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La Finale de la Coupe du Monde ... En métropole comme Outre-mer, les radios et les télés régionales préparent leur couverture. Tour d’horizon des médias de proximité qui s’approprient, depuis chez eux, l’évènement. Chacun, à sa manière, son "Vu d’ici" ! (le 16-12-2022)

 

Sorry its not set :(

 

De l'Océan Indien à l'Atlantique, de Paris à Saint Pierre et Miquelon, de Rodez à Fort de France en passant par Auxerre ...

Tour d'horizon des radios et télévisions de proximité françaises :

comment jouent-elles leur valeur ajoutée en parallèle des chaînes nationales ?

Coups de fil à ces dirigeants et journalistes qui mobilisent leurs équipes sur leurs terrains,

pour servir leurs publics dimanche, en esperant des spéciales lundi matin pour fêter la 3ème étoile des Bleus !

 

Sorry its not set :(

 

Bayonne, Helen Harte : rédactrice en chef Euskal Herri Pays-Basque, la locale de France 3 Nouvelle Aquitaine.

"Non loin de l’océan et de l'Adour, le stade porte le nom de Didier Deschamps qui est né ici,

mais le sélectionneur fait peu parler de lui localement …

 

Sorry its not set :(

 

Bixente Lizarazou est omniprésent à la télé et à la radio, mais il officie chez nos concurrents,

et son frère Peyo, lui, est surfer...

Pas d’angle particulier donc, vu d’ici ...

Mais bien évidemment notre équipe de reportage sera en ville avec les supporters durant le match et toute la soirée.

Ils participeront d’ailleurs à une émission spéciale diffusée dimanche sur toute l’Aquitaine, depuis Bordeaux.

Des directs sont programmés depuis chez nous et Périgueux, et puis aussi depuis Pau où il y aura une fan zone."

 

Sorry its not set :(

 

Fort de France, Yves Malbranke : Directeur RCI Martinique.

"Il sera 11 heures du matin pour nous quand le coup d’envoi sera donné, et il n’y aura personne à la plage !

Comme avant chaque rencontre RCI proposera le jeu des pronostics :

le brontosaure radiophonique n’est pas mort et cohabite avec les réseaux sociaux !

 

Sorry its not set :(

 

Nous restons le média de l’instantanéité ! Nous suivrons le match avec RTL avec qui nous travaillons au quotidien.

Sur l'ile, 2 retransmissions seront proposées :

La première dans une immense salle de cinéma et la seconde dans l'enceinte d'un complexe sportif avec un écran géant.

Les martiniquais ont beaucoup soutenu le Brésil, et depuis l’élimination toute la ferveur s’est reportée naturellement sur les Bleus.

La matinale de lundi proposera des micros-trottoirs, des réactions de sportifs, et surtout les réactions du public au standard !"

 

Sorry its not set :(

 

Dans l’Yonne, Philippe Renaud : Rédacteur en chef France Bleu Auxerre.

"Au cœur des vignes, ce dimanche matin Guy Roux, l’emblématique entraineur auxerrois sera présent dans toutes nos éditions, alors qu’il est en principe sous contrat avec une station privée.

L’après-midi l’un de nos reporters participera à l’émission spéciale montée par la tête du réseau pour les 44 stations.

Et puis nous prévoyons déjà, en croisant les doigts, la matinale de lundi avec en fil rouge Lucien Denis, ancien joueur de l’AJA. C'est lui qui a permis l'accession du club en D1 au début des années 80. !

Depuis le début du tournoi, nous multiplions les reportages et les invités pour raconter toutes les initiatives qui s’organisent sur le terrain.

Nous n’avons pas de fan zone, mais les soirées attirent les foules dans les cafés…

 

Sorry its not set :(

 

Et puis nous suivons de près Antoine Griezmann qui est bourguignon, il originaire de Macon !"

 

Sorry its not set :(

 

Saint Denis de la Réunion, Charles Lhuillier : Radio Freedom 

"Chauds bouillants comme notre volcan au cœur de l’océan Indien, nos auditeurs participent depuis le début de la Coupe à un rendez-vous que nous avons créé "Foot Freection".

C'est un débrief des matchs avec les audtiteurs qui bataillent des journalistes en studio.

 

Sorry its not set :(

 

Nous avons eu la surprise de voir débarquer assez vite Benzéma quand il a quitté Doha , et est venu voir sa fille qui habite ici.

Mais il a refusé toute interview, au grand désespoir de nos auditeurs qui le réclamaient.

Il n'a communiqué que par ses réseaux sociaux, en décalant ses publications : quand les gens le voyaient sur leur smartphone faire son marché à Saint Leu, en fait il en était parti depuis longtemps !

Depuis le début du tournoi, et c'est unique pour la France, 2 fan zones ont été organisées au Port et à Saint Pierre.

Une 3ème accueillera le public ce dimanche à Saint Benoit pour la finale.

A l'antenne : retransmission de la rencontre avec Europe 1, notre partenaire au quotidien, puis émission de débrief en interactivité : Freedom quoi !"

 

Sorry its not set :(

 

Paris, Philippe Antoine : directeur de BFM TV Régions.

"Sur les Champs Elysées mais aussi sur le vieux port de Marseille ou la Prom’ de Nice, au pied du sapin de noël à Strasbourg ou sur les plages de Normandie, les équipes de reportages des 10 locales sont mobilisées !

À BFM Paris nous jouerons la complématarité au sein du groupe Altice.

En lien avec RMC et la chaine nationale de BFM, nous aurons plusieurs équipes sur le terrain…

La plus belle avenue du monde sera pour l'occasion piétonnisée comme l'a annoncé aujourd'hui le ministre de l'intérieur.

 

Sorry its not set :(

 

Au delà de la capitale, alors que normalement les10 locales ne diffusent pas en direct durant le weekend, nous nous sommes organisés pour ouvrir partout les antennes à 18 heures.

Evidemment en cas de victoire des Bleus..."

 

Sorry its not set :(

 

Saint Pierre et Miquelon, Isabelle Thomelin : rédactrice en chef adjointe SPM La 1ère :

"Météo France prévoit 4 degrés sur notre archipel au large de Terre-Neuve dimanche, comme à Paris ! Cela n’empêchera pas les supporters de s'enflammer !

Le foot, sur notre caillou au beau milieu de l'Atlantique Nord, battu par les vents et souvent enneigé, est un réel fait de société.

Compte tenu du climat, c'est souvent du foot en salle, mais qui regroupe de très nombreux adeptes. Mais nous avons également en championnat 3 équipes masculines et 2 équipes féminines, et 3 stades en plein air  !

