2016.

Canal +, LCI , BFM …

Son parcours révèle une appétence pour la recherche de modernité et d’exigence au service des publics,

une nécessité de performance,

ainsi qu’une sensibilité à la rationalisation des moyens.

Produire vite mais bien, être en phase avec sa cible, répondre à ses attentes, respecter sa promesse.

 

Sorry its not set :(

 

Pour des raisons compréhensibles de "devoir de réserve" ou par crainte de perdre leur emploi, nombre de collaborateurs de France Bleu sont restés muets ces dernières années à propos des décisions stratégiques prises par le siège,

tout en déplorant la baisse de leurs audiences.

Ils accueillent sans doute cette révolution de palais à la tête du réseau avenue Mangin à Paris, avec un espoir certain :

retrouver leur raison d’être,  et renouer avec leur cahier des charges :

informer, divertir, rendre service au plus près des populations au quotidien, comme en temps de crise.

Sybile Veil la pédégère de Radio France précise même dans un message adressé à ses personnels ce lundi : être le reflet d'une "société de l'écoute et non du défouloir".

Elle ajoute : "Il faut une nouvelle impulsion".

 

Pour nombre de connaisseurs à commencer par les pros des 44 radios,

il s’agit en l’actualisant évidemment, de revenir à l’essence même du projet imaginé par Jacqueline Baudrier et porté par Daniel Hamelin il y a 43 ans :

regarder le monde depuis sa fenêtre, où qu’on soit en métropole, avec sa sensibilité locale, être vecteur de pluralisme, de démocratie .

Allier les 2 formes de proximité : affective et géographique.

 

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C'est ce qu’une équipe bien inspirée au fil de l’histoire de ce réseau avait résumé plus tard en choisissant le slogan, qui était également une promesse éditoriale novatrice :

"Vu d’ici".

Quand ça va bien, mais aussi quand ça va mal, :

être le haut-parleur de chaque territoire,

et pour cela permettre à chacune des 44 implantations de maitriser son antenne, en s'autorisant de modestes "moments partagés".

Parce que "france bleu",  crée en septembre 2000, est l'affichage au plan national d'une addition des performances de 44 radios locales.

C'est sa raison d'être, ce n'est en rien UNE radio nationale.

Même si les talents fédérés en réseau ont permis, un temps, de jouer en termes d'audience dans la cour des très grands.

Témoin, cette communication en presse écrite il y a 6 ans.

 

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A cet égard, le comble des dérives s’est produit au moment de la crise des gilets jaunes :

quand les manifestants occupaient le samedi les ronds-points partout en France, les stations ne pouvaient pas intervenir.

Du fait de choix budgétaires calamiteux elles devaient diffuser le programme réalisé à Paris.

Les jingles de la station entonnaient à tue-tête : "On est bien ensemble" !

Et bien les sondages ont démontré l’inverse …

 

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A force de "raccrochages" sur l'antenne nationale,

le décrochage d’avec les publics en région, qui choisissent leur station pour sa proximité, s’est produit !

Variable d’ajustement budgétaire pour tout le groupe : des heures de production d’antenne en local ont été supprimées.

La gouvernance du réseau a été confiée à de grands pros spécialistes de radios musicales, ce qui n’avait rien à voir avec l’ADN des radios de proximité,

Un accent a été mis sur les opérations nationales pour challenger la concurrence …

Résultat : l’audience du réseau n’est allée que de mal en pis.

Un tiers des auditeurs a abandonné France Bleu en quelques années, jusqu’à sombrer en dessous des 5 points d’audience cumulée il y a quelques semaines.

 

Evidemment l’époque a changé, et les usages évoluent toujours plus vite …

Le mode de consommation des médias vit une profonde révolution.

Les auditeurs sont d'abord et de plus en plus des internautes.

Le Web est au centre des réflexes, et celà ne concerne pas seulement les sites des médias mais surtout leurs réseaux sociaux !

Si les stations, comme l’ensemble des chaines de Radio France, ont su épouser l’ère du numérique, avec d’ailleurs de magnifiques résultats,

l’écoute de la FM ne fait que s’éroder.

L'appli 'ICI " construite avec France Télévisions est une vitrine qui rencontre un indéniable succès.

D'autres belles pistes sont d’ores et déjà ouvertes, comme la co-diffusion d’une trentaine de matinales sur France 3.

 

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Que les auditeurs,

les élus locaux bien muets depuis des années d’ailleurs sur le sort réservé à ce réseau,

la tutelle et l'organe de régulation sensé veiller à l'application du cahier des charges,

et les collaborateurs épousent l’époque, en mode "proximité" !

 

Mais gare au conservatisme !

Non :

Ce n’était pas mieux avant, mais ce pourrait être mieux et novateur bientôt.

Oui :

L’union des médias de service public de proximité peut faire leur force, car le multi-média est en marche.

C’est d’ailleurs la volonté de l’actionnaire, car évidemment l’essentiel du fonctionnement de ces 44 stations est financé par l’état, c’est-à-dire par le public … les publics .

 

 

        Thierry Mathieu ,

Président d’e-crossmedia,

le 6 fevrier 2023.  