Nous avons diffusé en télé les matchs de l'équipe de France.

En métropole les droits de diffusion sont réservés au groupe TF1 mais une dérogation particulière pour les Outre-mers a été négociée par France Télévisions :

 

Sorry its not set :(

 

 

La coupe içi est très vivante ! 

Nous avons passé la soirée de mardi dernier par exemple chez une famille franco marocaine...

https://la1ere.francetvinfo.fr/saintpierremiquelon/saint-pierre-spm/la-victoire-de-l-equipe-de-france-vecue-chez-une-famille-franco-marocaine-a-saint-pierre-et-miquelon-1349352.html?fbclid=IwAR2C14jTZqoE0coO1GaWBIFtAmNzZVisuwV-zBwnAlUSJBzIRFxL9OBHPks

Des jeunes en stage de sécurité civile ont été libérés ce jour-là plus tôt, pour pouvoir visionner le match qui débutait pour nous à 16 heures.

Ce dimanche, la rencontre débutera à midi pour nous .

Deux "fan-zone" sont organisées. A Saint Pierre par l'ASIA , l'Association Sportive Ilienne Amateurs, et à Miquelon par l'Association Sportive Miquelonnaise.

Nos équipes sont mobilisées pour que nos 6600 habitants vibrent avec les Bleus, à l'instar de tous les autres français."

 

 

Sorry its not set :(

 

Rodez, Jean-Charles Verhaeghe : directeur Radio Totem.  

"Depuis nos causses du Larzac jusqu’à la Méditerranée, nous avons créé dès le début du tournoi notre équipe de "Didier",  comme le prénom du sélectionneur.

Des entraineurs d’équipes locales de toute notre zone de couverture animent l’antenne en livrant leurs réflexions aux auditeurs.

Ils seront mobilisés ce dimanche avant et après la rencontre lors des émissions spéciales que nous diffuseront, avec une programmation musicale thématisée sur l’évènement.

Si malheureusement nos Bleus s’inclinent, ça sera court.

En revanche, en cas de victoire comme nous le souhaitons tous, nous ferons la fête.

Tous nos correspondants d'Aurillac, Brive, Rodez, Montauban entre autres seront sur leurs terrains, en particulier à Mende qui organise une fan zone !  

La matinale s’annonce très bleue !!!"

 

Sorry its not set :(

 

Paris, Alexandre KOROSEK, rédacteur en chef réseau Nostalgie :

"Les journalistes de chacune de nos locales seront sur leur terrain dimanche, à la rencontre de nos auditeurs qui sont aussi des supporters !

Lundi matin, quel que soit le résultat que nous souhaitons tous victorieux, ce qu'il s'est passé sur chaque terrain sera retransmis à l'antenne.

Nos animateurs en tête de réseau créeront l'ambiance, les rendez-vous d'info feront écho à la sensibilité de chaque région,

et notre rédaction nationale enrichira les flashs produits localement chaque demi-heure avec les éléments sonores incontournables venus de Doha.

 

Sorry its not set :(

 

NRJ Group a également mis en ligne depuis quelques heures une web radio thématique,

dédiée à la finale avec tous les quarts d'heure l'hymne des Bleus, "Freed from desire", de Gala qui fait suite à "I Will Survive" et "Ramener la coupe à la maison" !"

"Nostalgie tous avec la France" : https://www.nostalgie.fr/webradios

 

 

 

Thierry Mathieu,

Président d'e-crossmedia ,

le 16 décembre 2022.

 

 

 

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Radio Tv Web ... A la RTBF l'union fait la force : 10ème édition dès samedi de Viva for Life : 144 heures de radio depuis un studio vitré au cœur d’une commune, co retransmis sur le web et en télévision ! (le 13-12-2022)

 

"Viva for Life" : dès samedi coup d'envoi de la 10ème édition .

La RTBF, l’entreprise belge francophone de l'audiovisuel public permettra, une nouvelle fois, la récolte de fonds destinés principalement à la lutte contre la pauvreté infantile, dans la communauté française en Wallonie.

Chaque année, 3 animateurs de la radio "VivaCité", l’équivalent de "France Bleu", s'enferment dans un studio de verre dénommé "le cube".

Ils se relaient pour animer l'antenne de la station 24h/24, durant 6 jours, soit 144 heures consécutives.

A noter que durant leur enfermement, les animateurs sont également privés de nourriture solide !

 

Sorry its not set :(

 

 

Coup de fil à Denis Verbois, chef édito adjoint de "Vivacité" :

"Pour cette opération caritative, l’idée est de réunir toutes nos forces pour sensibiliser, conscientiser, informer le grand public.

Notre cible est familiale, multigénérationnelle et populaire.

Il s’agit de maximiser le potentiel de récolte de dons.

C’est d’abord un marathon de radio avec 3 animateurs qui se relaient 24 heures sur 24 dans un studio installé en extérieur, au contact du public.

Tous les contenus sont nativement radiophoniques, mais ils nourrissent également les autres médias avec plusieurs rendez-vous quotidiens :

en télévision sur la Une - notre chaine TV associée toute l’année à la radio Vivacité-, et bien sur le site internet et les réseaux sociaux.  

 

En fait, au sein de la RTBF notre récente ré-organisation a pour ambition de cibler au mieux les différents publics, tout en jouant sur la complémentarité des supports.

Chacune de nos radios, avec sa cible, travaille en lien étroit avec l'une de nos offres de télévision.

"Vivacité" qui a en charge le public le plus large, est associée quotidiennement à "la Une" sur le petit écran.

Les animateurs interviennent sur les 2 canaux, avec une dominante de la radio jusqu’à 11 heures. Le matin c'est la radio qui produit l’antenne et qui est co-diffusée en télévision,

C'est l’inverse pour l’après midi, quand l’audience du petit écran prend le dessus.

Nos collaborateurs sont sur les 2 supports, et évidemment sur le web."

 

Vous vous donnez les moyens de multiplier les émotions et d’avoir un plus fort impact avec ces co-diffusions ?

"Certaines thématiques, qui peuvent relever de l’intime, sont particulièrement bien rendues par l’audio, alors que d’autres plus spectaculaires sont mieux valorisées par l’image.

Chaque média conserve ses valeurs ajoutées, les 2 supports sont complémentaires.

Mais quand l’addition des deux est pertinente, autant jouer l’union qui fait notre force.

Surtout lorsqu’il s’agit, une fois par an, d'une opération comme sur "Viva for Life" !"

 

Sorry its not set :(

 

Pour cette nouvelle édition, le cube de verre devient le lieu central de la place.

La scène ne sera plus à côté mais au-dessus du studio de verre !

De cette façon, l’ensemble des regards se tourneront vers ce bloc unifié, permettant une réelle proximité entre le public, les animateurs, les artistes et les autres invités.

 

Sorry its not set :(

 

Coup de fil à Sara De Paduwa de Vivacité.

Elle a été plusieurs années de suite désignée comme l’animatrice préférée des wallons, et est intervenue sur toutes les éditions depuis la création de "Viva for Life" :

"La radio est vraiment mon média de cœur, mais d’année en année, de fil en aiguille, on a bien senti que l’image est maintenant devenue difficilement dissociable de l’audio.

C’est vrai qu’au début je faisais mon métier sans faire attention aux caméras, mais au fur et à mesure j’ai évolué, j’ai appris.

Ce n’est pas pour cela que j’ai changé, c’est juste que je me suis un tout petit peu adaptée.

C’est vrai qu’en radio, on peut arriver au studio sans être particulièrement apprêtée. On s’en fout de l’apparence, et c’était mon cas !

J’ai donc du prendre ça en compte, parce que lorsque on apparait sur le petit écran on est jugé beaucoup plus vite.

En un regard, on dresse un commentaire sur la personne !

Il faut faire attention aux vêtements que l’on porte et à ses cheveux ...  Mais après, il faut également assumer totalement qui on est.

Je ne suis pas une bimbo, je ne me suis pas transformée.

J’ai des deals pour être joliment habillée, je fais gaffe à ma coiffure, et je me maquille un peu …

C’est tout !"

 

Mais le cœur de votre savoir-faire reste le même ?

"Absolument :  parler aux gens, leur rendre service, les accompagner, les informer, les divertir …

Qu’ils me voient à l’écran ou qu’ils m’écoutent depuis leur voiture, je suis la même !

Je pense qu’il est nécessaire, si on travaille aujourd'hui dans les médias, de considérer le son avec l’image.

C'est vrai pour une co-diffusion en télé mais aussi pour les sites internet les réseaux sociaux en streaming ou en podcast.

Et j’ai eu justement la chance de faire mes premiers pas en télé sans vraiment m’en rendre compte à l'occasion de "Viva for Life".

Ce marathon caritatif reste avant tout une émission de radio, mais elle est filmée !"

 

Vos plus beaux souvenirs sur les 9 premières éditions ?

"Indéniablement c’est le rapport avec le public. C’est une chance unique d’être en contact direct avec lui.

Nous sommes sur place durant 6 jours et 6 nuits. Alors on rencontre les gens, on dialogue avec eux, chez eux, au cœur de leur ville …

C'est la raison pour laquelle je fais ce métier, pour mes auditeurs, qui sont aussi des téléspectateurs et dorénavant des internautes !

C’est pareil pour les vedettes qui nous rejoignent comme cette année Jenifer, Ycare, Christhophe Willem ou encore, entre autres, le groupe Ofenbach …

Ils offriront chaque jour leurs show-case depuis le toît de notre cube et y chanteront leurs tubes !

Nous sommes tous associés dans un élan d’amour avant Noël.

Il s’agit ensemble -artistes, médias, public- de récolter des dons destinés principalement à la lutte contre la pauvreté infantile.

C’est un bel échange en fait, une belle osmose entre les différentes figures de la société. " 

 

Sorry its not set :(

 

 

Il y a quelques années en France, le Téléhon durant 36 heures affichait l'addition des forces de France Télévisions et de Radio France.

L'opération se limite officièlement aujourd'hui au petit écran.

Peu d'entreprises d'audiovisuel public savent s'organiser comme vous, en tablant sur la complémentarité des médias ...

Denis Verbois :

"Nous sommes les seuls à porter une aventure à ce niveau, durant 6 jours, donc 144 heures d’antenne.

En Hollande, en Suède, en Lettonie, en Allemagne, en Suisse également des expériences sont menées mais pas avec une telle dimension.

Mais c’est aussi une conséquence de notre manière de travailler au quotidien.

Pour nous, ce n’est pas si compliqué à monter puisque nos équipes de radio et télé et du web collaborent et sont complémentaires depuis plusieurs d’années.

C’est notre organisation. Nous appelons ca travailler "en 360" .

"Viva for Life" est donc la semaine durant laquelle ce savoir-faire de complémentarité est le plus spectaculaire : tous les corps de métier sont unis, qui plus est pour la bonne cause !"

 

Sorry its not set :(

 

 

En 9 ans, Viva for Life a permis de financer 924 projets différents au sein d’associations actives dans le secteur de la petite enfance et de la pauvreté en Belgique francophone. 

Les financements ont permis à ces organismes d’augmenter leur capacité d’accueil et de développer la qualité de l’accompagnement des enfants et de leurs familles dans la précarité.

L'an dernier 7 512 346 € ont été récoltés.

Pour cette 10e édition, les équipes de la RTBF unies seront donc dès ce samedi en direct de Bertrix près de Luxemnourg et Arlon, au nord des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe et Moselle.

La ville accueillera le cube de verre et ses trois animateurs :

Sara De Paduwa, Ophélie Fontana et Marco Leulier, pendant une semaine, relèveront le défi du marathon solidaire en radio, en télé et sur le web !

 

A écouter, içi : https://www.rtbf.be/radio/liveradio/vivacite

 

 

Thierry Mathieu,

Président d’e-crossmedia,

le 13 décembre 2022.

 

 

 

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Radio France et les auditions dans quelques jours pour la Présidence… Et si les territoires et la proximité, en complément du numérique, revenaient au centre de l’ambition de l’Arcom et de la Tutelle ? (le 10-12-2022)

 

Sorry its not set :(

 

Le 19 décembre auront lieu les auditions des 3 candidats à la Présidence de l’entreprise de l’audiovisuel public dédiée à la radio.

Par ordre d’entrée en scène, le journaliste Florent Chatain sera le premier à plancher, avant Maïa Wirgin secrétaire générale de la Cour des comptes, puis ce sera au tour de la pédégère sortante Sybile Veil.

Se succèdera-telle à elle-même ?

Dans l’attente de précisions quant à l’avenir du service public de l’audiovisuel maintenant que la redevance a été abolie, les 3 actuelles dirigeantes du secteur en appellent en tous cas à plus de visibilité.

Quid de la pérennité du financement, des contrats d'objectifs et de moyens , et surtout du rapprochement souhaité par les ministères des finances et de la culture ?