       

 

      

      

       

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Ce n’est pas un ballon d’essai … Malmené par les vents contraires du numérique, un symbole de la presse américaine part à l’assaut de la plateforme chinoise à l’audience stratosphérique : Le New York Times se lance sur TikTok… (le 05-02-2023)

 

"Toutes les nouvelles qui méritent d'être imprimées" : telle est sa devise depuis sa création en 1851 …

C’est en restant fidèle à cette profession de foi que le New York Times, surnommé "The gray Lady " du fait de sa mise en page immuable, franchit à son tour le pas.

Son ambition : cibler un nouveau lectorat via la plateforme préférée du jeune public, celui qui ne lit plus la presse dans sa version papier, le "print".

 

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Avec 127 prix Pulitzer à son palmarès,

et aujourd’hui encore quelques 1700 journalistes,

l’institution de Manhattan considérée comme "la référence" entame une véritable mue .

Mais pour cela, il lui faut réapprendre à écrire, à épouser l’époque !

 

Confronté à une baisse catastrophique de ses recettes publicitaires, un premier tabou avait sauté en janvier 2005 : le journal avait dû publier de la pub pour la première fois à la "Une".

Sa première page était pourtant sacralisée depuis toujours, elle était réservée aux informations dites "pures".

Aujourd’hui, pour répondre à la chute abyssale des ventes, c’est en mode TikTok et donc avec des choix éditoriaux ad-hoc que le journal tente de se réinventer.

 

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Le New York Times, pour autant, entend ne pas foncer dans le brouillard…

Si ses principaux concurrents publient depuis 4 ans déjà sur TikTok,

le New York Times affiche, depuis sa première publication le 25 janvier dernier, sa volonté de se distinguer.

 

Alors que les autres titres ont plongé dans une forme d’info "divertissement", pour coller à ce qu’apprécient les followers de la plateforme chinoise et engranger de l'audience,

le NYT, lui, se cantonne pour l’heure au "hard news" ou au "culturel de bon ton".

Son premier article il y a 10 jours est consacré à Brandon Tsay, le jeune homme de 26 ans qui a désarmé un tireur dans une salle de danse à Alhambra, en Californie.

Les TikTokeurs peuvent s'en doute s'identifier à lui, il est dans la cible ...

Mais l'info n'est pas "riante" pour autant.

 

 

Le positionnement du Washington Post avait d’emblée été tout autre à son arrivée sur la plateforme chinoise il y a 4 ans déjà,

Comme le note le site "Les liens vagabonds" , le journal avait publié un sketch de 15 secondes devenu viral, mettant en scène le sénateur Cory Booker et Dave Jorgenson, reporter vidéo senior du Post.

 

En effet : à regarder les sites TikTok de 2 journaux ce dimanche, la tonalité est bien différente !

Alors que le New York Times propose des idées de visites pour un séjour de 36 heures à Rome,

le Washington Post consacre lui sa dernière publi à un sketch amusant consacré à Netflix et au conflit de générations sur les choix de programmes …

 

 

Aucun des 2 comptes en revanche ne reprend les images du ballon chinois explosé dans le ciel des Etats Unis ...

Elles font pourtant le buzz sur tous les réseaux sociaux et sont la Une de bien des médias partout sur la planète !

 

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Ces vidéos n’intéressent-elles pas les jeunes publics de TikTok ?

Ou bien, pour aussi spectaculaires qu'elles soient, les enjeux diplomatiques que ces images induisent sont-ils trop lourds ?

Toute actualité a-t-elle sa place pour être traitée sur un réseau social considéré comme "léger" et dédié au divertissement ?

 

Ce n’est sans doute pas si simple, en effet, de changer son écriture,

et de partir à la conquête d’une nouvelle audience, même sur le média "tendance" qu’elle plébiscite …

 

 

Thierry Mathieu,

Président d’e-crossmedia,

le 5 fevrier 2023.

 

 

 

 

 

 

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Star sur les stades comme à la radio : Maryse Éwanjé-Epée dit au revoir à ses auditeurs, après 20 ans à RMC ! (le 04-02-2023)

 

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Elle est l’une des figures des journalistes sportifs à la radio depuis 20 ans !

L’athlète 17 fois championne de France, et détentrice du record du saut en hauteur de 1983 à 2007 est revenue à la radio et à la télé sur RMC sport ce vendredi 3 février pour faire un coucou amical à l’équipe du Moscato Show et à ses auditeurs.

 

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Star féminine de ce rendez-vous animé par une équipe dominées par des hommes, elle a marqué l’antenne par sa présence, ses partis pris, sa connaissance très pointue de nombreuses discipline, et son humour …

L’émission, qui fêtera son 15 ème anniversaire au mois de mai prochain, a eu hier soir une tonalité singulière :

de la gentillesse, des hommages pour sa longue carrière au micro, des sourires aussi,

mais l’ex championne n’en a pas pour autant laissé sa langue dans sa poche : au-delà de son professionnalisme, sa parole acérée est sa marque de fabrique !

 

 

Après ses exploits sportifs personnels qui la propulsent au cour des années 80 sur les plus hautes marches des podiums,

elle débute au micro dès 2003 et devient rapidement une référence dans le domaine de l’olympisme.