 

Durant les 5 années passées, Radio France comme France Télévisions ont su épouser l’époque surtout via le numérique.

Le contexte de contraintes budgétaires a conduit à de réelles optimisations des moyens :

les effectifs ont été réduits comme le demandait la tutelle, et les audiences n’en ont globalement pas souffert :

 

France Télévisions et Radio France affichent globalement de belles performances.

Pour la radio, France Inter s’impose de très loin en tant que leader, et France Info est bien installée sur la 3ème marche du podium.

France Culture, offre longtemps considérée comme élitiste est à un niveau haut historique, tant en FM qu’avec ses podcasts,

et le format FIP, unique au monde, peut s’enorgueillir d’une dynamique et d’un prestige, enviés par beaucoup d’acteurs du secteur.

 

Sorry its not set :(

 

Le bémol à la clé de cette partition qui sonne plutôt juste, c’est l’action régionale.

A e-crossmedia nous continuons à défendre cette énorme valeur ajoutée du service public.

Les missions d’information, de service et de divertissement de proximité sont les seules raisons d’être des radios locales.

Mais elles voient leurs audiences s’affaiblir de vague de sondage en vague de sondage.

Pour nombre d’observateurs, ce réseau de 44 offres de proximité semble, du fait de décisions budgétaires et stratégiques de l’échelon central, s’être éloigné de son ADN, autrement dit de sa mission,

et ce, en dépit de déclarations managériales souvent lénifiantes que les faits démentent régulièrement.

La part des émissions réalisées sur le terrain local s’est réduite d’année en année,

l’antenne étant comblée par des sessions produites depuis Paris, à la manière d’une radio généraliste nationale à laquelle, tel un contresens que nous avons déjà souligné ici, l’essentiel des moyens de promotion est consacré.

 

 

Or si ces 44 offres avaient su conquérir leur public jusqu’à atteindre 8% d’audience au plan national,

c’est que leur promesse de proximités, géographique et affinitaire, les distinguait fondamentalement des autres radios du marché .

Témoin cette communication en presse écrite il y a 6 ans.

Sorry its not set :(

 

Mais un virage pris par l’entreprise depuis quelques années a conduit à un dérapage incontrôlé.

Exemple hallucinant et cruel :  

chaque samedi après midi durant la crise des Gilets Jaunes, les 44 France Bleu n’ont pas pu rendre compte des manifestations qui troublaient leur terrain :

au nom de contraintes budgétaires et de choix éditoriaux imposés par Paris, elles ne pouvaient pas ouvrir leurs antennes.

 

Depuis, la situation a empiré :  

de nombreuses heures d’antennes produites depuis chaque région ont disparu.

Aujourd’hui à 5,1% d’audience moyenne au plan national, force est de constater qu’un tiers du public a déserté ce réseau.

Cette fédération de stations publiques s’en trouve indéniablement affaiblie, bien qu’elle représente toujours, peu ou prou, un tiers de l’effectif de Radio France et un quart de son budget.

Il est clair que l’actionnaire, c’est-à-dire l’Etat, ainsi que l’organe régulateur, ne peuvent qu’y être attentifs s’ils veulent bien rester fidèles au sens du service public et à son cahier des charges !

 

Dans le contexte de nécessaire optimisation des moyens, une actualisation de l’offre s’impose, même si de remarquables avancées ont d'ores et déjà été réalisées sur l’offre numérique.

Elle est indispensable, même si elle est encore incomplète, compte tenu de l’évolution du mode de consommation des médias.

La presse écrite quotidienne régionale très investie que cette diversification  remporte de grands succès depuis des années sur le web.

Le lancement de l’application ICI, commune à France Bleu et France 3, est donc très prometteuse.  

 

Restent les antennes …

En ces temps de globalisation et de recours permanent aux sources d’infos via les smartphones, les citoyens sont aussi paradoxalement demandeurs d’ancrage local, de service de proximité, de reconnaissance territoriale.

 

Sorry its not set :(

 

L’une des solutions envisagées, déjà expérimentée au quotidien d’ailleurs avec la co-diffusion de 27 matinales radio en télévision, est le rapprochement avec la télévision publique régionale.

Optimisation des moyens, diffusion sur plusieurs canaux …

La réflexion est bel et bien engagée, même si une collaboration effective des équipes sur le plan éditorial reste à construire.

Sans dénaturer la raison d’être et la caractéristique de chaque média, des pistes de réflexions peuvent être conduites pour avancer et performer en termes de complémentarité.

L’union peut faire la force, et sans retomber dans une option passéiste que redoutent beaucoup d’observateurs : la reconstitution de l’ORTF !

Sur ce thème, les 3 candidats affichent des options différentes.

L’Arcom et les tutelles y seront-ils attentifs ?

 

Nous verrons vite si cet enjeu crucial du service public de la radio dans les territoires importe aux yeux du régulateur et des tutelles,

ou si, jacobinisme français en bannière, cette mission cruciale du service public continuera à devoir s’éteindre lentement,

étouffée à petit feu dans l’indifférence générale… 

A l’exception des attentes de moins en moins satisfaites de ceux, majoritaires, qui vivent au-delà du périphérique parisien.

 

Thierry Mathieu,

Président d'e-crossmedia,

le 10 décembre 2022.

 

 

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A l'eau tiède, Harry and Meghan sont les arroseurs arrosés du jour : l'évènement Netflix fait Pchitt ... sur les médias tradis, comme sur le web. (le 08-12-2022)

 

Sorry its not set :(

 

 

"Harry and Meghan" diffusé par Netflix, depuis ce matin, devait être un évènement...

La BBC, le Telegraph, Sky ou encore le Guardian …

Pour tenir en haleine en direct leurs publics, le principaux médias anglais avaient activé leurs nouvelles armes incontournables : les réseaux sociaux et leurs sites internet.

En complément de leurs antennes ou de leurs publications "print" , des "live" étaient proposés pour recueillir les réactions, à mesure que les internautes et les téléspectateurs découvraient les 3 premiers chapitres de la série sur la plateforme.

Idem à la radio, des émissions spéciales d'interactivité proposaient aux auditeurs de confier leurs premières réactions .

 

Sorry its not set :(

 

Mais rapidement : "the bellows fall back", le soufflet est retombé...

Dès la mi-journée, le site de la Beeb, l’entreprise d’audiovisuel public, ne plaçait plus en Une la diffusion du Doc.

Très vite il a été remplacé par la la libération de championne de basket américaine, échangée contre le marchand d’armes russe,

et les problèmes de santé de Céline Dion...

 

 

 

Pour les aficionados de la couronne d’Angleterre, les trois premiers épisodes de la série sont décevants, ils ne proposent que des témoignages, des images d'archives ...

On est loin des scandales annoncés, ils restent sur leur faim !

Les 3 épisodes s'avèrent surtout être une charge virulente contre la presse britannique, sans pour autant révèler de quoi faire trembler Buckingham.

Elizabeth II n’est même presque jamais citée…

Ce sont surtout les paparazzis et les méthodes pratiquées par la presse populaire, les tabloïds, qui sont en ligne de mire du Prince Harry.

Ce qui domine, c'est le souvenir de sa mère Diana harcelée chaque jour, jusqu’à son décès tragique à Paris.

Ensuite, au fil des épisodes 2 et 3, c’est le thème du racisme qui s'impose, la difficulté pour Meghan qui métisse, d’intégrer la famille royale.

 

Sorry its not set :(

 

Coté financier, le couple n'aurait encore rien touché, mais devrait empocher d’Archewell Productions 100 millions de dollars sur cinq ans.

La plateforme Netflix s’attendait , elle, à réaliser 20 millions de dollars de bénéfice !  

Mais le succès sera-t-il aussi rémunérateur que prévu, étant donné la déception générale ?

En effet, les épisodes mis en ligne depuis ce matin ne suscitent pas le buzz espéré, malgré la mobilisation de l’ensemble des médias et des réseaux sociaux…

 

En tous cas les principaux intéressés, eux, ont déserté facebook, Instagram ou Twitter, et ils limitent autant que faire se peut leurs interventions sur les médias.

"Nous avons été désabusés par la haine" rencontrée sur les réseaux sociaux et par les tabloîds disent Meghan et Harry...

 

Les chats échaudés craignent l’eau froide, et ne souhaitent plus être des arroseurs arrosés …

 

 

 

Thierry Mathieu,

Président d'e-crossmedia,

le 8 décembre 2022.

 

 

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La 27ème sur 44 ... Périgord : une nouvelle matinale France Bleu, co-diffusée ce mardi par France 3. Chanceux auditeurs-téléspectateurs et internautes de Dordogne ! (le 05-12-2022)

 

Et hop...
La complémentarité fait son chemin !
Ce mardi c'est au tour de France Bleu Périgord  ...
Une nouvelle matinale de radio de proximité et de service public, co-diffusée en télévision !
Bravo aux équipes locales de France Bleu qui, les unes après les autres, épousent l'époque, avec France 3 !
C'est être en phase avec l'évolution du mode de consommation des médias avec également, au centre de la réflexion le web et donc l'application ICI.
 
 
Comme l'écrit Sud Ouest :

« Nous sommes les 27e à y passer, le système est bien rodé », explique Henri Stassinet le directeur de France Bleu Périgord.

Mais pour l’équipe de la radio locale du réseau Radio France qui vient de fêter son 40e anniversaire, cette journée du mardi 6 décembre 2022 est une date importante.

 

Sorry its not set :(

 

 

De 7 à 9 heures, les informations, les chroniques, les jeux et même la météo seront filmés ou illustrées.

On pourra regarder la radio sur l’application ICI, sur le site francebleu.fr ou encore sur le canal 3 ou 33 de la TNT (selon le secteur) utilisé par France 3 Périgords.

Toute l’équipe de la station s’est formée depuis des semaines pour se familiariser avec cette nouvelle manière de donner un visuel au son.

Durant les morceaux musicaux, des images du Périgord filmées par drone seront diffusées. "

 

 

e-crossmedia, le 6 décembre 2022.

 

*

 
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Souvenirs, souvenirs … A la veille des 5 ans de la disparition de Johnny Hallyday, l’histoire "fantastique" d’une interview exclusive décrochée dans un ascenseur à Gérardmer, pour déjouer la concurrence ! (le 03-12-2022)

 

 Sorry its not set :(

 

Fin janvier 1999, Johnny Hallyday est membre du jury du festival Fantastic’Art, à Gérardmer.

Acteur, il a déjà tourné avec Robert Hossein, Claude Lelouch, Jean-Luc Godart, Costa-Gavras …

Avec Romane Bohringer, Stéphane Bourgoin ou Jean-Pierre Jeunet entre autres, l'idole des jeunes assiste à toutes les projections dans la grande salle située au bord du magnifique lac.

 

Sorry its not set :(

 

Il réside à quelques centaines de mètres de là, au "Bragard", le prestigieux Grand Hôtel historique de la perle des Vosges.

Radio France Nancy Lorraine, partenaire de l’évènement, y a évidemment installé ses micros.

J’en suis, alors, le rédacteur en chef.

 

Hallyday ne se montre pas dans les grands salons et le bar très cosy où se retrouvent tous les festivaliers entre les séances de cinéma.

Il demeure le plus souvent reclus avec Laetitia dans la suite spécialement rénovée à leur attention.

Les repas gastronomiques tout comme les bouteilles de whisky et de vins prestigieux, leur sont livrés en mode "room-service" VIP...

Le couple ne sort que pour aller visionner les films.

Depuis les salons de l’hôtel, la locale de Radio France multiplie les émissions mais le chanteur, très protégé par ses attachés de presse et ses gardes du corps, ne daigne pas y participer :

silence radio !

Chacun sait que depuis toujours sa station de cœur c’est RTL.

Lui comme son entourage, entendent rester fidèle au poste ... de la rue Bayard.

Des centaines de fans le voient quitter l’hôtel, parviennent à échanger furtivement quelques mots avec lui, et pour autant il s'avère impossible de décrocher une interview !

 

Sorry its not set :(

 

Débute alors un jeu de cache-cache et de ruse pour, envers et contre tout, réussir à lui arracher quelques mots …

A quelle heure va-t-il quitter la chambre ?

D'où le guetter discrètement, en déjouant la surveillance de son équipe ?

Comment parvenir à lui parler en toute discrétion durant quelques minutes ?

 

Reporter en résidence à Epinal pour notre radio locale de proximité, notre journaliste bénéficie alors discrètement de complicités ... 

Les Vosges, cet hôtel ... C'est son terrain !

Un matin, elle se faufile parmi la foule qui attend le chanteur dans les salon,s et parvient à grimper, par les escaliers de service, jusqu'à l'étage de sa suite.

Nagra à l’épaule, elle patiente.

Et hop …

Au moment où il sort de la chambre, elle s’engouffre avec lui dans l’ascenseur.