Au-delà de l’athlétisme, elle commente de la boxe, de l’haltérophilie, de la lutte …

Elle est l'une des voix les plus marquantes du PAF sur le sport durant des années, en direct des plus grandes compétitions internationales.

 

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Maryse est aussi une femme engagée.

Son livre "Révolte" paru il y a 4 ans marque les esprits :

" L'histoire est jalonnée de révolté·e·s qui ont sacrifié le totem d'immunité de leur réussite sportive à la lutte contre les inégalités...

Ce livre fait cohabiter des hommes et des femmes qui m'ont, chacun à leur manière, émue, révoltée et inspirée.

Des Nègres parqués derrière la Color Line aux sportifs résistants, de Mohamed Ali à Sadaf Khadem, de Billie Jean King à Socratès en passant par Colin Kaepernick ou Son Ki-chong, il célèbre les poings levés, les agenouillés, les badass, les monstres sacrés, les exilés etc … "

 

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En retrait de l’antenne d'RMC depuis plusieurs mois, elle s’apprête à vivre de nouvelles aventures, ailleurs, mais reste fidèle à ses premières amours.

Présidente depuis 2018, et encore pour 2 ans du GA Noisy le grand, le club d’athlé de cette ville d’Ile de France, elle entraine des jeunes gens qui pour certains ne rêvent, comme elle l’a vécu elle-même, qu’aux prochains jeux Olympiques à Paris.

Le Groupe d’Athlétisme de Noisy le Grand, dit-elle ,c’est comme l’indique ses initiales le GANG le plus sympa du 93 !

 

Podcast de l'intégralité de la dernière émission ici :

https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/audio/la-derniere-de-maryse-ewanje-epee-le-bonus-de-la-semaine-du-sms-821740.html

 

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Thierry Mathieu,

Président d'e-crossmedia,

le 4 fevrier 2022.

 

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La révolution du numérique et ses conséquences sur l'audiovisuel, les consommateurs de radio, de télé, du web : l'ARCOM présente ses objectifs stratégiques. (le 27-01-2023)

 

Lutter contre les fake-news, protéger les publics tout en assurant le pluralisme et la liberté d'expression, renforcer l’éducation aux médias,

faire progresser la représentation des femmes sur les antennes,

déployer le DAB+ tout en maintenant les émetteurs FM,

travailler au niveau européen pour réguler les plateformes en ligne, soutenir la francophonie, …

Autant de thématiques sur lesquelles l’ARCOM se donne pour ambition de progresser .

 

En premier lieu, l’institution entend "veiller aux responsabilités démocratiques et sociétales des médias audiovisuels et des plateformes en ligne ,

et garantir le pluralisme des médias audiovisuels d’information et l’indépendance de l’audiovisuel public".

 

 

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L'organisme de régulation prend en compte tout d'abord l'évolution du marché, et donc du mode de consommation des médias qui ont de lourdes conséquences.

La nécessité d’investir dans de nouveaux supports de diffusion numérique, comme des plateformes web ou des applications mobiles,

ainsi que vers de nouveaux formats de programme adaptés aux usages non linéaires, à l’instar des podcasts, est croissante pour les acteurs,
Ces évolutions accompagnent la multiplication du nombre d’écrans, qui s’élève désormais à près de 6 en moyenne dans les foyers français,

du fait surtout de la forte progression des smartphones individuels.

 

Les audiences connaissent une érosion continue, particulièrement marquée chez les plus jeunes.

Pour la télévision :

en 2021 la durée d’écoute individuelle des plus de 50 ans était cinq fois plus élevée en que celle des 4-14 ans,

Elle n'était que de trois fois plus en 2018.

 

 

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La radio connaît également une tendance à la baisse et au vieillissement du public.

Cette évolution s’explique au moins en partie par la hausse du temps passé sur les réseaux sociaux,

les plateformes de partage de vidéos et les services de vidéo à la demande, dont l’âge moyen des utilisateurs s’établit à 35 ans.

L’ensemble de ces changements a été amplifié ces dernières années par la crise du Covid-19.

 

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Pour autant et malgré ces changements, "les attentes placées dans les médias audiovisuels– et singulièrement à l’égard des entreprises de service public – demeurent très fortes"

À titre d’exemple, l’écoute de la radio sur internet représente désormais 15 % de l’audience globale et l'éautre mode de consommation, le streaming, transforme la filière musicale.

Ca a des conséquences fortes sur les titres qui font le buzz.

A la radio, nos oreilles sont exposées à une diversité de styles de musiques, ce qui n’est pas le cas quand on écoute une plateforme.

La langue française par exemple est sur-représentée sur Spotify par rapport à la radio :

le rap y a une place prépondérante et l'algorythme de programmation influence le choix de l'internaute.

 

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Question essentielle aussi  : les news ...

"L’essor des technologies en ligne a permis le développement de nouvelles façons d’accéder aux contenus et de communiquer,

mais aussi de nouveaux risques pour nos démocraties".

Si elle est abondante, l’information disponible en ligne est aussi maîtrisée par un nombre restreint d’intermédiaires, comme les moteurs de recherche.