Au culot, micro en main, elle parvient enfin à lui poser quelques questions, auxquelles il répond d’ailleurs très gentiment.

Le temps de la déscente et que s’ouvrent les portes au rez-de-chaussée, les précieuses paroles sont en boite.

L'exclusivité de la rue Bayard vole en éclats ... de voix !

 

Sorry its not set :(

 

"Myrtille sur le gâteau", comme disent les vosgiens…  

Un autre acteur participe au Festival, en tant que membre du jury.

C’est un jeune humoriste déjà très populaire, un certain Laurent Gerra.

Quelques années auparavant, porté par Jacques Martin d’abord puis Laurent Ruquier, il a rejoint Michel Drucker à la télévision.

Presque chaque dimanche il imite Johnny, sans l’avoir jamais vu …

Et c’est à l’occasion de ce Festival à Gérardmer que la première rencontre a lieu.

Gerra est dans ses petits souliers...

Furieux de ses imitations, Johnny a en effet appelé Drucker plusieurs fois en pleine nuit :

" Dis-lui d'arrêter ...

Je vais lui péter la gueule !".

C'est donc à Fantastic'Art, à la projection du film de Claude Zidi "Obelix et Asterix contre César", qu'ils deviennent ...  les meilleurs amis du monde !

Sur ce coup là, Radio France Nancy Lorraine est en proximité, elle, pour raconter en exclusivité l’anecdote.

 

Sorry its not set :(

 

Evoquer Johnny Hallyday, c'est aussi se remémorer certaines sessions bien différentes de ses  phénoménales productions parisiennes.

Au milieu des années 90, Alain Lazzarini, maçon de Remiremont et fan de la première heure, approche le producteur Jean-Claude Camus.

A force d'efforts,  en assumant des risques financiers puisque la prestation coûte près de 500 milles euros, il parvient à réaliser son rêve.

Sur le champs de Mars de son village de 7000 habitants, il réussit à organiser 2 concerts :

5000, puis 8000 spectateurs du piémont vosgien allument le feu !

C'est incomparable avec Bercy, le Stade de France ou le Parc des Princes, ou même le stade Marcel Picot de Nancy.

Johnny offre à Remiremont une rencontre quasi "intimiste" avec son public.

Il est en réelle proximité.

Un peu à l'instar d'une radio locale, par rapport à un poste périphérique !

 

Sorry its not set :(

 

 

Thierry Mathieu,

Président d’e-crossmedia,

le 4 décembre 2022.

 

 

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Pierre Lazareff va arrêter de se retourner dans sa tombe : Francesoir.fr n’est plus reconnu comme un "service de presse" ! (le 01-12-2022)

 

Francesoir.fr , c’est l’histoire d’une usurpation de marque qui scandalise les journalistes depuis des années !

Comme le disait le slogan de Canada Dry :

"Ca ressemblait à un journal, ça se lisait comme un  journal, mais ce n'était pas un journal", pas un organe professionnel d'information.

 

Le site perd l’agrément de la Commission Paritaire des Publications et des Agences de Presse, il ne bénéficie plus de son statut de service de presse en ligne, qui lui donnait notamment la possibilité de bénéficier d’aides publiques et d’avantages fiscaux.

En effet, ce mercredi 30 novembre en plénière, la CPPAP n’a pas renouvelé la reconnaissance de "service de presse" pour le site intitulé "France Soir".

Selon la commission, ce média en ligne ne respecte plus l’ensemble des critères fixés par décret pour bénéficier de cette qualification.

Cette publication est identifiée comme média complotiste.

Elle est reconnue responsable d'avoir relayé depuis plusieurs années des thèses répréhensibles, notamment à propos de la pandémie du covid-19.

La marque "France Soir" si prestigieuse dans l’histoire de la presse française recouvre enfin sa dignité.

Le titre n’est plus usurpé par des éditeurs bien éloignés des règles les plus élémentaires en matière de déontologie journalistique.

 

Sorry its not set :(

 

Car en effet, dans la mémoire collective, France Soir ce n’est pas rien !

Ce titre est créé en novembre 44 par des résistants avec Pierre Lazareff, tout juste rentré des Etats Unis.

Ensemble ils décident, pour assurer leur succès, de "satisfaire à une exigence d’impartialité".

 

En 53 pendant la guerre d’Indochine, puis pendant la guerre d’Algérie, France Soir est un géant.

L’équipe est capable de publier 7 éditions par jour pour coller presque en temps réel à l’actualité.

C’est l’époque des vendeurs à la criée, des manchettes percutantes à la Une, des scoops à répétition, et des photos qui font sensation.

Une armée de reporters Kessel, Labro, Turenne enrichissent les colonnes du quotidien de leurs talents.

 

Sorry its not set :(

 

Les années soixante marquent le début du déclin du journal avec la montée en puissance des radios en matière d’information,

en particulier la très novatrice Europe numéro 1 : elle propose des rendez-vous d'information toutes les heures.

 

Sorry its not set :(

 

Les magnats de la presse comme les groupes Hachette ou Hersant tentent de sauver France soir,

mais la spirale infernale est engagée.

Même un format tabloïd à la britannique au milieu des années 2000 ne permet pas de sortir de l'ornière.

 

En 2009, le journal fini par être racheté par un milliardaire russe, proche du Kremlin, qui fait appel à de grandes signatures.

Patrick Poivre d’Arvor, Laurent Cabrol, Thierry Roland y publient des articles…

 

Le dernier coup d’éclat de France Soir, digne de ce nom  en 2010 : fournir le chiffre réel des participants durant les manifestations sociales dans les rues.

Celà fonctionne, mais cela coûte très cher et n’engendre pas pour autant une hausse des ventes .

S'en suivent de nouvelles capitalisations, de nouvelles gouvernances, de nouvelles formules : rien n'y fait ...

Le journal cesse de paraitre en version papier il y a 11 ans, et tente une première version numérique mais toujours sans succès.

 

Après liquidation judiciaire en 2019, le titre est récupéré par l'entreprebeur Xavier Alzalbert pour conquérir un nouveau lectorat, via internet.

La "rédaction", selon la CPPAP ne compte plus que 2 journalistes et 4 pigistes .