Les plateformes en ligne permettent un accroissement du champ d’application des libertés publiques et, en premier lieu, de la liberté d’expression,

en offrant d’autres espaces de parole et de nouveaux canaux de diffusion.

Elles agissent ainsi directement sur les mécanismes de formation de l’opinion publique et amplifient des phénomènes identifiés de longue date,

au premier rang desquels figure la manipulation de l’information.

 

Sorry its not set :(

 

D’autres atteintes à l’intérêt public trouvent aussi en ligne un terreau favorable pour se déployer :

l’incitation à la haine, la mise en danger des mineurs, l’apologie du terrorisme ou encore les escroqueries en tous genres.

 

"Les plateformes en ligne n’en restent pas moins de formidables outils de lien social,d’accélération de changements sociétaux et d’accès démocratisé à la culture et à l’information,

en offrant des opportunités sans précédent pour nos sociétés.

Face à des phénomènes communs à la plupart des pays et à des acteurs d’envergure mondiale, mais aussi au besoin de proximité exprimé par les publics, l’action du régulateur ne peut plus s’exercer principalement à l’échelon national.
Le périmètre d’intervention légitime et pertinent englobe également les échelons local, européen, voire international.
La coopération avec les autres régulateurs et avec les grands acteurs numériques mondiaux offre ainsi de nombreuses opportunités pour permettre à nos sociétés de bénéficier pleinement des avantages de la transformation numérique. L’adoption récente du règlement sur les services numériques illustre l’importance d’une approche européenne pour pro-mouvoir les valeurs de notre continent et protéger en ligne les droits et libertés des citoyens".

 

L’Arcom entend donc œuvrer pour mieux réguler l’ensemble du secteur audiovisuel dans l’intérêt des consommateurs, des entreprises,

mais aussi en matière de cohésion sociale.

 

Son document à consulter ici :

https://www.arcom.fr/actualites/projet-strategique-2023-2025-de-larcom-construire-la-regulation-audiovisuelle-et-numerique-de-demain

 

Thierry Mathieu,

Président d'e-crossmedia,

le 26 janvier 2023.

 

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Manifs en direct : à la TV retransmises par des pros, ou diffusées sur les Réseaux Sociaux sans déontologie de l'info ... Quand l’actu sociale tourne à la télé-réalité, ou pas ! (le 21-01-2023)

 

 

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4 eme journée d'action contre la réforme des retraites ce 11 février, avec le retour de Gilets Jaunes et des familles dans les cortèges...

Voici revenues les mobilisations qui mobilisent les médias à longueur d'antenne même si toutes les chaînes n'y accordent pas la même importance.

BFM, et CNews sont en éditions spéciales qausi continues sur les manifs.

 

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LCi reste fidèle à son choix stratégique qui place la guerre en Ukraine aux avant-postes,

France Info Canal 27 équilibre elle ses contenus, en consacrant des tranches à la tragédie du séisme en Turquie et en Syrie.

 

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Les télespectateurs ont donc le choix parmi les 4 chaînes d'info continu, de choisir la thématique qui les concerne le plus :

force est de constater que compte tenu des choix éditoriaux de chaque offre, la proposition est diverse,

Même si l'exposition des chaînes dur la TNT apparaît inégalitaire ...

BFM et CNews, mieux situées sur les canaux 15 et 16, que LCI et France Info aux positions 26 et 27 ...

 

En France donc ce samedi, les défilés à Paris comme en région sont le haut-parleur des grèves et parfois des paralysies de secteurs économiques qui se multiplient depuis quelques semaines.

Sans pouvoir être comparées, en nombre, au mouvements sur les rond-points en 2018 et 2019 le samedi,

ces manifestations partout en France sonnent le retour des journées qui leur sont consacrées sur les chaines d’info continue...

Mais aussi sur les médias dits "parallèles" qui se multiplient sur le web via les réseaux sociaux. 

 

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C’est la promesse d’heures de programmes qui ambitionnent de faire vivre depuis le terrain l’évènement par procuration.

Pour nombre d'observateurs de la télé-réalité, c'est le même process :

L’idée est qu’il ne faut pas se déconnecter, il faut toujours conserver le contact.

Sur certaines chaînes, il n’y a plus les pauses JT chaque heure, parfois, même plus de pub !

 

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Et le succèest au rendez-vous !

L’INA a fait les comptes : les médias d’infos ont crevé leurs plafonds lors des premiers samedis "gilets jaunes".

Selon les chiffres de Médiamétrie, la part d’audience de ces chaînes atteignait 7,7 % le 16 mars 2019, contre 3,5 % en moyenne les samedis précédant le mouvement social.

Au plus fort de la crise, le 8 décembre, la part d’audience a culminé à 19,3 %.

Plus de 27 millions de Français ont regardé une des chaînes d’info en continu ce jour-là.

 

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Les téléspectateurs sont d’autant plus collés à leur petit écran quand interviennent des dérapages.

Dominique Reynié, directeur général du Think Tank libéral Fondapo souligne que "la violence destructrice, les flammes, les boutiques dévastées, ces scènes de pillage, de policiers attaqués,

ce sont les plus sûrs moyens de capter l’attention des caméras,

et par rebond, de jaillir à la Une de tous les médias".

Comprenez "traditionnels"...

 

Car désormais une partie du public, singulièrement de la France dite "périphérique", délaisse les chaînes "mainstream" pour leur préférer internet,

et leurs réseaux sociaux.

Ils sont bien évidemment un outil pour mobiliser les manifestants et se retrouver entre-soi, mais également un moyen de suivre en direct les évènements.

 

Sorry its not set :(

 

Les "retransmissions" vidéo assurées par des internautes via Facebook Live ou YouTube, sans aucune formation journalistique, pullulent sur la toile et font concurrence aux chaines de télé et aux radios.

Comme chez Canada Dry, çà à le goût de l'info, çà a la couleur de l'info, mais ce n'est pas de l'info !

 

 

Pour certains sociologues, les journalistes sont souvent considérés comme le sont les politiques :

décalés de la réalité.

Renaud Boyer, étudiant en communication à l'université Paris 2-Assas, rapporte un riche corpus de commentaires acerbes contre la profession.

On y retrouve l'insulte, l'injure qui vise à dégrader ceux qu'on juge "supérieurs" et donc jugés "arrogants" et "méprisants".

Depuis plusieurs années, les réseaux socionumériques accumulent les mot-valise infâmants contre la profession :

"journalopes", "merdias" ou encore "prestituée". 

Sur les forums des "gilets jaunes" par exemple, on lit que tous les journalistes gagnent très bien leur vie, qu'ils forment une "caste".

C'est pourtant statistiquement faux. En 2017, la part des pigistes et des chômeurs a atteint 26,2% contre 22,7% en 2006.

Ils sont pourtant accusés d'être des manipulateurs au service du gros capital ou des élites politiques, c'est selon.

 

Conséquence :

la multiplication des fake-news, au quotidien et à portiori les jours de manifs.

Dans un sondage Harris Interactive des 3 et 4 décembre 2019 pour Télé Star,

ceux qui se déclarent "gilets jaunes" recherchent plus l'information sur internet et les réseaux sociaux que l'ensemble des Français.

 

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Les manipulateurs de tous poils ont le vent en poupe !

Un appel à un rassemblement anti-journaliste a d’ailleurs été publié il y a quelques semaines par le collectif, "Vigi Médias".

Porté par le site complotiste "France Soir", qui n’a plus rien à voir avec le grand journal créé par Pierre Lazareff,  

suite à la décision de la Commission paritaire des publications des agences de presse (CPPAP) de retirer son agrément.

Il proposait "à tous les militants, lanceurs d’alerte, partis et collectifs censurés de prendre l’ascenseur médiatique en assiégeant les médias collabos". 

Ce groupuscule très actif sur les réseaux sociaux prétend agir "en faveur de la défense de la diversité des opinions dans la presse",

et organise depuis plus de deux ans des marches issues du mouvement des Gilets jaunes devant le siège des médias mainstream "afin de protester contre les biais du traitement médiatique de l'information en France".

 

Sorry its not set :(

 

Il y a 20 ans, quand Zuckerberg imagine Facebook dans sa chambre d’étudiant à ’Harvard ,

a-t-il concience de la révolution qu’il met en marche ?

 

 

Thierry Mathieu,

Président d'e-crossmedia,

publié le 21 janvier et actualisé le 11 fevrier 2023.

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FIP : le phénomène ! Pour la première fois, l’offre quasi unique au monde de Radio France devient, en part d’audience, la radio musicale la plus écoutée en Ile de France ... (le 19-01-2023)

 

 

Sorry its not set :(

 

« All you need is FIP » : les franciliens valident le slogan !

Selon les résultats novembre-décembre 2022 publiés ce jeudi par Médiamétrie, le média Radio rassemble plus de 6,4 millions d’auditeurs dans la région capitale,

c’est-à-dire un habitant sur deux agé plus de 13 ans.

L'enquête propose comme toujours 2 critères

et c’est sur l'indicateur "Part d'audience " que FIP réalise la performance la plus remarquée sur cette vague :

Elle prend en compte la durée d’écoute, en plus du nombre d'auditeurs.

Combien de temps restent-ils chaque jour fidèles au poste.

 

 

 

A ce jeu là, FIP conquiert pour la première fois la place de leader de toutes les Musicales en Ile de France, avec 143 minutes par jour et par paire d’oreilles, 

6, 4 % : c’est un record historique !

Le paradoxe c’est que ce critère intéresse particulièrement les radios commerciales puisque plus les auditeurs écoutent longtemps un programme,

plus ils sont susceptibles d’entendre les publicités …

Or sur FIP, c’est zéro pub à l’antenne !

 

Sur l'audience cumulée, le critère traditionnellement mis en avant pour "classer" les radios, le marché se distingue en Ile de France.

2 catégories d'offres se dégagent clairement.

France Inter y est leader, avec seulement 0,5% d’avance sur France Info, puis arrive RTL mais 3 points en dessous.

Suivent plus bas encore RMC , Europe 1 et France Culture. Ce sont donc des généralistes qui mènent la danse, elles réalisent toutes plus de 4 points.