Sur le site, l’internaute y lit des reprises de dépêches, et surtout des contenus considérés par l'administration comme étant des Fake News :

Des thèses proches de Donald Trump sont soutenues à propos d’une prétendue fraude électorale aux Etats Unis,

le Covid serait utilisé pour "tuer dans l’œuf toute véléité de penser librement" …

Le directeur de la publication sur son compte Twitter tente de plaider sa cause, soutenu par des personnalités comme le journaliste chroniqueur à CNews Ivan Rioufol :

 

Sorry its not set :(

 

 

Le CPPAP, en tous cas, a tardé à prendre sa décision pour retirer l’agrément.

Elle s’est montrée "frileuse" dit le Parisien -Aujourd’hui en France.

La commission craignait de ne pas pouvoir réunir suffisamment d’arguments solides...

 

Sorry its not set :(

 

Pierre Lazareff, décédé il y a 50 ans qui demeure la signature et l’un des piliers de la presse populaire, doit à nouveau reposer tranquillement !

Le titre qu’il a porté sur les fonds baptismaux recouvre son honorabilité.

Lucide, tout de même, il disait :

“Auparavant, lorsque se produisait un événement, les gens sortaient dans la rue pour acheter le journal, aujourd'hui, ils rentrent pour regarder la télévision.

Ce n'est pas vraiment que j'ai peur de mourir. Mais j'ai tellement peur de m'ennuyer quand je serai mort.”

Grand patron de France soir, et pionniers de la télévision avec Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère pour "5 colonnes à la une", il avait créé dès l'âge de 15 son premier magazine : "l'illusion".

 

 

Thierry Mathieu, Président d'e-crossmedia, le 1er décembre 2022.

 

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Fake News et harcèlement sur le web ... L'ARCOM dresse son bilan : bien, mais peut mieux faire ! (le 28-11-2022)

 

"Il est frappant de voir combien les opinions publiques ont évoluées face aux limites du "laisser-faire", qui était longtemps prôné par les plateformes … "

L’ARCOM, l’organisme français de régulation qui a succédé au CSA, rend publique aujourd’hui son bilan, 3 ans après l'instauration de la loi dite "infox", concernant les plateformes en ligne.

 

Sorry its not set :(

 

La loi du 22 décembre 2018, en élargissant la mission du CSA, vise en particulier à confier au régulateur des compétences nouvelles.

Au delà de l'audiovisuel, ARCOM est désormais aussi en charge de la régulation de tout ce qui est publié sur internet.

L'ambition : protéger les publics, mais aussi l’intégrité des scrutins et la cohésion sociale.

 

 

Sorry its not set :(

 

 

Pour le Président d’ARCOM,

Roch-Olivier Maistre :

"Nous disposons maintenant de suffisamment de recul sur ces formes de communication en ligne pour en connaitre les atouts.

Nous les utilisons tous dans la vie quotidienne, en matière de lien social, d’accès à la culture et à l’information,

mais on a tous  également pris la mesure de ses limites, voire de ses dérives.

Je pense à la manipulation de l’information, à la haine en ligne, mais aussi aux phénomènes de cyberharcèlement ou aux partages de contenus illicites ou préjudiciables ".

 

Sorry its not set :(

 

ARCOM s’est donc lancé dans une forme de supervision des plateformes en ligne.

Elles se doivent, depuis la loi du 22 décembre 2018, de lutter contre "la manipulation de l’information", de coopérer avec l’organe de régulation.

Elles doivent démontrer leurs efforts pour garantir une forme de transparence, à propos de leurs utilisateurs.

Cela fait parti évidemment du plan mis en place à l’échelle de l’Union Européenne avec l’instauration du DSA, le "Digital Service Act" :

"De multiples gendarmes du web travaillent ensemble dorénavant au sein de l’UE » dit Benoit Loutrel d'ARCOM.

Mais il faudra aller plus loin encore …"

 

En ligne de mire : TikTok, au succès fulgurant !

Mais cette plateforme chinoise rechigne à communiquer ses données.

L’évaluation de ses algorithmes est difficile,

et un dispositif de signalement accessible est assez peu visible pour ses utilisateurs.

 

Et puis, il y a évidemment Twitter, avec la volonté de son nouveau propriétaire Elon Musk "de re libérer" le réseau.

Sans parler de la fragilisation de l’ensemble du secteur : des milliers d’emplois ont été supprimés ces derniers jours ...

 

"Nous sommes lucides, nous ne sommes pas satisfaits.

Mais nous avons désormais une politique ambitieuse, qu’il faut construire par étapes.

Nous sentons que nous avançons dans la bonne direction et que nous sommes mieux armés".

 

Il y a un mois, Jean Marie Cavada, aujourd'hui Président de "l'Institut des Droits Fondamentaux Numériques", abordait ce dossier sur e-crossmedia.com.

L'ancien député européen et Président de Radio France, soulignait entre autre le jour de l'adoption du DSA, la problématique des "pseudos", de l'anonymat sur le web.

Cet aspect n'est manifestement pas règlé ...

Interview à relire ici :

Jean Marie Cavada : DSA

 

 

 

Thierrry Mathieu, Président d'e-crossmedia, le 28 novembre 2022.

 

 

 

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L'action régionale de l'audiovisuel public : alors que s'activent en coulisse les candidat(e)s au renouvellement de la Présidence de RF et FMM d'ici 3 mois, quel projet pour la proximité, comment s'inventera le média local-régional-global souhaité par la tutelle ? (le 24-11-2022)

 

 
Sur les réseaux sociaux, l'avenir de l'audiovisuel public suscite de plus en plus d'interrogations et de commentaires, surtout à propos de l'action régionale.
Dernière en date, cette publication concernant France Bleu  : "Les incontournables".
La communication du siège met en évidence les émissions qui sont réalisées à Paris, pour toutes les stations locales, et non les régions.
Pour de nombreux internautes, c'est tout simplement un non-sens : le contraire de l'ADN de ce réseau de radios de proximité.
 
Sorry its not set :(
 
France Bleu : c'est une fédération de 44 stations de service public, dont LA RAISON D'ETRE est de faire vivre leur région, de parler de leur territoire :
c'est, depuis leur création, leur mission.
Animateurs, journalistes, techniciens dans les territoires : ce sont eux les INCONTOURNABLES !
Ils et elles sont sur leurs terrains, les réelles chevilles ouvrières de ce qui a, un temps, été une très belle réussite.
Les localiers, au sens le plus noble du terme, savent de quoi ils parlent.
Ils sont en réelle proximité géographique et affective avec LEURS publics.
Ce qui devrait être "incontournable" pour France Bleu, ce ne sont pas les émissions "natios", mais ce qui se passe parfois sur les rond-points !
 