Sud Radio et France Bleu Paris ne sont pas citées puisqu’elles ne parviennent pas au fatidique 1% d’auditeurs nécessaire pour être classées.

La première offre musicale c’est Skyrock à 4,2, devant Nostalgie, puis  NRJ seulement en 9ème position…

Puis arrive FIP.

Même sur cet outil de mesure, avec 2,9 % d’audience cumulée, elle devance RTL2, Chérie FM, RFM, Fun Radio, Rire et Chansons, Radio Nova et Mouv’ …

 

Sorry its not set :(

 

A l’image de son logo, FIP voit la vie en rose sur un segment qui pourtant souffre terriblement.

Délaissées par les plus jeunes au profit de YouTube, remplacées dans la voiture par Spotify ou Deezer à la faveur du bluetooth...

Les radios musicales ont perdu 1,2 million d'adeptes entre fin 2021 et fin 2022.

Les jeunes qui sont les plus fidèles n’attendent plus que leur titre préféré passe à la radio, ils l’écoutent directement en streaming n’importe quand.

Pour nombre d’analystes certaines radios nationales privées semblent être entrées en hibernation depuis bien longtemps.

Il n'y aurait plus de surprise, plus de créativité et les playlists seraient ennuyeuses à mourir. Certains mornings ou les animateurs se forcent à rire en permanence deviendraient has-been. Les émissions rythmées par les "vous avez écouté ceci, vous allez écouter celà ... " sonneraient creux. Les longs tunnels de pubs durant lesquels les auditeurs zappent quasi systématiquement useraient le format jusqu'à la corde ... sensible. Et les quotas de chansons françaises imposés rendraient difficile la cohérence des offres ciblées sur certains publics.

 

 

Radio de service public, FIP semble pour autant  survoler aujourd'hui ces difficultés en ne faisant évoluer son programme pour toujours plus se distinguer,

mais aussi épouser l’époque.

L'effectif représente seulement une cinquantaine de personne, dont une large partie de non-permanents, avec une singularité :

8 programmateurs y travaillent pour maintenir l'ambition de singularité et de conquête .

C'est l'une des plus petites équipes du groupe Radio France.

Dans le fond c’est l’originalité, pour ne pas dire l’unicité de son offre, qui la distingue : elle reste fidèle à son ADN.

Dans la forme, la station revendique une réelle démarche marketing, avec des actions de communication évènement comme le piratage, "contrôlé " de son antenne, récemment, par un groupe de rappeurs, ou en proposant à la tribu de ses fidèles des produits dérivés de la marque.

 

 

Sorry its not set :(

 

 

Longtemps vu comme un Object Radiophonique Non Identifié dans la galaxie des radios,

FIP a dès l'origine été pensée comme une offre singulière.

 

Sorry its not set :(

 

Quand le 5 janvier 1971 à 17 heures, Jean Garetto et Pierre Codou lancent de la maison de la radio "France Inter Paris" sur 514 en ondes moyennes, ils misent d’emblée sur l’originalité du format.

La musique y est diffusée de manière ininterrompue et les informations, essentiellement de service, sont données en surimpression par des voix féminines.

Elle est destinée à un public urbain et en priorité aux automobilistes : infos météo, point circulation, etc...

Les infos culturelles, l'agenda des spectacles ont également leur place.

Vu le succès le concept fait des petits en province, mais ces mini-stations ferment dans les années 2000.

 

Sorry its not set :(

 

C’est l’époque où l’accent est mis sur la diffusion par internet et maintenant le DAB+, la multiplication de podcasts et les 10 webradios.

La plus écoutée en décembre dernier était celle dédiée au jazz.

La chaîne "travaille " sa communauté d'auditeurs sur son site et via les réseaux sociaux.

Elle a des fans clubs en Hollande et en Grande Bretagne.

 

Sorry its not set :(

 

L’antenne proprement dite évolue également et se recentre sur sa mission de programmation qualitative originale.

Elle n'est pas sous le joug des Majors de l'industrie du disque qui, économiquement, font la pluie et le beau temps.

Des sessions "live" et des "spéciales" thématiques varient les plaisirs et ponctuent le flux.

 

Quitte à gommer une dimension de services rendus au public originelle sur la vie quotidienne.

Par exemple :

les applis sur la circulation, comme Waze, auxquelles sont abonnés les automobilistes dans les grandes agglos, font que cette thématique d'accompagnement n'est plus aujourd'hui réellemente pertinente en radio.

L'info qui rythmait l'antenne chaque heure n'est plus de mise non plus.

Radio France parie sur ses autres offres en la matière auxquelles adhèrent toujours plus les auditeurs, comme en particulier sa chaine d'info continue, "franceinfo :" au succès grandissant.

La chaine s’enorgueillit d’être écoutée partout sur la planète : le cofondateur de Twitter l'Américain Jack Dorsey déclare il y a 5 ans que pour lui FIP est la meilleure radio au monde !

En 2021 quand la marque fête son cinquantième anniversaire, 742 000 auditeurs y sont fidèles chaque jour en France .

C’est une hausse ininterrompue depuis quinze ans, et çà continue !

 

 

De là à décrocher la Lune, au paradis des opérateurs radiophoniques …

Thomas Pesquet est déjà son ambassadeur, puisqu’il avait confié aux auditeurs sa play-list personnelle depuis la station orbitale !

 

Pour écouter fip :

https://www.radiofrance.fr/fip

 

 

Thierry Mathieu,

Président d'e-crossmedia,

le 19 janvier 2022

 

 

 

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Est-ce la goutte de fiel qui va faire déborder le caniveau ? Ce 16 janvier 2023, Hanouna flingue en direct sur C8 le budget alloué par l’état pour l'audiovisuel public : du sale populisme, à l’état pur ! (le 17-01-2023)

 

Un concentré de fausses informations, de propos diffamatoires, de caricatures éhontées ...

Cyril Hanouna s’attaque ce lundi soir à l’audiovisuel public dans le 6 / 7 de son émission TPMP.

 

Sorry its not set :(

 

L’animateur sur C8, producteur multi-milionnaire qui a débuté sa carrière en télévision sur France 4,

prétend découvrir le budget annuel directement alloué par l’état à l’ensemble des entreprises de l'audiovisuel public :

3,8 milliards.

Ce même montant était jusqu’alors le fruit de la redevance qui vient d’être supprimée.

Cette taxe finançait une partie du budget de France Télévisions, Radio France, l'INA, Arte France, TV5 Monde, et France Médias Monde (France 24, RFI, Monte Carlo Doualiya).

Le financement est dorénavant assuré directement par le budget global de l'état.

 

Voilà une séquence populiste, un pathétique bad show, en phase avec la ligne éditoriale traditionnelle de ce programme.

 

 

 

Quelques 5 minutes de propos haineux, hasardeux, honteux,

devant quelques 2 millions de téléspectateurs captivés, et connectés au global bashing populiste ambiant.

Porte-voix auto-proclammé des extrêmes nombrilisés par les réseaux sociaux et auto-connectés via les algorythmes ,

l’empereur de la télé trash dresse à l'encontre de l'audiovisuel public, et du gouvernement, un réquisitoire outrancier…

 

"Privatisez-moi tout ça !!!  

Qu’elle vienne içi la ministre nous expliquer au lieu de s’exprimer dans le Monde …

La culture c’est chez nous aussi", hurle l’animateur …

"Qu’Elise Lucet fasse une émission sur ce que ça coute toutes ces chaines qu’on ne regarde pas … 

Et en plus ils ont arrêté Plus belle la vie".

"Arte, c’est quoi ça ? Moi ce que j’aime c’est Pizza del Arte" …

"Faudrait plutôt donner tout cet argent aux hôpitaux ou aux écoles".

"Nous on règle des problèmes, et eux ils n’ont jamais rien fait …"

" Le service public vous leur donnez le Sahara, ils diront qu’il leur faut encore plus de sable".

" D'toute façon, j'sais pas c'qu'ils font. J'regarde jamais !"

 

Après le buzz de son intervention à l'antenne il précise au Huffpost que c'est Radio France, en réalité, sa cible :

 

Sorry its not set :(

 

"Alors moi France bleu, j’adore, c’est super.

Ça, il faut garder.

France info aussi. Le reste, il faut voir ...

France télévisions à la limite, ils ne me dérangent pas, j’adore Delphine Ernotte, la patronne de France télévisions.

 

La pédégère de FTV, elle même, lui a répondu par l'intermédiaire du site Pure Médias :

"Je sais que c'est quelqu'un qui est très attaché au lien avec le public, c'est ce qu'il essaye de faire dans son émission.

Il a juste oublié qu'il y avait 50% des gens qui nous regardaient tous les jours et 80% toutes les semaines.

Et si je fais tout le service public - Arte, Radio France, etc. -, je pense que c'est tout le monde en fait", indique la patronne de France Télévisions.

Et de continuer : "On appartient donc un peu à tout le monde et tout le monde nous regarde.

On voit d'ailleurs qu'on a renforcé notre lien ces dernières années".

"Je n'ai pas bien compris...

Je ne surréagis pas parce que ça ne sert à rien. Juste, un petit clin d'oeil parce qu'on se connaît bien avec Cyril.

Il a quand même passé dix ans sur le service public !", conclut-elle

 

 

Des internautes scandalisés par la séquence rétablissent, eux, la vérité :

 

Sorry its not set :(

 

Autre point de vue d'internaute :

"Il suffit juste de réveiller les plus bas instincts. Des paillettes, des gros nichons, un brailleur de conneries et ça passe crème.
Le concept est très bien étudié, le gaucho caricatural, le camionneur beauf, le vieux beau copain de Macron, l’homo qui assume, la pétasse décérébrée , l’ex miss france réac, la vieille moche qui a chaud au cul et j’en oublie.
Tu y ajoutes une ligne éditoriale plus hard que les tabloïdes animée par un bateleur qui croit qu’il est vraiment dieu parce qu’on lui a dit et la soupe est prête.
A table "

 

 

Maintes fois rappelée à l’ordre et même sanctionnée par l’Arcom, la chaîne C8 franchi avec la diffusion de ce brulot un nouveau niveau de diffamation.

Les scandales se multiplient depuis la création de l’émission en 2012.