Comme le rappelle François Desnoyers, à l'époque Directeur Général Délégué de Radio France, l'un des créateurs de France Bleu :
"France BLEU est, nativement, un réseau fédéré autour d'une marque unique avec des éléments communs d'identification,
à des fins de cohérence de communication et de visibilité.
France Bleu n'est certainement pas UNE seule radio, mais bien UN ENSEMBLE de 44 stations.
Nous avions obtenu du Comité Radio de Médiamétrie, à la création de cette marque, que le chiffre d'audience consolidée nationale figure, tel une MOYENNE, dans la catégorie des généralistes.
Dès lors les locales on joué dans la ligue 1 de la radio !
Une locale de service public demeure fondamentalement un programme généraliste entièrement dédié à son action de proximité.
C'est donc bien sur ces bases que s'est construit un consensus social au sein de l'entreprise.
C'est ce qui a permis à ce réseau de croître jusqu'à 8% d'audience cumulée.
Il ne totalise plus que 5 % aujourd'hui.
Ce résultat d'audience est infiniment plus bas que celui des locales, avant la création de France Bleu."
 
Les "tranches" produites à l'échelon central ne devraient être considérées et affichées, que comme des compléments.
Mais elles prennent pourtant toujours plus de place sur la grille !
C'est, pour beaucoup, la conséquence de la variable d'ajustement budgétaire sur l'ensemble du groupe Radio France, qui impacte surtout l'action régionale.
Ne serait-ce pas l'une des raisons de l'éloignement du public ...
Quid de l'avenir ?
 
Replacer "le citoyen" ... au centre !
Au centre de la réflexion, de la stratégie, et de l'action : le citoyen de la proximité géographique et affective : c'est à dire nous tous !
C'est depuis l'origine la mission des France Bleu.
Elles sont dévolues à l'action régionale, au public "populaire" au sens noble du terme, ce public qui ne se reconnaît pas forcément dans les autres stations de Radio France.
 
Aujourd'hui se pose donc, en quelque sorte, le même questionnement qu'il y a une vingtaine d'années.
 
Sorry its not set :(
 
Hors de question, pour autant, d'être passéiste ou conservateur, d'adopter une posture en mode "c'était mieux avant" !
Il s'agit désormais de réfléchir en intelligence avec la télévision régionale de service public.
L'actionnaire en a décidé ainsi.
 
De facto, le numérique ne doit plus seulement être une valeur ajoutée en parallèle des antennes, mais être pleinement considéré comme la pièce maitresse de ce nouvel ensemble, quitte à malmener les pratiques des médias traditionnels.
L'enjeu est de concevoir et de construire le nouveau média de service public de proximité qui, tout en tenant en compte des contraintes budgétaires, se donne les moyens de poursuivre sa mission.
C'est un objectif tout à fait enthousiasmant, noble, et d'intérêt général.
 
C'est bien du terrain, des terrains, et non de bureaux parisiens qui ont perdu de vue l'ADN de la marque, que doivent jaillir les idées.
Tant sur le fond que dans la forme, avec pour seul objectif le service à rendre aux publics,
sur un mode "actualisé", qui prend en compte l'évolution du mode de consommation des médias.
 
PS : cela va sans dire, mais ca va mieux en l'écrivant :
tout ceci n'a rien à voir, comme beaucoup le craignent, avec la reconstitution d'une certaine ORTF !
 
Thierry Mathieu, Président d'e-crossmedia, le 24 novembre 2022.
 
 
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Quid de l’indépendance des journalistes ? Un film sur les coulisses de la matinale de "franceinfo :" pendant la campagne des présidentielles. C’est "Service Public", ce mercredi au cinéma ! (le 22-11-2022)

 

L’indépendance du prétendu "cinquième pouvoir" est un des thèmes favoris de la classe politique et des journalistes.

 

 

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Salhia Brakhlia, co-présentatrice de la matinale de "franceinfo :"

a réalisé avec son ami Mouloud Achour, un documentaire qui nous plonge au cœur de sa rédaction pendant la dernière campagne de l’élection présidentielle.

 "Le meilleur moyen d'atténuer la défiance envers les journalistes, c'était de mettre une caméra pour faire toute la transparence" dit Salhia Brakhlia.

"On n’élit pas un président sur TikTok !

Les politiques ont parfois beaucoup de mal à comprendre que dans une interview politique on doit leur apporter la contradiction !"

 

Quelles précautions prennent les journalistes,

comment sont choisis les invités, sont préparées les interviews,

comment lutter contre les fake-news, vérifier un fait d'actualité avant d'être diffusé ?

Quelles relations ont les pros de l'info avec les politiques en coulisses, en pleine élection présidentielle ?

 

"Le but du film, c’est d’expliquer aux téléspectateurs que le service public audiovisuel, c’est une mission :

celle de donner une info vérifiée et rigoureuse, la plus éclairante possible pour que tous les Français puissent comprendre ce qu’il se passe dans notre pays.

Nos compatriotes sont exigeants – et à raison – avec les services publics.

À travers ce documentaire, je fais, finalement, mon devoir :

je leur montre que l’on a des principes qui nous guident dans notre travail, d’impartialité, de rigueur, de vérification de l’info. Même si on ne le voit pas forcément de l’extérieur… », souligne Salhia Brakhlia au journal Elle.

 

Vincent Giret, le directeur de la radio franceinfo : , considère que ce film est passionnant.

"Il met en lumière les coulisses d’une chaîne de service public où les journalistes s’interrogent à tout moment, doutent, cherchent la bonne question, se remettent cause, avec éthique exigence. "

 

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Journalistes et politique ...

"Ces deux mondes ont vocation à se côtoyer et il paraît inévitable que se tissent des amitiés ou que naissent même des histoires d'amour", écrit Alexis Lévrier, l'auteur du livre "Le contact et la distance ".

Il évoque surtout en celà les journalistes les plus en vue, ceux qui sont les stars des plateaux télés ...

"Il y a des raisons objectives à cela.

Ils sont issus des mêmes milieux, en France ils ont fait les mêmes écoles, ils fréquentent les mêmes restaurants, vont aux mêmes spectacles...

Tout cela rapproche ", dit aussi Christian Delporte, historien des médias, qui focalise également sur les "vedettes de l'info" du petit écran.

 

 

 

 

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SERVICE PUBLIC, au cinéma ce mercredi 23 novembre.

Le film a été présenté en avant-première dans le cadre du festival "Médias en Seine" en présence de Salhia Brakhlia, à la Maison de la Radio et de la Musique ce mardi.

 

 

e-crossmedia, le 22 novembre 2022.

 

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