L’affaire "Lola", la publicité clandestine en plateau avec un rappeur, un canular homophobe à l'antenne, jusqu’à une agression sexuelle en direct, sans parler de la récente affaire du député LFI …

 

Sorry its not set :(

 

Au lendemain de ce happening tout aussi compulsif que nauséabond à propos de l'audiovisuel public,

le web regorge une nouvelle fois de condamnations ...

 

Sorry its not set :(

 

Sorry its not set :(

 

Et pourtant "Touche pas à mon poste" réalise, toujours plus, de très fortes bonnes audiences,

et pas seulement sur la cible des ados et jeunes adultes.

Des records ont été enregistrés depuis la rentrée, pour une bonne part grâce à des téléspectateurs bien plus âgés.

La première séquence réunit plus d’un millions de téléspectateurs

et en séduit plus de 2 millions, même, pour la seconde partie de l'émission.

 

Sorry its not set :(

 

Sorry its not set :(

 

 
Sorry its not set :(
 
Autre contribution d'un internaute à e-crossmedia :
"Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude.
Albert Camus"
 
Paradoxe :
Ce mardi l'organe régulateur, l'ARCOM, annonce une initiative pour l'éducation aux médias ...
Ca ne peut pas être plus urgent et opportun, en effet !
 
Sorry its not set :(
 
 

 

Thierry Mathieu ,

Président d'e-crossmedia,

le 17 janvier 2023.

 

 

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"Mais non" … "Au jour d’aujourd’hui" "c’est clair", c’est même "hallucinant" … "Pour faire court" tu vois, "j’ai envie de dire : quelque part", "c’est ouf ": les mots béquilles "ça l'fait pas" ! Amusant palmarès des tics de langages dans les médias : "Grave" ! (le 13-01-2023)

 

Machinales, inconscientes, ou parfois même voulues …

Les "habitudes de langages" polluent les antennes radio ou télé, comme les colonnes de presse écrite et des publis sur le web.

Ces mots "béquilles", aussi nommés mots "tuteurs", reflèteraient les tendances des individus à orienter leur discours, selon le site "L’ABC du français".

Que ce soit sur les médias,

dans la voix des dirigeants, singulièrement de la part des personnalités politiques,

et même en vérité dans la bouche de tout à chacun,

ces tics seraient révélateurs de l'air du temps.

"On va dire ca comme ça  !

"Voili voilou", donc, le florilège des tics répertorié par le JDD  et Press’edd.

 

 

Sorry its not set :(

 

"C’est énorme" en effet,

et "juste pas possible"…

"Au final",

"c’est clair en vérité",

"ca m’interpelle"

"en boucle"

"au niveau du vécu".

 

"Pour faire court",

"quelque part",

"vous voyez ce que je veux dire" :

"Ca l'fait pas ! " 

"Hein ?"

 

Sorry its not set :(

 

Stars absolues :

"La cerise sur le gâteau",

devant "Le vent en poupe ",

"A la loupe",

"La source proche du dossier"

et "Dans la tourmente".

 

Suivent ...
"La langue de bois",

et "Le même son de cloche" …

"Tirer à boulet rouge" est aussi

"dans les tuyaux"

de cette "descente aux enfers" !

 

L'appauvrissement du langage est "un serpent de mer",

"en vitesse de croisière",

bien qu’il soit "sur les chapeaux de roues",

et incapable de "sortir de l’impasse" …

 

Sorry its not set :(

 

"Sous le feu des critiques",

c’est un "scénario catastrophe"

qui "franchit la ligne Maginot"

bien qu’il soit "attendu au tournant" "

mais persiste "sans vergogne",

"droit dans ses bottes".

 

"Ironie de l'histoire",

chacun "au final",

"persiste et signe"

"sur le fil du rasoir"

et "se prête au jeu"

de "ce coup de com’ ".

Ce qui conduit à "un échec cuisant"...

 

Il faut donc "jeter un pavé dans la mare"

pour "sauver le soldat"

qui est "sur le grill"

bien qu’il apporte seul "de l’eau au moulin" de sa médiocrité.

 

Il s'agit de "revoir sa copie"

"à la croisée des chemins",

et de "révéler la partie immergée de l’iceberg" du savoir écrire

pour "éviter un scénario catastrophe" ...

 

Sorry its not set :(

 

"En même temps", c'est "relou"  ...

"Tirer sur la sonnette d’alarme", manque au palmarès !

Et pourtant, il serait grand temps.

"Grave" !

 

En bonus,

le top des expressions usées et abusées dans le domaine sportif :

 

Sorry its not set :(

 

Ce classement des expressions et métaphores favorites de la presse date en fait d'il y a 3 ans mais resurgit ces jours-ci sur les réseaux sociaux.

L'enquête a été réalisée du 1 er au 7 octobre 2019 à partir du service Press'edd, la plateforme des médias français.

Le comptage a été établi à partir d'un échantillon de 3000 titres de la presse française et sites du web éditorial, et de 390 médias audiovisuels -tv et radios nationales et locales-.

 

 

Thierry Mathieu ,

Président d'e-crossmedia,

le 13 janvier 2023.

 

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